Avec
ses émotions toujours au rendez-vous !
Difficile d'aborder la richesse
d'émotions que m'évoque la
fessée juste avant le dodo. Me vient aussitôt à
l'esprit la poésie de la grande fille, jeune adulte voire plus qui
s'est rendue coupable - à ses propres yeux - d'une grosse bourde.
Parfois à nos débuts quand je revenais de mon travail, je tournais
autour du pot, jusqu'à ce que mon homme me pose la question du saint
Graal :
Mais qu'est-ce
qui t'arrive, isabelle ?
Moi, je n'attendais que cela pour vider
mon sac et très rapidement, j'ai fait ce que déteste mon chéri:
Parler le soir du travail. Parler, que dis-je, j'ai dû de le
harceler avec mes histoires de boulot en espérant qu'il prenne
farouchement position en ma faveur. C'est alors pour ma manière
insistante et non pas pour ma bourde, au fond bien minime, que mon
homme décida parfois de m'appliquer une fessée de bonne nuit pour
me calmer.
Décidément,
tu retiens pas tes leçons, isabelle !
Il n'est pas un secret, se calmer ne se
commande pas toujours. Si on souhaite un résultat sous forme
d'apaisement et d'un bon et profond dodo par la suite, mieux vaut
instaurer un rituel qui vit surtout par ses alentours :
Va te
préparer, il est l'heure, isabelle !
Voila qui veut dire, faire ma toilette
de nuit, me démaquiller et de revenir habillée seulement d'une
courte nuisette qui au moindre mouvement dévoile la naissance de mes
fesses. Puis - personne n'est dupe –
...la
satisfaction demandée qui va déclencher le processus d'apaisement,
c'est bien sûr la fessée.
Il faut qu'elle s'adapte à la
situation. Fort sonore en cas de grandes agitations, permettant ainsi
d’évacuer le stress par un psychodrame qui se finit par les
larmes. Modérée pour un effet tisane pour les mille et unes
contrariétés de la journée du travail. Cette demande de discipline
motivée grosso modo par un profond mécontentement de soi, il est
facile à comprendre que la main vicieuse n'est pas vraiment la
bienvenue. Elle ajouterait plutôt une contrariété supplémentaire
de ne même pas être comprise par son partenaire. Un effet :
Il
ne pense qu'au cul, celui-là et pas à moi.
Et ceci nuit gravement au couple. Mieux
vaut que le partenaire sache créer un contexte riche en émotions.
Un contexte punitif du type bon enfant qui ne cherche pas de prouesse
de virtuosité manuelle. Ce que je cherche s'est un fessier bien
rouge pour que je puisse voir dans la glace que mes odieuseries ne restent pas sans
suite à la maison. Le fameux panneau
rayonnant dont parle mon chéri qui selon lui me sera très
utile comme bouillotte une fois au lit, surtout en hiver. J'aime
beaucoup être envoyée au lit après ma punition sans toutefois que
mon homme tarde trop pour sa part aussi de me rejoindre. Une petite
demi-heure nous va à la merveille. Suffisant de temps que mes
désagréments de la journée dissipent complètement et que ma
brûlure dans mes fesses se transforme en chaleur de mon entrejambe.
Je me sens comme dans un cocon, au bout de mes rêveries d'ado. J'ai
enfin eu cette fessée conjugale dont je me languissait tant à porté
de main. Puis celui qui me corrige n'est pas inaccessible comme le
voisin, commerçant, parent d'un prince charmant de mon imagination
d'antan. Voila qui change les perspectives et l'attente de la
réconciliation expose au risque de la vilaine main...
bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerLa fessée comme tisane calmante ? Voilà qui a de quoi bousculer la pharmacopée classique. Mieux qu'une camomille ?
Dans un magazine ( l'Echo des Savanes vers 2000/ 20002) un Maitre du Bondage rapportait l'effet calmant et anesthésiant d'une petite séance de fessée avec ses partenaires féminines du moment. Passée le cap de la douleur physique, le plaisir se transforme en producteur d'endorphine ( comme la morphine, utilisée en médecine pour les douleurs)et plonge la victime dans un sommeil réparateur. Economique, non ? Enfin, à utiliser avec (ou sans) modération . Au choix. alors... bonne nuit !
Mac-Miche.
