Merci Isabelle. Et n'oubliez pas de célébrer la plus belle fête jamais inventée : la fête de nos Mamans, La première des femmes de notre existence. Merci Maman ! Mac-Miche.
Vous m'enlevez les mots de la bouche. Rires. C'est bien connu : la main qui caresse, qui effleure, qui retient est aussi celle qui punit et qui console. L'amour d'une Maman est entier et universel. "Dans chaque foyer heureux, il y a toujours une Mère oublieuse de soi". (Hervé Bazin - l'auteur du roman "Vipère au poing" porté à l'écran en 1972 avec l'actrice Alice Sapritch dans le rôle de Madame Rouzeau, et en 2006 (?) avec Catherine Frot). D'ailleurs, dans sa carrière d'actrice, Alice Sapritch a endossé deux fois le rôle de femme au caractère acariâtre : "Un bon petit diable" (1983) de J-C Brialy et "Vipère au poing " en 1972. Mac-Miche.
Enfin Monsieur Mac-Miche, ne tachons pas la fêtes des mères avec l'évocation des livres/films qui ont pour sujet la mère abusive dans toute sa splendeur. L'amour envers son enfant est structurant seulement à mon avis quand il n'est pas étouffant, voire invalidant...
C'est juste. Je rectifie ma citation de Hervé Bazin : "Partout où il y a un foyer heureux, il y a toujours une Mère oublieuse de soi". Très important. Mon évocation ciné était peut-être mal-venue... Malheureusement, la "mère négative" existe encore bel et bien. La presse nous le relate encore de temps à temps. Mac-Miche.
Pas de problème ! Qu'à cela ne tienne : retenons seulement la belle citation de Hervé Bazin. Elle traduit bien à mon avis le bonheur dans une famille. La Maman reste et restera toujours le pivôt, le phare dans la brume des tourments du quotidien. Mac-Miche.
Ah Monsieur Mac-Miche si les mères "négatives" se limitaient seulement aux aux faits divers, les monde serait un paradis. Pas besoin d'aller à la maltraitance ou autre faits encore plus sordides, la mère abusive (et le père abusif) sévit partout, au quotidien. C'est celle qui sabote la confiance en soi de l'enfant, qui sabote ses initiatives, qui empêche son indépendance.
De l'autre côté cette phrase d'Hervé Bazin me fait penser à une phrase du féminisme dans le bon sens: Je suis une mère et non pas une source de satisfaction. Elle m'évoque également la base des des relations domination/soumission. Le petit tyran et futur dominateur qui souhaite sa mère soumise à ses caprices fantasmatiques. Allez un peu sur les sites en ce sens et vous verrez bien sous la dénomination "don de soi" que toute soumise n'est rien d'autres qu'une extension d'un "fantasme maternel"...
C'est vrai ce que vous dites, les dominateurs ont souvent été dans leur enfance des petits tyrans dont on satisfaisait tous les caprices. En grandissant (sf peut-être les dictateurs, les fous) ils se sont adaptés à la réalité dans leur vie sociale, mais ils reconstituent en privé le paradis de leur enfance autoritaire et capricieuse.
Personnellement, je continue encore aujourd'hui à sublimer par le dessin mon monde irrationnel car révolu d'une certaine manière. Gamin, j'étais souvent dans l'attente vis à vis de mon père et de ma mère qui se partageait entre le domestique et ma santé, en particulier. J'étais un garçon calme, discret, obéissant et assez rêveur. Aidé en cela par une très mauvaise santé qui m'obligeait souvent à rester à l'intérieur. J'ai pris l'habitude de vivre en solitaire dans mon monde, dirais-je, ma mère étant accaparée par la sphère domestique et de temps en temps par mes demandes, assez rares, je dois le dire. Avec le recul du temps, j'aurais pu prendre prétexte de ma santé pour faire des caprices et devenir exigeant. Mais ce n'était pas dans mon tempérament et puis c'était à une époque où l'entente entre mes parents n'était pas vraiment au beau fixe. Je ne voulais donc pas compliquer la situation. Certains signes ne trompent pas. On dit souvent : "oh ce sont des enfants: ils ne comprennent pas". C'est à moitié juste. Ils sont bien conscients de la dispute : c'est parfois la raison de celle-ci qui leur échappent : en sont-ils la cause ? Et pourquoi ? Bref. Parfois compliquées, nos vertes années.... Mac-Miche
Evidemment les enfants comprennent très tôt ce qui se passe autour d'eux. Seulement je ne tiens pas un blog sur les traumatismes de la petite enfance, car il faut une qualification pour pouvoir s'exprimer quand on empiète sur le terrain médical de la souffrance psychologique...
