vendredi 13 novembre 2015

794 Liens de discipline domestique (191 ème édition)

Au menu cette semaine : Mes rêveries de jeune fille

Un vrai métronome (petit clip)

Une de mes fantaisies favorites consistait à m'imaginer derrière une porte fermée, en étant témoin auditif d'une belle correction. Avec de longues réflexions préalables qui allait se faire fesser et qui appliquerait cette fessée. J'ai aussi essayé les constellations mixtes quand j'avais une hargne particulière envers un prince charmant qui ne s'était pas comporté selon les désirs de ma petite personne.

Un plaisir auditif se nourrit de belles sonorités. Contrairement que de se trouver dans la pièce, la fantaisie peut prendre son envol. Elle ne risque pas se heurter à des détails désagréables comme l'apparition subite de traces disgracieuses par exemple. C'est à partir du son que se crée l'image. J'ai un faible pour la très caractéristique sonorité du « cul nu » qui enflamme beaucoup plus mes sens que le retentissement feutré d'une action qui se passe sur un jeans.

Bien que je ne sois pas du tout une fan de la technique du métronome, force m'est de reconnaître que la régularité du son me berce. Et comme cela m'est déjà arrivée devant des films coquins, je me suis aussi endormie devant des clips de fessée. Avec, comme m'a certifié mon homme, avec une expression de bébé bien heureux sur mon visage.

Elle fait fort cette infirmière avec son martinet (petit clip; vers le bas de la page)

Je fais partie des bienheureuses natures qui savent rire sans ce poser la question du truqué ou pas. Les petits malheur qui arrivent aux autres me font toujours de l'effet. Les avis sur mon rire sont partagés. Les uns le trouvent mal placé et/ou bêtasse. D'autres l'apprécient et trouvent que cela fait partie de mon charme. Enfin, sous ma hilarité se cache, sans le moindre doute pour moi, une forme de sadisme qui m'est propre. Donc ce petit clip tombe à pic. J'adore les jeux d'infirmière depuis toute petite et j'ai bien entendu des tenues pour m'y adonner en couple. Par contre je ne pousserais pas mon sens d'humour à décrocher notre martinet (qui sert à me rappeler à l'ordre) pour faire une farce. Comme dit mon homme :

Le respect pour le martinet est primordial !

Ben oui, je suis une fille plutôt sage et attentive à ce que l'on me dit !


Sagesse vielle comme la bible qui donne d'ailleurs une signification particulaire à ce terme. Puis, il suffit de se rendre dans une faculté de science (enfin peut-être cela a changé depuis mon temps) pour s'apercevoir que les brillantes têtes font la joie de certaines jolies filles. Voilà un lien qui ne parle pas vraiment des pratiques qui me sont chères, plutôt « annexes », mais la preuve que je suis curieuse.

A chacun son de cloche !

J'ai même fait une copie de ce post, en partie du moins... pour ma fille. Donner une forme verbale compréhensible à la physique quantique de Schrödinger (Notons l'orthographe, nul n'est parfait !), n'est pas donné à tout le monde. Il s'agit à mon humble avis de la meilleure tentative avec celle de... Heisenberg. Enfin en lisant la suite du post, j'ai trouvé confirmation d'une petite idée qui me trotte en tête depuis longtemps. Contrairement à ce qu'imaginent certaines personnes, non, les scientifiques ne sont pas systématiquement ennuyeux. J'en ai un à la maison d'ailleurs... qui me surprend toujours par son imagination.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !



















Suite de clichés (petit clip)





33 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle! Le film dont vous n'avez pas le titre est "Postriziny", film Tchèque de Jiri ou Jyri Menzel, un grand de la nouvelle vague tchèque. L'extrait de la fessée publique de la jeune femme était visible sur feu le site "Discipline domestique".

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    1. Merci Bertrand et honte à moi. Je me souviens d'avoir commenté ce film, il y a bien d'années sur un autre blog. Enfin, ma mémoire cinématographique est quasi inexistante...

