Au
menu cette semaine :
Un fantasme de gouvernante
Je crois que discipline stricte et
moqueries forment un joli couple. Par le rire se crée un instant
déstressant, juste avant la tempête. Je sais de quoi je parle.
Combien de fois j'ai choppé un fou-rire nerveux devant mon chéri
avec déjà le martinet en main. Lui il reste calme pour me sortir
un :
Rira bien qui
rira le dernier !
Argument qui ne manque pas de véracité.
Cette photo de joyeuses dames me rappelle un texte sur un forum
allemand qui parlait d'une cohabitation entre 4 dames. Faisant partie
d'une génération ayant connus les châtiments corporels, leur vécu
avait visiblement laissé des traces. Par ce fait elles
reproduisaient une structure de discipline domestique dans leur
cohabitation et une entre elles se chargeait de manier le Rohrstock
(la canne) quand besoin y était. Je me suis sentie fortement
inspirée par ma lecture au point d'en parler à mon chéri. Me
connaissant, il ne montra aucun mal pour deviner quel rôle je
m'étais réservée.
Tu seras sévère, mais juste isabelle...
Effectivement, je me vois en celle qui
tient la canne. C'est un instrument qui me fascine et qui
m'impressionne par son sifflement. Un emploi très modéré laisse
néanmoins une sacrée brûlure et de caractéristiques marques sous
forme de doubles stries qui disparaissent en quelques heures. Voila
ma philosophie punitive :
Je
resterai dans un registre plutôt psychologique, en utilisant le coté
« sensationnel » à petite dose.
Ni de fessée qui s'éternise avec moi,
ni des popotins qui ont besoin des jours pour se remettre de leurs
émotions. Par contre je ferai fréquemment appel au coin, au ménage
punitif, à la tenue imposée, aux punitions devant témoin. Il me
manquerait l'ambition de m'imposer par un régime de la terreur et je
me verrais surtout dans un registre de bonne humeur. Bonne humeur
pour qui, ce qui reste à déterminer, mais je retrouverais le plus
dans une ambiance comme sur la photo du départ.
Tu devrais en
parler à tes copines, isabelle !
Celui, là alors, il n'en loupe jamais
une.
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
Toute nue pour la fessée (Petite série gif)
Fessée en plein air (petit clip)
" Je resterai dans un registre plutôt psychologique, en utilisant le coté « sensationnel » à petite dose.
RépondreSupprimerNi de fessée qui s'éternise avec moi, ni des popotins qui ont besoin des jours pour se remettre de leurs émotions"
Nous vous approuvons, Isabelle.
Lorsque nous n'avions pas d'enfant, nous avions une convention simple: toute faute valait fessée, pas d'excuse — s'il le faut attendre la prochaine occasion de discrétion. Bien entendu, l'instrument et la durée doivent être adaptés à la sévérité du problème, et une vilaine crise de colère vaut un popotin rouge et cuisant, que l'on peut d'ailleurs faire admirer au ou à la coupable (touche psychologique).
Comme pour votre photo
https://topnbottom.tumblr.com/post/153102926632
une petite exposition contrastant la peau non marquée, le rouge fessée (mais sans bleus ni traces marquées) et le blanc de la culotte ne peut qu'avoir un effet bénéfique.
Toutefois, comme pour vous, nous ne parlons que de rougeur temporaire et d'une certaine sensibilité du postérieur qui se dissipait au pire en 24h.
Nous pensons toutefois qu'il est bon qu'un conjoint qui a subi une fessée éritée ressente certains tiraillements quelques temps après application.
L'usage d'instruments "familiaux" (brosse, martinet, pantoufle...) rappelle le registre domestique de la correction.
Parmi les autres touches psychologiques: le thermomètre dans le derrière pendant la petite séance de discussion d'avant fessée. Parfois, la purge du ventre, qui doit aussi évacuer la mauvaise humeur.
Nous n'avons hélas jamais concrétisé notre fantasme de punition conjugale devant, voire aidée par une dame plus âgée.
Merci pour ses intéressantes confidences cher Monsieur Pécan. Je pense que le faible pour la fessée de manière raisonnable retrace bien les fantasmes enfantines qui me semblent dans un registre plutôt doux. N'oublions pas aussi que la fessée pratique par les anciennes générations ne se confondait rarement avec la maltraitance. Ajoutons à ceci la poésie des situations géantes, mettant en relief la pudeur, nous sommes bien au milieu des pratiques bon enfant.