Alors moi personnellement, les fameux endorphines je les attend encore, cher Monsieur Mac-Miche. Ce n'est peut-être qu'une jolie histoire pour prendre la peur de la fessée aux grandes filles. Pour ma part c'est plus simple, une fois la conscience tranquille ayant payé ma note rubis sur ongle sur mon popotin, c'est le câlin du soir qui me fait fondre, puis plus tard bien dormir. Rire !
RépondreSupprimerBonsoir Isabelle,
RépondreSupprimerEndo...Morphines... Morphée (déesse du sommeil dans la mythologie grecque). Il n'y aurait donc qu'une fessée à franchir ?
Ca me fait penser à une crise de rire : ça donne un effet similaire car l'effort du rire mobilise l'énergie du corps en un temps très court. Et après vous êtes épuisé/e... de rire. Et c'est excellent pour la santé.
J'oserais imaginer pour vous, Isabelle, que vous plongez dans un paisible et profond sommeil une fois le devoir (conjugal ?) ... accompli ! Rires.
Mac-Miche.
Disons que je dormais très mal quand j'ai été célibataire. Puis au fil du temps le couple (et la fessée?) a tout arrangé.
RépondreSupprimerCe que vous décrivez, Isabelle, ressemble à la "fessée pour cause de nervosité" que nous pratiquons parfois. C'est bien sûr plus difficile maintenant avec les enfants, mais sinon il n'était pas rare qu'en cas de comportement nerveux le soir (radotage sur des questions sans importance, rangements bruyants, etc.) la conséquence arrive...
RépondreSupprimer"Dis moi tu as l'air bien nerveuse, je crois que tu vas faire ta toilette et te mettre en pyjama pastel maintenant, et attends moi couchée sur le ventre". Madame s'est retrouvée plusieurs fois comme la dame sur votre photo: pyjama un peu enfantin baissé, souvent le thermomètre, puis la fessée soit toujours sur le ventre soit en travers de mes genoux. Puis renculottée et au lit, alors que je finissais de vaquer à mes occupations.
Ensuite, quand je la rejoins, elle a souvent droit à son somnifère naturel, vous savez, celui que l'on administre par en bas...
Vous avez parfaitement compris la constellation cher Monsieur Pecan et comme vous je parle du temps avant notre enfant. Ceci dit la fessée calme parfaitement la nervosité. Mais je me dit aussi que le bouchons pour le derrière font un excellent travail aussi. Enfin nous restons dans un registre hors médicament pour trouver le sommeil !
RépondreSupprimerAlors là Isabelle, non nous n'utilisons pas de tels "bouchons". Je pensais, plus simplement, au coït par les voies classiques, ou autres activités par "devant" qui amènent la dame au plaisir, débouchant sur la détente et le sommeil. "Fais moi dormir" est alors l'euphémisme que ma femme emploie pour réclamer l'action attendue...
SupprimerMais puisque vous parlez de l'arrière et de la difficulté à donner une claquée le soir quand on a des enfants dans la maison (nous ne le faisons qu'après vérification de l'endormissement... peu pratique), sachez que, souvent maintenant, la fessée pour nervosité, trop bruyante, est remplacée par un lavement pour chasser la mauvaise humeur... Sinon, le martinet est plus discret que la main ou la brosse et nous en usons!
Je nous retrouve aussi dans votre main qui risque de descendre et de jouer à la vilaine en attente de réconciliation. J'ai parfois tancé la compagne sur le fait que si je la renculottais ce n'était pas pour qu'elle joue ainsi et qu'elle n'avait qu'à attendre (de toute façon je ne tarderais pas). Parfois aussi j'ai laissé faire en connaissance de cause, me contentant d'exiger des aveux honteux ensuite. Ma compagne a encore de la vergogne quand il s'agit de dire "oui, la fessée m'a excitée".
Enfin, les bouchons c'est plutôt mon péché mignon qui ne rentre pas en rapport avec notre discipline domestique. Je trouve l'effet agréable quand je suis énervée. Sinon, j'en conviens avec vous du bienfait de la vanille, notamment le soir et son effet pour procurer un bon sommeil. Quand à nos pratiques disciplinaire, nous les casons quand notre petite est à l'école. C'est l'avantage de travailler à la maison et nous en profitions pleinement pendant la pause de mon homme.
RépondreSupprimerJe pense qu'une bonne partie du charme de la discipline domestique consiste dans le fait de faire comme si elle ne produisait pas d'effets secondaires. Et si pendant ma correction je suis loin de me trouver dans état de jouissance, c'est toutefois par la suite que l’excitation va être au rendez-vous. Je trouve très mignon l'attitude de votre dame.