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    2. Bonjour Isabelle,

      Mais ne vous excusez nullement !! Chacun/e peut avoir des trous de mémoire... Et puis votre prose est tellement prolifique (je flatte un peu : ça restimule l'égo et donne à se surpasser... Rires)qu'il serait difficile de se souvenir précisément de chaque texte et commentaire.
      Même moi, je ne me souvenais plus que vous aviez commenté cet extrait. Peut-être sur votre Blog précédent. Comme le temps passe.
      Mac-Miche

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    3. Bonjour Isabelle,

      J'avais lu dans le magazine "L"Echo des savanes" un mini dossier (vers 1998-2002 ) sur les "bienfaits" de la fessée . Entre autre le témoignage d'un célèbre maitre fesseur exerçant dans la Capitale qui rapportait avoir eu des dames qui s'endormaient littéralement sur ses genoux pendant une séance de fessage. Son nom m'échappe... Il expliquait cet état par le fait que la douleur produisait un relachement musculaire au bout d'un certain temps et cela se transformait progressivement en somnolence.
      Remarquez : très pratique : sur le mode publicitaire des années 1950-60 : avec voix off :
      -"Mesdames, peur d'une nuit blanche ? Messieurs, encore un sommeil agité ? Vous ne trouvez plus le sommeil ? Alors une seule solution : demandez à votre conjoint de vous fesser:
      Avec la bonne fessée avant le coucher ? Inutile de prendre vos cachets !
      Avec la bonne fessée, sommeil garanti et nuit reposée !
      Avec la fessée : et toute la famille est chez Morphée ! "
      Excellente recette non ? Rires.
      Mac-Miche

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    4. Oui, c'était sur mon blog""Autour de la fessée", disparu depuis 5 ans déjà, mais je garde, comme de tout mes écrits anciens des copies.

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    5. Alors ce monsieur allait peut-être d'un train très doux avec bon nombre de petits attouchements. Car quand je vois ce qui se fait actuellement, je doute que l'on puisse s'endormir tranquillement. mais il est vrai, du moins pour moi que je dors très bien après une bonne fessée... sans excès toutefois!

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  2. Bonsoir Isabelle et Mr Bertrand,

    Je me doutais qu'il s'agissait d'un film de l'ex-Europe de l'Est. Mais je ne me souvenais plus du titre. Que je ne pourrais pas vous traduire, ne connaissant pas la langue tchèque. Pour la date, je le situerais entre 1960 et 1965. Sans en être certain. C'est vrai que l'ex-Discipline Domestique avait sa catégorie "la fessée au cinéma". Mais il est toujours en stand-by.
    Merci pour votre perspicacité.
    Mac-Miche.

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  3. Et je doute que ce site reprendra un jour. L'excellent forum était tombée dans le néant et la dernière administratrice a jette l'éponge à force d'entendre de mauvais jeux de mot sans contenu.

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    1. Bonjour Isabelle,

      Le clip de la fausse infirmière/dominatrice m'a bien fait rire. C'est digne d'un sketch. J'aurais bien vu feu ce génial coquin de Benny Hill dans pareille situation. Quoique dans un de ses sketchs, il y a une courte séquence d'une dominatrice tout de cuir vêtue un fouet à la main...En tout cas,excellent. Tous ses "patients" sont surpris ou épouvantés. Un bon moment. Merci.
      De quoi exiger une copie du diplôme de votre IDE. Au cas où...
      Moi qui fait appel quotidiennement à leurs services, aucune ne m'a poursuivi à mon domicile avec le bras armé d'un quelconque martinet.
      L'éthique médicale l'interdit. Et pour cause . Il faut rassurer le patient et non pas l'épouvanter. Sa guérison en dépend.
      Mac-Miche

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    2. Un grand Monsieur ce Benny Hill qui savait faire du sexy sans faire du "cul". Mon homme était fan avec ses amis à la fin des années ... 70, époque où ses images selon lui heurtaient... les bien pensants de l'époque! Enfin la jeune génération qui avait peur des bas et porte-jarretelles.

      Quand aux infirmières coquines, il me semble qu'en suisse il existe un tel service pour les handicapés.

