Au
menu cette semaine :Un geste quasi inné...
Bien que je consulte quasi
machinalement à chaque fois que passe devant une glace mon reflet,
déjà pour vérifier l'état de mon maquillage qui n'est pas
permanent, les choses sont toutes autres après une fessée. Ayant
perdu la face, c'est mon derrière qui devient cible de ma curiosité
et à laquelle se mêle un certaine volupté. Ce soupçon de honte
qu'éprouve la vilaine fille qui reçoit encore la fessée et qui
n'ose pas en parler à ses copines de peur de s'attirer les
moqueries. Le fait d'être adulte et même une certaine entrée de la
fessée dans les mœurs n'y change rien. Parler de ce qui est censé
du vrai punitif n'est pas une affaire aisée. Que dire d'ailleurs :
Je
suis corrigée à chaque fois que je me montre trop insolente...
Il
doit avoir du travail avec toi, ton homme, isabelle...
Situation qui retrace les non-dits d'un
autre âge que mon homme a encore connu à l'adolescence. En fait,
personne n'aimait se vanter à cette époque de ce qui lui arrivait
dans certaines circonstances. Par ce fait mon chéri sait exactement
ce qui se passe en moi après une correction.
Je trouve que
la fessée te rend beaucoup plus modeste, isabelle !
Effectivement, surtout que dans un
contexte entre adultes, il est possible d'ajouter une petite note
sadique. Comme l'autre matin quand j'ai reçu une correction grand
format, habillée seulement de longues chaussettes blanches et de
ballerines. Pour mieux me faire passer mes caprices... de gamine.
Déjà je trouve une telle tenue quelque peu ridicule, indigne de ma
position de femme adulte, mais en plus, une fois mon châtiment
corporel effectué, il reste un plus ou moins long moment de passage
au coin pour montrer...
...ce qui
arrive quand on est pas sage !
Mon chéri savoure les mots et profite
de l'occasion pour se payer ma tête, activité qui habituellement
m'est réservée envers lui. Le pauvre, il n'a pas la vie facile avec
moi et notre rituel sert à équilibrer un peu mes abus.
Si tu pouvais
te voir, isabelle...
Justement je ne peux pas, je ne suis
pas contorsionniste et d'où cette féroce envie de pouvoir enfin
sortir de mon coin pour courir vers un glace pour me regarder. Le
tout devant les yeux de mon homme qui mine de rien ne perds jamais
une miette.
T'as pas la
même démarche que d'habitude, isabelle...
Là il me cherche vraiment. Il sait
pertinemment que je me sens pas à l'aise en ballerines. Passons,
vite, vite mon shoot de narcissisme par le biais d'une glace. Subitement
plus de honte, seulement un émerveillent pour mon popotin joliment
strié. Comme il sait bien manier le martinet, mon homme. Comme
j'aime me noyer dans mon reflet. Persiste encore une délicate
brûlure qui donne à ce que je vois une autre dimension, un autre
sentiment.
Vanité
quand tu nous tiens !
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
Ne manque pas de sensualité
(petite série)
Rappel à l'ordre
(petite série)
Bonsoir Isabelle,
RépondreSupprimerEn lisant cette bribe de phrase :"...habillée seulement de longues chaussettes blanches et de ballerines..." : cela m'a fait penser à cette expression populaire connue : "flanquer une danse " : s'agissant de corriger une personne pour son mauvais comportement.
D'où le rapport " chaussettes longues = collant et ballerines = danse. Enfin, tout cela est imagé au départ. Mais prévoyez tout de même l'Arnica.
Mac-Miche.
Je ne connaissais pas cette jolie expression. Voila, parler fessée est fort instructif... rire! Pas besoin d'arnica chez nous, j'aime beaucoup la sensation de fesses brûlantes.
SupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerVotre silence nous inquiète ! Seriez-vous souffrante ?
Il est vrai que la grippe commence ça et là à se faire sentir.
Mais c'est aussi l'avant-Noël et il faut songer aux cadeaux La course aux jouets, en somme. Le vieux monsieur au traineau ramasse déjà les commandes.Faudra que les lutins s'activent à l'usine !!
Vous avez passé l'âge de faire la liste des cadeaux au bon Papa Noël, j'imagine... Lui et sa formule coutumière classique usée jusqu'à la corde : "Alors ? On a été sage cette année ?".
Que de bons souvenirs...
Mac-Miche
Merci de vous soucier de ma santé, cher Monsieur Mac-Miche. Non, je ne suis pas malade, mais débordée par la vie courante. D'habitude j'écris très vite, mais là, cette semaine, impossible de me trouver une petite heure. Il y a grand risque que cette situation perdure aussi la semaine prochaine et ceci malgré la fait que le père Noèl passera cette année ses commandes par le net. Ceci dit, moi je suis toujours très sage...
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerMais je vous imagine toujours sage !!! Rires. Et même un peu angoissée à l'idée que le bon Papa Noël ait oublié votre cadeau !!!
Vous commandez par la Toile et c'est parfois très pratique surtout quant on connaît les goûts de chacun. Je me partage entre VPC et boutiques. Alors bon shopping !!!
Mac-Miche
Pour les cadeaux je compte sur mon homme. C'est une valeur sure et il fera un excellent père Noël!
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerMais j'imagine que vous feriez une "fiancée du Papa Noël" très réussie, et très crédible. Faisons confiance à votre charme et votre élégance coutumière. Une assistante espiègle et insolente ? Voilà qui délasserait quelques minutes le vieux Monsieur au traineau. Mais ménagez-le : pensez donc, à son âge et avec ses rhumatismes... Rires.