Supprimer"N'oublions pas aussi que la fessée pratique par les anciennes générations ne se confondait rarement avec la maltraitance."
SupprimerTout à fait. Ma mère a jadis expliqué que si elle nous avait fessés cul nu c'est parce que cela permettait d'obtenir le résultat (nous faire nous rappeler que nous avions fait une bêtise) avec peu de douleur. De fait, le plus souvent, les fessées étaient courtes et peu fortes, ma mère comptant sur la honte du déculottage. Ce qui ne l'empêchait pas d'augmenter la dose si besoin.
Mais revenons-en aux activités "adultes".
"joutons à ceci la poésie des situations géantes, mettant en relief la pudeur"
Tout à fait, et à ce sujet ma compagne m'a fait l'observation suivante. Tous les actes qui mettent en jeu les parties intimes et donc la pudeur ne sont pas égaux. Par exemple, si je me présente devant elle nu et le membre bien dressé, c'est certes impudique mais valorisant pour moi. Recevoir un doigt dans le devant, voilà bien aussi une activité d'amante. En revanche, présenter les fesses au thermomètre, à la fessée ou au gant de toilette savonné, voilà qui renvoie à un autre registre.
D'une façon générale, même s'il y a des exceptions, le "devant" renvoie une image adulte, le "derrière" une image infantile (ou parfois au contraire perverse).
Bonjour Mr Pecan,
SupprimerJe partage votre avis concernant la fessée reçue de nos parents, guidée par la nécessité de nous faire prendre conscience de notre faute et de leurs conséquences éventuelles. D'où parfois l'intensité de la punition, en fonction du stress parental. Dans la fessée parentale, enfant et parents sont aussi perturbés les uns que les autres par la situation vécue à cet instant.
Et il y a évidemment fessée et fessée. Entre quelques claquées bien senties sur le popotin et une raclée à la ceinture ( cruelle !!!!) il y a une différence. A mon avis. Tout est relatif me direz-vous.
La fessée et le monde médical partage en commun cette sacro-sainte image de la pudeur.
Bien que la fessée ne fasse pas partie aujourd'hui de l'arsenal de thérapies approuvées par la médecine officielle (ah, le fantasme de l'infirmière, ange de guérison... hum...), la visite chez le médecin (homme ou femme) met à mal notre pudeur. En particulier à l'adolescence et surtout quant nos mamans nous y accompagnent (c'était mon cas).
Quant à la seconde partie de votre commentaire, elle m'a fait pensé que, au final, dans chaque homme, cohabitent Tarzan et... Peter Pan. Non ?
Mac-Miche
Pour Monsieur Pécan
SupprimerJe pense que le derrière renvoie à la sexualité infantile, prégénitale qui -il faut le dire - ne manque pas de sensations plaisantes. Ne serait-ce que sur un niveau d'exhibition. Montrer ses fesses nues à la base constitue un grand plaisir pour les petits enfants. Si l'éducation lie fesses et propreté/saleté il y a dévalorisation narcissique et le plaisir de montrer se voile par la honte. Pensons aussi à la constellation « fesses et interdit ». L'enfant n'étant pas dupe, mais trop peu au courant des choses de la vie est alors obligé de trouver un compromis qui se reflète dans les fantasmes de la petite enfance.
Plus tard quand l'enfant comme à cerner la vraie sexualité, ses enjeux et ses possibilités il peut bien évidement trouver certaines situations plus valorisants que d'autres.
Pour Monsieur Mac-Miche
SupprimerIl y a avec grande possibilité des vestiges du petit garçon dans chaque homme adulte, souvent de manière inconsciente. Mais ceci ne se confond pas avec le désir de vouloir rester un petit garçon. C'est ce désir particulier qui distingue Peter Pan des autres hommes. Voila pourquoi il se cache à Neverland, le pays du jamais avec les garçons perdus. Il arrive à combattre le terrible capitaine Hook, mais n'arrive pas à établir une vraie relation avec Wendy qui elle, peut-être vexée retourne dans son monde.
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerAah, le vieux fantasme (usé ?) de la Gouvernante: cette figure féminine, dans le genre (excusez ! ) "vieille fille" , toujours pétrie de bonnes manières et redoutable sur les principes. Du style : "Allons, la révérence, Mesdemoiselles !"
Dans le domaine des rêves, la gouvernante est souvent considérée comme la représentation de l'amour maternel sincère, mais très mal exprimé en raison de la sévérité du personnage.