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    3. Bonjour Isabelle,


      Oui, je suis bien d'accord avec votre compagnon. J'étais au Collège quant la TV a commencé à diffuser ses sketchs le Dimanche soir vers 20 heures. C'était entre 1977 et 1980, il me semble. C'était un érotisme coquin mais léger. Et la fin se terminait toujours en course-poursuite avec les personnages de toute la parodie. Inimitable ! En 1999-2002 la TV a rediffusé une partie de la série.
      Benny Hill a animé une séquence de bricolage pour ados dans l'émission "les Visiteurs du Mercredi" mais il ne disait pas un mot.
      Vous avez raison également :
      Dans le journal Le Monde en fin 1990- début 2000, un spécialiste en psychologie avait parlé de la mise en place par le gouvernement suisse d'un service d'infirmières à domicile qui "assistaient ou aidaient " aux relations sexuelles entre personnes handicapées. Un sujet toujours tabou malheureusement. On imagine souvent toutes ces personnes sans vie privée sexuelle. Et pourtant pas facile de concrétiser ses désirs. Je connais le problème de prés dans ma famille.
      Mac-Miche

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    4. Benny Hill c'est mon enfance aussi. Il avait le don de transposer des relations entre adultes d'une manière qui plaît aussi aux enfants. Ma mère, bien que féministe convaincue, ne m'a jamais gâché le côté sexy qui ressort de ces sketch par une morale douteuse de la femme objet. Je pense que c'est une des raisons pourquoi j'ai échappé au fantasme/besoin de soumission qui hante pas mal de dames et messieurs...

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    5. Bonjour Isabelle,

      La femme était plutôt mis en valeur sous une apparence de futilité de figuration. A part quelques mains baladeuses, les hommes étaient souvent les dindons de la farce. Les filles s'en sortaient avec brio. Et les chorégraphies des Hill's Angels, superbes danseuses , gentiment taquinées par ce grand garnement de Benny.
      Et c'est là que résidait toute la réussite de son jeu comique: ne pas se prendre au sérieux et égratigner les consciences un peu trop prudes.
      Il faisait d'une aventure extra-conjugale une vaste rigolade avec jeu de mots et quiproquos à gogo. Un vrai génie dans son domaine : une sorte de Molière de la gaudriole. Très connu dans le monde entier mais plutôt boudé dans son propre pays. Parallèlement, en privé, il s'investissait dans des œuvres de charité
      Au fond, quels faux-c...biiiiiip, ces Rosbifs. Même le Roi de la Pop, feu Mickaël, lui avait rendu hommage. C'est dire. Rires.
      Mac-Miche.

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    6. Bonjour Isabelle,

      Je rectifie le sens de la première phrase de mon commentaire ci-dessus:
      Je voulais dire qu'en dépit d'une apparence de légèreté et de figuration dans les sketchs de Benny Hill, les femmes avaient le beau rôle et la fausse maladresse de notre humoriste préféré les mettaient en valeur. Mais vous l'aviez compris...
      Mc-Miche

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    7. Ne vous en faites pas cher Monsieur Mac-Miche. Je ne suis pas une personne particulièrement pointilleuse sur le moindre mot . Puis l'erreur est humain. Pour ma part Benny Hill était et est une source inépuisable pour comprendre ce qui fait plaisir à mon homme. Je ne suis pas dupe et quand il m'a parlé de ce grand comique j'ai compris le grand enfant, autant dans lui que dans Benny Hill. Alors il m'arrive d'adapter un peu les situations de certains sketch à la maison. Il n' a pas fait le lien de suite. S'ajoute de plus ma propre maladresse qui donne à mes improvisations une note d'humour involontaire...

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    8. Bonjour Isabelle,

      Je pense qu'il y a dans chaque époux, compagnon un peu de l'esprit de ce grand coquin de Benny Hill . Il reste une icône dans son domaine de jeu mi-érotique, mi-comique, A l'image de Chaplin et de Laurel et Hardy qui ont inspiré des générations de comédiens.
      Votre compagnon avait peut-être deviné votre côté espiègle et il a abondé dans ce sens. Du moins je me permet cette hypothèse. Mais l'important est que le plaisir soit partagé à deux !
      Mac-Miche

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    9. Permettez-vous. Rire. Déjà pour ma part j'attribue une grande importance à un compagnon "bon enfant" susceptible à ce genre de séduction. Je me verrais mal avec une version "décomplexé" qui me vanterais les lieux d'échangisme.

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  4. Bonjour Isabelle,

    Oui, c'est juste. Ce site semblait prometteur par son contenu et puis... stop.
    Dommage mais chacun a ses raisons de mettre fin à ses créations.
    Gageons qu'un jour... mais faut pas rêver.
    Mac-Miche

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  5. Enfin ce site à créé pas mal de vocation de blogs. Les textes de Monsieur No étaient d'excellente qualité et je pense que c'est le premier qui parle en France de la discipline domestique en mettant dans ses liens la fameux blog "LLD", loving domstice disciplin" qui n'existe plus.