Vous avez raison. Parfois je m'égare avec mes souvenirs personnels. Revenons au sujet qui nous occupe et nous réunit. Mais cette première étape de notre vie nous marque parfois de manière indélébile. Mac-Miche.
Wahou !!! Je ne voyais pas l'abnégation féminine sous cet angle. Il est vrai que je vois parfois les femmes dans leur majorité au travers du prisme maternel. Pour moi, femme et maternité sont intimement liées. Reliquat de mon éducation juvénile, certainement. On n'oublie jamais son éducation... De plus ma vie s'est compliquée dès la naissance avec cette s.... de maladie chronique. Et cela à obliger ma maman à se montrer très protectrice avec moi. Il y a un demi-siècle les connaissances scientifiques sur elle (la Mucoviscidose)étaient beaucoup moins étendues qu'aujourd'hui. Ma Maman était une femme très nerveuse, très active dans son foyer et très angoissée et elle m'a transmis cette angoisse... A l'inverse, la source de satisfaction pour certaines femmes ne serait- elle pas cet "épanouissement dans son rôle de mère" ? Un rôle de Mère-poule aurait rajouté ma bonne maman. Un élément supplémentaire dans ma situation : le fait que mon père travaillait en horaires décalés. Ce qui incombait à ma maman la responsabilité de l'autorité parentale. Question autorité , ma mère aimait bien être toujours obéie et elle ne tolérait pas d'être contredite. Personnellement, j'étais effrayé à l'idée de perdre l'amour maternel et j'étais donc un garçon obéissant (d'autres diront : fayot mais bon... Jaloux ?) même si ma bonne Maman m'a fessé sur ses genoux quelquefois. Ma mère faisait partie de l'ancienne génération née avant guerre pour laquelle les femmes se consacraient majoritairement à leur petite famille. Cependant, elle a d'abord travaillé (couturière en maison de confection de prêt-à-porter) jusqu'à la naissance de son deuxième enfant. Le dilemme de beaucoup de jeunes femmes encore aujourd'hui : travailler ou pouponner ??? Mac-Miche
Je me souviens de ce que ma Maman, née avant guerre, m'avait dit dans une conversation: "les femmes ne sont pas assez protégées et aidées". Je pense qu'elle n'avait pas tort, au regard de ce qu'elles vivent parfois au quotidien. Je ne veux juger personne. Nous sommes tous différents et bien malin celui qui saura trouver le juste milieu pour éviter la confrontation permanente. Sinon, cela devient vite invivable. Heureusement que les femmes d'aujourd'hui, surtout en pays developpés, peuvent choisir leur vie personnelle et professionnelle. Et c'est tant mieux, dans certains cas. Il est bien dommage d'arriver au bord du précipice pour se rendre compte que la voie est sans issue... Mac-Miche.
Cher Monsieur Mac-Miche, je suis une adepte du sauvons-nous nous-mêmes.Il n'existe pas d'obscur "on" qui aide ou protège les femmes, à moins que les dames attendent leur salut de la gente masculine ce qui parfaitement contraire aux idées féministes....
Bonsoir à vous tous...
RépondreSupprimerMerci Isabelle. Et n'oubliez pas de célébrer la plus belle fête jamais inventée : la fête de nos Mamans, La première des femmes de notre existence. Merci Maman !
Mac-Miche.
C'est aussi souvent celle qui nous fait découvrir la fessée.
RépondreSupprimerBelle observation, Monsieur Bertrand!
SupprimerBonsoir Mr Bertrand,
RépondreSupprimerVous m'enlevez les mots de la bouche. Rires.
