Au
menu cette semaine : La petite phrase qui tue !
Dit-il, mon chéri pur conclure le
sujet. Calme, mais a haute voix. Je sais très bien ce que cela veut
dire. C'est l'équivalent de :
Prépare déjà
tes fesses isabelle !
Jeans ou tailleur, peu importe,
Monsieur m'invitera à me déculotter avant de se consacrer à mon
derrière. Habituellement cela se passe au martinet. Nous vivons en
France et nous tenons à la tradition. Sauf quand il s'agit d'une
faute grave. Dans ce cas nous avons recours à la badine à laquelle
je me présente en costume de naissance.
Par exemple il m'est strictement
interdit de me moquer de mon chéri en public à cause de sa pudeur
exagérée. Hors de question par exemple que je fasse allusion lors
d'un repas entre amis que sous son caleçon ne se trouve pas le
moindre poil. Fesses y compris. Même si d'autres messieurs parlent
sans complexes de leur épilation intégrale. Interdit aussi de
m'étaler sur la bonne, vielle badine encore en usage pendant son
adolescence. Même si c'est lui qui aborde le sujet. La moindre
moquerie se paye sur la peau de mes fesses.
Notons bien que les cas cités ne sont
un secret pour personne dans notre entourage. Monsieur il profite de
sa place de « chef de la maison » pour satisfaire ses
envies urgents de me corriger. Je le vois à la bosse sur son
pantalon. Et rien que ce fait me rend toute guillerette. Mais depuis
peu, il a trouvé un moyen supplémentaire pour me rappeler à
l'ordre. Sans que j'échappe pour autant à ma punition en rentrant.
C'est la petite phrase du haut de mon texte qui calme mes ardeurs :
Nous en
reparlerons à la maison !
Poésie inspirante et ne pas que pour
moi. Visiblement elle fait appel à quelque chose qui se cache au
fond de bien de personnes. Voila qui réveille la fantaisie, le sens
de moquerie aussi. Retour à un stade antérieur... de l'enfance ou
adolescence quand on se faisait gronder devant les copines.
Expression qui va de paire avec la bonne humeur. Il ne me semble pas
un hasard que l'on parle d'une ambiance bon enfant. Bref, Monsieur
brandit la petite phrase comme arme devant notre public.
Ce-soir là, notre hôtesse me regarde
avec un air de plus amusé, style j'en connais une qui dormira sur le
ventre. Puis jugeant un tel dénouement trop absurde, elle ne peut
toutefois résister à la tentation d'ajouter son grain :
Oh,
ça sent le pan-pan cucul. Méfie-toi, isabelle !
Il me semble un acquis que personne
n'envisage ne serait-ce qu'une seconde que mon chéri passe vraiment
à l'action une fois de retour à la maison. Tout le monde croit à
la plaisanterie. C'est vexant je trouve. Comme si je n'étais plus en
âge pour une bonne déculottée. Comme si nous étions des personnes
trop sérieuses pour ce genre « d'activité »...
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
Fesseuse endurante (petit clip)
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerVoilà le genre d'argument "frappant". C'est un peu comme cette "fessée à retardement" que nous promettent nos parents à l'issue d'une bétise rapportée.
On rajouterait presque : "tu vas voir ce soir quant ton père (ou ta mère, dans notre cas) va l'apprendre !... "
De quoi vous flanquer la "colique d'angoisse !"
Mais quant on est un grand garçon, puff, on s'en fiche !
"Et toc !". Rires.
Mac-Miche.
Heureusement le côté angoisse ne fait pas partie de la fessée entre adultes! Du moins quand on dispose d'un compagnon avec un fantasme raisonnable...
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerOh mais j'imagine que Monsieur 183 sait être magnanime et doser sa colère, avec tact et précision tel un musicien accordant à la note près les cordes de son instrument. Et c'est lui qui tient certainement la baguette pour diriger le... concert. L'idée d'une fausse ne lui viendrait même pas à l'esprit. Rires.
Mac-Miche.
Ben oui, plutôt un musicien subtil qui ne tient pas à abîmer son instrument!
RépondreSupprimerEt quel instrument ! Mes aïeux !!!!
RépondreSupprimerLa musique est la forme d'art qui fait toujours vibrer intérieurement. Elle nous "parle" quelque soit son type : pop, rock, variété, chant...
Personnellement, je suis plutôt branché "variété pop' des années 1970 mais surtout 1980. Quelques grands noms du rock aussi. Ah, souvenirs quant tu nous tiens.
Mac-Miche
Nous aussi, nous aimons beaucoup la musique... à écouter. Grace a notre fille nous découvrons ce qui est moderne, notamment ce qui donne envie de danser. Enfin... bien entendu mon homme ne danse pas...rire!
SupprimerBonsoir Isabelle,
RépondreSupprimerQue votre compagnon se rassure : je suis un piètre danseur... Rires.
Et puis comme je le dis souvent à mes nièces qui sont beaucoup plus "dans le vent" que leur vieil oncle : "mais Tonton, lui, il en est resté aux bonnes vieilles années 1980 avec ses clips". Clips qui, d'ailleurs, au final, étaient une découverte pour les jeunes gens que nous étions à l'époque.
Mac-Miche