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  6. À propos de film tchèque il y a un film d'Ivan Passer je crois où il y avait un jeune fonctionnaire des trains de cette morne république démocratique de l'époque qui s'amusait avec une jeune fille, celle ci se déshabillait dans son bureau. Il avait une collection de tampons administratifs et il s'amusait à "tamponner" les fesses de la jeune fille, à la fin elle avait les fesses décorées de petits cercles d'encre. Un très joli film.

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  7. Je ne connais pas le film, cher Monsieur Bertrand, mais je me souviens de l'extrait. Malheureusement il n'est plus sur le net. Ah ces copyrights...

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  8. Hm.. Si mon épouse me fesse en me grondant, le rythme peut être irrégulier. Mais à partir d'un certain moment, elle ne parle plus et adopte un rythme régulier gauche-droite-gauche... Si c'est une "grosse fessée" c'est donc le métronome jusqu'au cul rouge! Et elle re-parle pour la "conclusion".

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  9. J'avoue que pour ma part difficile de me mettre à la place d'une personne qui fessée...techniquement je veux dire. déjà j'ai les mains sensibles et je pense que j'opterais pour un petit paddle en cuir, taille d'une brosse!

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    1. Pesronnellement je trouve les petites strap ou petite tawse très sexy car elles peuvent se révéler particulièremnt cuisantes sans que la Dame ne semble faire le moindre effort. C'est vrai aussi que les doigts nus ont aussi leur charme mais je préfère lorsqu'ils servent à gifler. Souvent une seule claque suffit à remettre les idées en place et les mots ("mets tes mains derrière le dos") autant que le regard permettent de créer un contexte de discipline que je trouve très efficace. Bien qu'elle ne l'ai jamais fait, j'ai toujours un frisson lorsque j'imagine que ma compagne pourrait me gifler en public. Ce serait je crois une bonne manière de montrer qui décide dans le couple et tout lemonde pourrait constater à quel point je redeviens sage et aimant après un tel traitement

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  10. Pour ma part j'ai déjà giflé mon homme en public. Cela n'avait rien d'un jeu érotique. J'étais très en colère. Enfin, il m'est aussi arrivée de gifler d'autres hommes pour m'avoir importunée. Je trouve la gifle excellente pour marquer les limites. Notons que la loi allemande ne considère pas la gifle comme un acte physique, mais comme une simple insulte..

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  11. Oui, je trouve la gifle excellente pour marquer les limites. Contrairement à la fessée, elle peut en général être appliquée sur le champ. Mais plutôt qu'une gifle donnée sous le coup de la colère, je préfère celle qui est infligée après une sèche remontrance du genre "ça suffit" puis le regard qui en dit long et enfin la gifle qui ne surprend pas mais qu'on reçoit sans broncher parce qu'on sait qu'on la mérite. Il y aussi les gifles purement érotiques mais ça, c'est une autre histoire

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  12. Vous connaissez mal mes colères, cher Monsieur Arthur. Rire! Bien évidement je remets d'abord verbalement la personne à sa place et ceci à haute voix. (Enfin avec mon homme c'est un peu différent!) Surtout parce que je souhaite que mon acte soit soit vu et entendu. Je me demande d'ailleurs comment font les dames qui vivent dans les grandes villes et qui se font peloter dans les transports en commun. Rien que l'idée me met en colère...

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    1. Vous avez bien raison de ne pas vous laisser faire, chère Isabelle, et contrairement à ce que l'on dit parfois les colères sont souvent salutaires. Dans le cadre des relations de couple, je trouve les gifles surtout appropriées lorsque le Monsieur lève le ton ou pire qu'il regarde une autre Dame que sa compagne avec un peu trop d'attention. Dans tous les cas, cela me parait sain qu'un Monsieur sache qu'il ne doit pas se permettre certaines choses. L'obligation de s'excuser longtemps et sincèrement me parait aussi primordiale. Et après une bonne gifle, la Dame peut demander à son compagnon d'exprimer son repentir par exemple en s'agenouillant et en lui massant et en lui embrassant les pieds. Le jour où les dames obtiendront cela des messieurs aux mains baladeuses, il sera sans doute plus agréable de prendre les transports mais il y a malheureusement des gens qui ne comprennent pas l'intérêt qu'ils auraient à se conduire comme il faut. Pour eux, la police et la justice s'avèrent sans doute plus efficace que la DD mais ce serait drôle de leur proposer un petit stage "apprenez à réfreiner vos élans machistes avec une éducatrice spécialisée", non ?