Notre Isabelle à nouveau drapée dans son redoutable rôle de "Maitresse Isabelle" ? Hou la la !!! Au fait, dois-on vous appeler : Mademoiselle ou Madame. Rires.
Les filles ne manquent jamais, j'imagine, une occasion pour se comparer . De là, à disserter sur leurs popotins rougis... Et elles en rient, en plus... Remarquez: le rire même crispé, chasse l'angoisse. Et détend l'atmosphère. Grand bien leur fasse !
J'imagine bien la scène : vous maniez de concert avec votre compagnon la canne sur le popotin "insolent" (Rires) de vos bonnes copines réunies pour le thé de 16 heures. Quel joli tableau.
Et comme le dit si bien Monsieur 183 : "Rira bien qui rira le dernier". Excellente philosophie.
Mac-Miche.
Pour ma part cher Monsieur Mac-Miche je verrais plutôt dans la gouvernante une variante de la « mauvaise mère », de la belle-mère ou de la marâtre qui incarne non seulement les peurs et craintes enfantines, mais aussi les aspirations sensuelles de l'enfant. La gouvernante détachée de la mère satisfait les premiers élans d'autonomie de l'enfant et livre une solution fiable aux interdits œdipiens. Elle permet ainsi d’établir de jolis scénarios (masturbatoires) tournant - concernant notre sujet - bien entendu autour de cuisantes fessées...
SupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerC'est juste. Par extension, la gouvernante représente tout le côté négatif de l'amour maternel.
On rejoint le conte de Blanche Neige (Grimm), Cendrillon et autres jeunes filles tyrannisées par la seconde épouse de leur Papa. Et leurs insupportables demi-soeurs, cafteuses et prétentieuses. Mais la bonne marraine (figure rassurante et protectrice) est là qui veille au grain...
Les contes pour enfants sont une vaste métaphore simple et soft pour expliquer la vie. Tout comme nos rêves dévoilant à demi-mots les évènements qui peuvent (nous) arriver.
La gouvernante : substitut de la mère dans la relation oedipienne ? Transfert des sensations enfantines ?
À un peu à l'image de la tante dans le fantasme de la fessée.
Dans lequel celle-ci fait preuve de sévérité pour punir son neveu en ne tenant plus compte de son lien de parenté, surtout si elle est la sœur de l'un de ses deux parents. Du style : "Je ne suis pas ta mère, mon p'tit coco !! Alors pas de caprices avec moi ! Ta mère est trop indulgente avec toi ! ...".
De "bons" souvenirs, j'imagine. Rires.
Mac-Miche.
Insistons sur la signification du mot négatif. La gouvernante représente l'amour à caractère sexuel contrairement à l'amour désexualisé qui émane d'une mère responsable et saine. A mon avis les contes de fée retracent les peurs enfantines devant la force et la variété des pulsions qui se manifestent dans l'enfant. Pensez à Perrault qui montre le loup comme un dangereux séducteur et prédateur sexuel, tandis que la version de Grimm reste nettement moins explicite. Pour ma part je ne vois pas vraiment le caractère soft des comptes de fée : Dévoration, empoissonnement, incitations au meurtre etc. Enfin, quant au transfert ne vous perdez pas sur les traces de Baudelaire qui pour échapper à la situation œdipienne et pour maintenir la situation infantile fait de la femme une mère, un être tout puissant en présence duquel l'homme n'est qu'un enfant...
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerJuste. Le côté soft concerne plutôt le premier degré, par exemple, pour le Chaperon Rouge : le loup, prédateur et rival de l'homme, pour le gibier..., a toujours terrifié les populations avec sa meute et ses hurlements. Il a alimenté nombre de contes et légendes (l'Homme-loup/Wolf-Man - la bête du Gévaudan (?)...) mais sa férocité n'était pas fantasmée.
"L'art imite la Nature"! disait un philosophe grec. En Octobre dernier, un magazine en kiosque proposait un dossier sur le côté "caché" des contes de notre jeunesse. Le nom m'échappe (Le Figaro ? L'Histoire ? ).
Messieurs Perrault et la Fontaine étaient contemporains. Et leurs œuvres reflétaient les difficultés sociales de leurs temps. Ainsi "le petit Poucet" fut écrit à l'époque de grande famines sous le règne de Louis XIV...
Quant à Baudelaire, je n'ai jamais lu une seule ligne des ses œuvres. J'ignorais ses "tourments" en rapport avec les femmes.
Ce n'était pas mon livre de chevet. Je l'avoue.
Mac-Miche