C'est bien connu : la main qui caresse, qui effleure, qui retient est aussi celle qui punit et qui console.
L'amour d'une Maman est entier et universel.
"Dans chaque foyer heureux, il y a toujours une Mère oublieuse de soi". (Hervé Bazin - l'auteur du roman "Vipère au poing" porté à l'écran en 1972 avec l'actrice Alice Sapritch dans le rôle de Madame Rouzeau, et en 2006 (?) avec Catherine Frot). D'ailleurs, dans sa carrière d'actrice, Alice Sapritch a endossé deux fois le rôle de femme au caractère acariâtre : "Un bon petit diable" (1983) de J-C Brialy et "Vipère au poing " en 1972.
Mac-Miche.
Enfin Monsieur Mac-Miche, ne tachons pas la fêtes des mères avec l'évocation des livres/films qui ont pour sujet la mère abusive dans toute sa splendeur. L'amour envers son enfant est structurant seulement à mon avis quand il n'est pas étouffant, voire invalidant...
RépondreSupprimerBonsoir Isabelle,
SupprimerC'est juste. Je rectifie ma citation de Hervé Bazin :
"Partout où il y a un foyer heureux, il y a toujours une Mère oublieuse de soi". Très important.
Mon évocation ciné était peut-être mal-venue...
Malheureusement, la "mère négative" existe encore bel et bien. La presse nous le relate encore de temps à temps.
Mac-Miche.
Bonsoir Isabelle,
SupprimerPas de problème !
Qu'à cela ne tienne : retenons seulement la belle citation de Hervé Bazin. Elle traduit bien à mon avis le bonheur dans une famille. La Maman reste et restera toujours le pivôt, le phare dans la brume des tourments du quotidien.
Mac-Miche.
Ah Monsieur Mac-Miche si les mères "négatives" se limitaient seulement aux aux faits divers, les monde serait un paradis. Pas besoin d'aller à la maltraitance ou autre faits encore plus sordides, la mère abusive (et le père abusif) sévit partout, au quotidien. C'est celle qui sabote la confiance en soi de l'enfant, qui sabote ses initiatives, qui empêche son indépendance.
RépondreSupprimerDe l'autre côté cette phrase d'Hervé Bazin me fait penser à une phrase du féminisme dans le bon sens: Je suis une mère et non pas une source de satisfaction. Elle m'évoque également la base des des relations domination/soumission. Le petit tyran et futur dominateur qui souhaite sa mère soumise à ses caprices fantasmatiques. Allez un peu sur les sites en ce sens et vous verrez bien sous la dénomination "don de soi" que toute soumise n'est rien d'autres qu'une extension d'un "fantasme maternel"...
C'est vrai ce que vous dites, les dominateurs ont souvent été dans leur enfance des petits tyrans dont on satisfaisait tous les caprices. En grandissant (sf peut-être les dictateurs, les fous) ils se sont adaptés à la réalité dans leur vie sociale, mais ils reconstituent en privé le paradis de leur enfance autoritaire et capricieuse.
SupprimerJustement, le paradis de l'enfance continue à vivre dans notre irrationalité, mais dois s’accommoder à la génitalité.
SupprimerEn général on s'en accommode assez bien :-)
SupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerPersonnellement, je continue encore aujourd'hui à sublimer par le dessin mon monde irrationnel car révolu d'une certaine manière.
Gamin, j'étais souvent dans l'attente vis à vis de mon père et de ma mère qui se partageait entre le domestique et ma santé, en particulier.
J'étais un garçon calme, discret, obéissant et assez rêveur. Aidé en cela par une très mauvaise santé qui m'obligeait souvent à rester à l'intérieur. J'ai pris l'habitude de vivre en solitaire dans mon monde, dirais-je, ma mère étant accaparée par la sphère domestique et de temps en temps par mes demandes, assez rares, je dois le dire.
Avec le recul du temps, j'aurais pu prendre prétexte de ma santé pour faire des caprices et devenir exigeant. Mais ce n'était pas dans mon tempérament et puis c'était à une époque où l'entente entre mes parents n'était pas vraiment au beau fixe. Je ne voulais donc pas compliquer la situation.