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  13. Effectivement mes gifles s'attachent bien souvent à une situation d'un regard de mon homme que j’interprète mal. Toutefois il aime beaucoup ma jalousie. Sinon hors ce contexte, à vrai dire, je trouve mon homme exceptionnel dans son comportement et ses manières. Un exemple et je ne suis pas la seule avec une telle opinion.

    Je pense que la DD est un mode de vie fait pour les personnes « bon enfant », celles qui ne se font jamais remarquer pour un comportement qui relevé des compétences de la police. Des petits gens corrects qui ont choisi le droit chemin, celui qui est moins permissif que celui légalement autorisé. La DD traite en fait les petits écarts du droit chemin. Voila un terrain fructueux pour la discipline...

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  14. Je suis bien entendu d'accord avec vous sur le cadre de la DD qui ne peut se montrer efficace que lorsqu'elle opère sur des personnes motivées et à la recherche d'un comportement en constante amélioration. Elle ne peut effectivement porter que sur des petits défauts. Plutôt que de les tolérer avec le sourire, il s'agit d'agir sur eux de façon ferme mais derrière ces deux attitudes opposées, il a la même bienveillance pour l'autre (chose qui n'est pas possible dès lors qu'il ne s'agit plus de petits défauts mais d'attitudes intolérables). Pour les "grands écarts", la DD ne peut rien mais pour les "petits écarts" comme vous dite fort bien, elle donne des résultats étonnants,avec à la clef le plaisir de progresser en améliorant son comportement. Elle a surtout la faculté de réenchanter le quotidien en transformant des sources d'agacement en jeux ludique et éducatif. Et les deux partenaires apprennent beaucoup : chez nous, Madame apprend à devenir plus exigeante et moi à devenir plus agréable au quotidien. En quelque sorte, la DD laisse de côté ce qui est "vraiment intolérable" et prend ce qui "pourrait être tolérable" pour le redéfinir en "dorénavant intolérable" et c'est à ce moment là que les choses deviennent amusantes

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  15. Je me retrouve bien dans votre expression du réenchantement du quotidien et du « dorénavant intolérable ». Vous avez une jolie vision du travail éducatif qui accompagne la discipline domestique. Cette dernière marche, car il s'agit de faire plaisir à son partenaire, de le combler, de s’adapter à ses désirs. Nous sommes loin de la DD caricaturale qui cherche son bonheur de manière purement... sexuelle. Peut-être la DD est-elle une sorte de quête du couple idéal ?

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  16. Je pense ausis que la DD fonctionne de paire avec une sorte d'idéalisme romantique et/ou amoureux. Quant à l'expression "dorénavant intolérable", je me disais après avoir lu votre texte sur votre autre blog que Marie-Hélène avait su trouver un mot plus juste en qu'alifiant d"inadmissible" le comportement d'Edouard. Elle a imagné le pire (la tromperie dans le couple relève à mon avis de ce qui est "intolérable") et elle porte un regard bienveillant sur l'usage que fait en réalité Edouard des préservatifs. C'est tolérable mais grâce à elle, Edouard va comprendre que c'est "dorénavant inadmissible". Heureux homme qui sait qu'il peut compter sur sa compagne pour édicter des règles strictes et définir la limite entre bon et vilain comportement

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  17. La discipline domestique vit de la subtilité verbale et vous l'avez bien compris cher Arthur. Je trouve qu'il y a quelque chose de très théâtral
    dans un « désormais inadmissible ». C'est la poésie du droit chemin qui ne dépend pas de nos rêveries inspirantes, mais des attentes bien concrètes du partenaire. C'est le ou la partenaire qui détermine le droit chemin et qui veille au moindre écart. C'est un peu un sentiment identique du petit enfant qui ne comprends pas toujours le sens des interdictions, mais qui comprend très bien que les punitions et l’attribution de l'amour dépendent du comportement attendu. Et peut-être le plaisir consiste aussi à faire sien les valeurs de son partenaire.

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