Décomplexons
nous !
Il ne s'agit bien évidement pas d'une
généralité, mais concernant ceux et celles enclins à notre sujet
unfond de vérité ne manque pas. Autant pour celui qui
aime appliquer et qui se trouve régulièrement avec une main qui le
démange sacrément que pour celle qui se languit d'un fessier
brûlant par une série de sonores claques. Pas besoin de rentre dans
les détails, dans les motivations les plus intimes, je pense que
notre petite phrase se présente comme un excellent consensus dans
notre communauté.
D'ailleurs
j'ai déjà lu des posts de personnes en mal de pratiquer et qui par
ce fait manquent la joie de vivre.
Par contre pas de trace de « blues »
(selon leurs écrits!) chez ceux qui arrivent à vivre leur passion
sur une base régulière et qui communiquons leur enthousiasme. On peut se poser la question si la
fessée serait - comme prétendu récemment - une orientation
sexuelle à part entière. Ce qui enlèverait cette « odeur »
de perversion qui colle encore à cette pratique. Passons sur les
personnes qui -peut-être à cause d'une sensibilité particulière
ou un vécu malheureux considèrent la fessée, comme un acte de
violence. Visiblement, même avec un consentement entre les
partenaires, on ne peut pas plaire à tout le monde.
Voila
pourquoi Il me semble important de déculpabiliser les personnes
ayant un penchant pour la fessée.
Je parle là de la culpabilité sociale
et non pas de certaines culpabilités « raison sine quoi non »
qui donnent leur saveur aux mises en scène dans lesquels il s'agit
d'avoir...
… mérité
sa fessée !
Bref souhaitons que dans un avenir
proche, comme le prédisait Freud pour notre siècle, que la fessée
fasse partie de ces fantasmes « prégénitaux » qui se
libéralisent et qui rentrons dans les mœurs. A mon avis il savait bien de quoi il
parlait. Car en lisant les résumés d'analyses ou commentaires
d'analyse, je suis toujours étonnée de la présence de notre sujet.
A croire - encore selon Freud - qu'il s'agit d'un fantasme
originaire...
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerEt si la fessée découlait du "Péché originel". Eve propose à Adam de croquer la pomme de la Connaissance. Et pan ! Une fessée sur le popotin de la première femme du Jardin d'Eden. Réponse du berger à la bergère : du style :
- Maiiiis ! - Y'a pas de mais ! Pan ! une deuxième !...
De quoi encourir les foudres célestes de l'Eternel !!
(J'aime bien l'illustration du récit : Blonde jeune femme à lunettes. le Classique ! Toujours lui. Hou, la vilaine fille qui est fessée par son Pôpa !! - Oh, no spanking, my Daddy Darling ! I'am too old !! Pleaaaaaaase ! Oh my God ! I promise !!...)
Vous connaissez mon goût pour les dialogues de style théâtre. Rires.)
Mac-Miche
Je ne suis pas une spécialiste du péché originel et à vrai dire quand il y a quelque part une pomme (connaissance) à croquer je vais y aller pour la goûter et éventuellement la partager.C'est un peu le principe de mon blog aussi.
SupprimerPar contre je me suis rendre compte qu'en matière de fantasmes humaines le nombre de messieurs qui tiennent un discours du type: Ne cherche pas à comprendre et laisse toi faire... et cela marche avec pas mal de filles!
Bonjour Isabelle,
SupprimerL'idée du "péché originel" m'est venue par rapport à votre référence à ce bon Dr Freud (il semble à la base de bien des théories sur l'esprit humain).
Originale votre définition de votre Blog : une pomme à croquer ! Serait-il... paradisiaque ? Rires.
Mon père me dit encore parfois: " Fiston, dans l'Armée, chercher à comprendre, c'est désobéir !".
Philosophe, mon pôpa !
A méditer. En tous cas, merci pour l'info, Isabelle.
Mac-Miche.
Loin de moi de contredire votre père. Concernant l'armée je lui donne entièrement raison. En gros il faut "comprendre" les domaines où il y a à comprendre et où il n'y arien à comprendre. Devise hautement importante pour l'école d'ailleurs, de bien faire comprendre à un enfant où il faut accepter ce qu'il apprend et où se trouve la place pour sa créativité.
SupprimerEnfin traduisons "originel" chez Freud par...basique! La religion et la morale n'étaient pas ses affaires.
Bonsoir Isabelle,
RépondreSupprimerTout dépend des personnes et de l'importance qu'elles attachent à leurs désirs.
Pour certaines, une journée sans avoir obtenu LEUR fessée n'est pas une bonne journée. C'est quelque chose qui manque à leur épanouissement quotidien. Comme d'autre ont besoin d'avoir recours aux substances et autres dérivatifs pour "se sentir en pleine forme" et bien débuter leur journée ou la conclure. Mais si cela peut leur apporter un bien-être sans que cela nuise à la bonne marche du ménage, alors, pourquoi pas ?
Le fait que la fessée soit étiquetée comme activité perverse vient peut-être du fait qu'elle s'applique sur la seule partie dite "honteuse" de notre anatomie. Et souvent tout ce qu'y réfère "sent mauvais" (sans jeu de mots).
De plus, au Moyen-Age, les plaisirs en référence au postérieur étaient considérés "contre-nature" et donc condamnables pour l'Eglise. En revanche, dans les classes dirigeantes et de pouvoir, j'imagine qu'il en était autrement. Chacun avait ses règles de jeu. Enfin, tout cela est hypothétique.
Mac-Miche.
Il me semble que la perversion comme concept concernnant une activité sexuelle apparaît vers le siècle les lumières qui dans une immense surestimation de l'esprit et de la mature humaine croit pourvoir éditer un fonctionnement "normal" de l'être humain, tandis que de nos jours seul un certain milieu populaire tient encore à de telles notions..
SupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerBien sûr: la France des Lumières où l'explicable doit éclairer et détrôner la superstition. Du coup, on balaye bien des concepts et des préjugés. Arme à double tranchant : bénéfique et dangereuse.
Un peu à l'image des champignons : Bolet commun ou Amanite : poison et ... contre-poison.
(En cuisine, les champignons ne sont pas mes mets préférés).
Mac-miche.
Les "lumières" avaient déjà le savoir et la méthode pour mettre justement de la lumière dans ce qui nous entoure. Seulement elles manquaient d'une méthode pour mettre lumière pour ce qui est obscure en nous.
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