"C'est la belle nuit de Noël - la neige étend son manteau blanc - les yeux levés vers le ciel- A genoux, les petits enfants..." : il s'agit des premières paroles de "Petit Papa Noël" chanté par Tino Rossi en 1961. J'ai encore le petit vinyle 45 tours ! Beau souvenir... Tenez : ce disque est encore vendu à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires chaque année. Indémodable !!!! Rires.
Mac-Miche
Ma petite chante très bien "Petit Papa Noël" et ceci depuis ses trois ans. Enfin nous sommes très classiques. Quand à mon chéri papa noël, ben oui il a des rhumatismes et comme il dit, rien de mieux pour échauffer ses articulations que de me donner une bonne fessée.
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerIl faudra que j'apprenne cette chanson magique à mon petit-neveu et sa sœur... Le classique, y a que cela de vrai. Universel, indémodable, rassurant !
Je plaisantais gentiment sur les petits soucis d'arthrose (?) de votre compagnon et... je n'étais pas vraiment loin de la vérité. Mais il a raison: quelques mouvements réguliers et dosés permettent de "dégripper" les rouages et relancer la machine... à fesser ! Rires. Mes pensées l'accompagnent dans l'effort. Et vous aussi naturellement. Cela va de soi. Soyons galant. Of course !
(Mais... mais j'y pense: soyez vigilante : le méchant Père Fouettard pourrait nous entendre. Qui sait...Mais une grande fille sage comme vous ne craint rien.)
Mac-Miche.
Ne sous-estimons pas la poésie du père-fouettard. Imaginons un dame toute seule qui subitement reçoit une telle visite inespérée...
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerOui, imaginons la scène... le Père Fouettard redresseur des tords !!! Autre figure mythique de la fête de Noël !
Mes cousins d'Alsace me racontaient son passage dans les écoles primaires, accompagné de Saint Nicolas pour le 6 Décembre.
Mais quel effet produit-il sur les adultes ? Ont-ils été sages toute l'année, eux aussi ? Hum, faudrait voir... A défaut, ça va chauuuuuuffer !!!! Rires.
Je pense que la fantaisie enfantine scinde souvent des personnages en version gentille, bienveillante et en personnage menaçant et inquiétant, d'où le besoin d'un père Noël et un père fouettard. Ce qui est menaçant c'est le monde pulsionnel que l'enfant n'arrive pas à cerner correctement à cause de son immaturité physique. Toutefois il y a un changement qui opère à l'adolescence. Le père fouettard prend ouvertement allure d'une tentation charnelle qui contient déjà un châtiment sexualisé, la fessée. Voila qui donne un personnage comme le Krampus que l'on pourrait comprendre comme une fantaisie masturbatoire sous forme caricaturale qui frappe à la porte de la dame célibataire. Voila ma vision de l'effet sur l'adulte...
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerQuant on recherche sur internet des illustrations du personnage de Krampus, on trouve des êtres plutôt disgracieux qui se rapprochent plus du dieu grec Pan que d'un personnage à forme humaine. D'ailleurs, comme pour renforcer le côté "culpabilisateur" du contexte, du genre "mauvais génie qui murmure à l'oreille", il ressemble à une sorte de diable, avec cornes et pieds fourchus. "Le diable est dans le détail" dit-on. Rires.
Je me demande pourquoi lui avoir donné cette apparence.
Mais c'est pour des raisons à la fois culturelles et religieuses, j'imagine. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Au final, la logique des enfants se rapproche de la doctrine de Mani qui séparait le monde dans une dualité toujours opposée l'une à l'autre. Logique simple et rassurante ?
Mac-Miche.
Je ne suis pas une spécialiste de la mythologie. Je n'ai qu'une petite connaissance anecdotique à ce sujet. Par exemple je me souviens que Plutarch, sorte de Stephane Bern du premier siècle, parle de la mort de Pan. Ceci dit je pense personnellement que le Krampus symbolise le côté animal de l'homme avec un grand H. Je publierai ce soir un lien vers un article qui met en relief l'historique du père fouettard.
RépondreSupprimerBonsoir Isabelle,
RépondreSupprimerSamedi dernier, la chaine France 5 diffusait une série: les Dieux mythiques. Et elle évoquait le dieu Pan, très souvent symbolisé par sa fameuse flûte en roseau (appelée "Syrinx") qui fut engendré par le dieu Hermès ( "Mercure" romain ) et qui épouvanta sa nourrice !!! Bref.
Pour les anciens Grecs, il symbolisait la Nature et sa force et sa rudesse.
Au début de notre ère, l'Eglise qui voulait bannir les anciens cultes dits "païens" en fit le représentant par sa personnalité du Prince des Ténèbres. Presque le profil du coupable idéal !
Le côté animal de l'Homme : c'est très juste. Et qui chez certains toquent à la porte des convenances et de la raison.
Un peu comme le héros à double face de Stevenson : le docteur Jekyll : une dualité en permanente opposition.
Et le Père Fouettard... qui a épouvanté beaucoup d'enfants dans les générations précédentes.
Mac-Miche.
Le père fouettard était encore bien présent dans la génération de mon homme. Seulement ni lui, ni ses copains avaient peur de lui... Rire!
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerC'était juste une sorte de Croquemitaine destiné à effrayer les enfants, en particulier les garnements et les paresseux.
J'imagine bien la réaction d'hilarité général du style :
"L'Père Fouettard ? Pufff ! Même pas peur !! ".
Mac-Miche