Certains signes ne trompent pas. On dit souvent : "oh ce sont des enfants: ils ne comprennent pas".
C'est à moitié juste. Ils sont bien conscients de la dispute : c'est parfois la raison de celle-ci qui leur échappent : en sont-ils la cause ? Et pourquoi ?
Bref. Parfois compliquées, nos vertes années....
Mac-Miche
Evidemment les enfants comprennent très tôt ce qui se passe autour d'eux. Seulement je ne tiens pas un blog sur les traumatismes de la petite enfance, car il faut une qualification pour pouvoir s'exprimer quand on empiète sur le terrain médical de la souffrance psychologique...
SupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerVous avez raison. Parfois je m'égare avec mes souvenirs personnels. Revenons au sujet qui nous occupe et nous réunit. Mais cette première étape de notre vie nous marque parfois de manière indélébile.
Mac-Miche.
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerWahou !!! Je ne voyais pas l'abnégation féminine sous cet angle. Il est vrai que je vois parfois les femmes dans leur majorité au travers du prisme maternel. Pour moi, femme et maternité sont intimement liées. Reliquat de mon éducation juvénile, certainement. On n'oublie jamais son éducation...
De plus ma vie s'est compliquée dès la naissance avec cette
s.... de maladie chronique. Et cela à obliger ma maman à se montrer très protectrice avec moi. Il y a un demi-siècle les connaissances scientifiques sur elle (la Mucoviscidose)étaient beaucoup moins étendues qu'aujourd'hui.
Ma Maman était une femme très nerveuse, très active dans son foyer et très angoissée et elle m'a transmis cette angoisse...
A l'inverse, la source de satisfaction pour certaines femmes ne serait- elle pas cet "épanouissement dans son rôle de mère" ?
Un rôle de Mère-poule aurait rajouté ma bonne maman.
Un élément supplémentaire dans ma situation : le fait que mon père travaillait en horaires décalés. Ce qui incombait à ma maman la responsabilité de l'autorité parentale.
Question autorité , ma mère aimait bien être toujours obéie et elle ne tolérait pas d'être contredite.
Personnellement, j'étais effrayé à l'idée de perdre l'amour maternel et j'étais donc un garçon obéissant (d'autres diront : fayot mais bon... Jaloux ?) même si ma bonne Maman m'a fessé sur ses genoux quelquefois. Ma mère faisait partie de l'ancienne génération née avant guerre pour laquelle les femmes se consacraient majoritairement à leur petite famille. Cependant, elle a d'abord travaillé (couturière en maison de confection de prêt-à-porter) jusqu'à la naissance de son deuxième enfant. Le dilemme de beaucoup de jeunes femmes encore aujourd'hui : travailler ou pouponner ???
Mac-Miche
je deteste le feminisme
RépondreSupprimerBen oui, c'est embêtant une femme qui pense...
Supprimerce n'est pas ca je suis pour l'egalite mais je suis humaniste
SupprimerVoila qui devient complexe...
Supprimerles feministes n'ont jamais ete pour l'egalite au contraire des humaniste
SupprimerConcept contre concept... improductif...
SupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerJe me souviens de ce que ma Maman, née avant guerre, m'avait dit dans une conversation: "les femmes ne sont pas assez protégées et aidées".
Je pense qu'elle n'avait pas tort, au regard de ce qu'elles vivent parfois au quotidien. Je ne veux juger personne. Nous sommes tous différents et bien malin celui qui saura trouver le juste milieu pour éviter la confrontation permanente. Sinon, cela devient vite invivable. Heureusement que les femmes d'aujourd'hui, surtout en pays developpés, peuvent choisir leur vie personnelle et professionnelle. Et c'est tant mieux, dans certains cas.
Il est bien dommage d'arriver au bord du précipice pour se rendre compte que la voie est sans issue...
Mac-Miche.
Cher Monsieur Mac-Miche, je suis une adepte du sauvons-nous nous-mêmes.Il n'existe pas d'obscur "on" qui aide ou protège les femmes, à moins que les dames attendent leur salut de la gente masculine ce qui parfaitement contraire aux idées féministes....
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