T'as le vice
dans la peau, isabelle !
Voila qui me fait rire. A croire que
certains hommes (car le mien n'est pas vraiment un original en
matière de fantasmes ; gare à mes fesses!) cherchent de le faire partir en tapant sur les fesses de leur dame. Enfin, mon chéri serait malheureux
comme tout de me retrouver sans mes vices. Elle serait ennuyeuse sa
vie sans mes exubérants élans de le détourner du droit chemin.
Notons le charme sous-entendu de certaines constellations de
fessée...
...qui
expriment le désir par son contraire !
Quand les deux personnes sont sur la
même longueur d'onde fantasmatique rien de plus facile (et de plus
jouissif surtout!) que de s'accorder d'une manière dont la
quintessence échappe à ceux qui s'accrochent au discours de la
surface. Alors pour éviter de fâcheuses et inutiles divergences
avec son entourage, mieux vaut de garder un discours discipline
domestique qui donne des frissons pour soi.
Pour ma part quand je montre trop
d’initiative (voilà le contenu caché du mot « vice »)
se réveille quasi systématiquement mon besoin de punition. Non, une fille sage ne se vêtit pas de
jupes très courtes et de chemisiers avec un décolleté débordant
avant de se glisser sous le bureau de son chéri... enfin, je ne vais
pas faire un dessin, mais j'adore la situation. Par conséquence il
me plaît quand Monsieur 183 se pose comme défenseur de la morale et
de toute forme de débauche. En m’appliquant une fessée sans abus
qui a le mérite de me débarrasse de ma métaphysique
culpabilisante. Parfois même une véritable fessée punitive selon
la situation. En fait il est très jovial envers le harcèlement en
privée. Par contre il manque de l'humour quand je le « provoque
« en public, non pas par des jeux de mots ou autres
gamineries, mais par un langage du corps qui lui fait un effet qu'il
ne saurait cacher.
Enfin,
une bonne fessée punitive ne me fait pas peur !
Il n'est ni un obsédé de la
performance, ni une brute. Pour ma part j'aime les deux variantes,
car au fond il est captivé... par moi, par ma petite personne, par
mon fessier, par mes ficelles qui je tire. Et j'adore quand il se
montre à la hauteur de mon vice. J'aime ses côtés sadiques,
style :
Gleich gibts
tüchtig was auf den Arsch, isabelle !
(Dans un instant tu va sentir tes
fesses!) Utilisant des phrases chargées d'émotion dans ma langue
maternelle en recourant parfois aux gros mots gentillets. Frisson
garanti pour moi qui trouve certains gros mots terriblement virils
dans la bouche d'un homme. Et comme d'habitude, le contexte
psychologique emporte chez nous sur le traitement de mes fesses.
C'est un peu comme les jeux sous la table. C'est le fait que monsieur
sait s'y prendre affectivement avec moi qui me donne envie de me
montrer vilaine.
Bonjour Isabelle
RépondreSupprimerMais on vous aime bien comme vous êtes !!! Pourquoi votre compagnon s'échinerait-il, pour de rire (?), à corriger votre comportement qui au fond fait votre charme. C'est en quelque sorte le sel de votre quotidien. Mais personne n'est dupe. Pour le plus grand plaisir de chacun ...
Les menaces en VO font toujours leur effet sur le ou la coupable. Et assorties d'expression éhontées, elles confinent à un certain comique de situation. Rires. L'emballage des mots semble parfois plus fort que le contenu des actions.
Mac-Miche.
Je suis bien d'accord avec vous sur l'importance des mots. La fessée est un fantasme par excellence qui érotise le vocabulaire et parfois bien heureusement le mot se substitue à l'action, sinon mes fesses seraient dans un piteux état, ce qui n'est pas le but chez nous.
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