6.2 Une ceinture pour combattre les
mauvaises habitudes
Elle
se rendit compte trop tard quand Nadège avait déjà faite son entré
dans la chambre en allumant la lumière.
Lucie prise en flagrant délit rougit
d’un air coupable et la gêne qu’elle éprouva vis-à-vis de sa
tutrice dépassait largement en intensité la honte qui avait
entourée sa fessée publique. Nadège pour sa part resta
parfaitement sereine. Elle s’approcha de sa protégée et lui posa
une main sur le front pour évaluer s’il s’agissait de la fièvre.
Son autre main par contre glissa sous la couverture pour atteindre la
croisée des chemins, endroit qu’elle n’abordait d’habitude
uniquement munie d’un gant de toilette. Ce contact de chair à
chair provoqua un léger soupir de Lucie qui rougit encore plus.
Nadège continua, comme rien n’y était à explorer l’intimité
de son élève avant de retirer sa main.
Je
te trouve très tendue Lucie et l’humidité de ton entrejambe
confirme mon diagnostique. Il me parait indispensable de calmer tes
ardeurs sur le champs. Enlève ta chemise de nuit et mets toi en
position sur le lit, le fessier bien bombé et en écartant tes
jambes comme si nous prenions ta température. Je vais chercher un
instrument pour te soulager efficacement.
Lucie ne présageait rien de bon. Elle
détestait quand Nadège lui imposait cette posture qui dévoilait
ses parties les plus intimes pour contrôler régulièrement sa bonne
santé par le biais d’un thermomètre copieusement enduit d’un
lubrifiant. Elle s’attendit à une correction qui devrait dépasser
en sévérité tout ce qu’elle avait enduré jusque là. Elle s’en
voulait pour son inadvertance et admettait le bien fondé d’une
punition exemplaire pour sa propre bêtise. Elle orienta son regard
par en dessous de son ventre entre ses jambes vers la porte,
tremblante de peur et de remord. Mais elle ne vit aucun instrument de
discipline qu’elle connaissait quand Nadège revint, seulement un
petit étui en cuir rouge. Ce qui l’inquiéta encore plus.
Nadège s’installa derrière elle sur
le bord du lit et Lucie fermait les yeux, incommodée par l’obscénité
de sa posture. A son grand étonnement elle sentit à nouveau la main
de sa tutrice qui étalait avec douceur et savoir faire une crème
bien grasse sur un entrejambe toujours humide et de plus en plus
« tendue ». Puis elle entendit un léger vrombissement en
même temps qu’une chose froide, lisse et vibrante qui enflamma ses
sens au plus haut dégrée. L’éducatrice s’en servait à la
merveille et apporta preuve, comme en tout d’ailleurs, d’un
savoir faire hors norme. Lucie découvrit de sensations insoupçonnées
et admit qu’elle pouvait encore apprendre beaucoup de choses sur le
fonctionnement de son corps. L’éducation que Nadège lui faisait
parvenir, lui paraissait vraiment très complète. Elle se laissa
aller pour recevoir une détente de plus agréable qui culmina dans
un long soupir de bien-être.
Il
faudrait que nous ayons une sérieuse discussion entre femme demain
matin,
dit Nadège après un long moment de
silence.
En
attendant je te souhaite une bonne nuit, ma chérie.
Le lendemain matin après la gym et la
toilette, Lucie attendait devant la porte de l’étude de Nadège
pour un « cours particulier ». Elle était dispensée de
corvée de ménage. Les la-dites cours servaient à corriger les
mauvais comportements et impliquaient toujours de pénitences
particulières. Lucie n’avait pas le droit de pénétrer le
sacro-saint autre que toute nue, parfois sollicitée de porter son
propre martinet ou comme aujourd’hui le bonnet d’âne. Elle
craignait et détestait ces séances de remise en question à genoux
sur un prié dieu, détournée de son emploi primaire et orienté
avec vue sur une impressionnante collection d’instruments de
discipline que Nadège exposait avec fierté et dont l’entretien
comme dépoussiérage et cirage incombait Lucie le dimanche matin.
Après un long moment d’attente
Nadège l’appela enfin et Lucie prit sa place habituelle.
Je
t’ai convoquée car je suis gravement déçue de toi.
Qu’as-tu à me dire pour ta défense.
Lucie se tut, embarrassée de ce qui
venait de se passer la veille. Exiger de parler de ses émois
charnels lui paraissait le comble de l'embarassement. Une fois de
plus elle s’en voulait et trouva le bonnet d’âne à la hauteur
de sa bêtise.
Tu
n’a rien à me confier ?
Lucie le regard baissé ne bougeait
pas.
Sommes-nous
bien d’accord que ton comportement est inadmissible ?
Timidement elle hoche sa tête pour
acquiescer. Elle prévoyait des questions encore plus pénibles quand
Nadège commença à lui parler sur ton bienveillant.
Il
me parait normal qu’une fille de ton âge succombe aux sensations
de son corps et s’adonne aux caresses. Je ne suis pas du tout
contre ces pratiques. Je les trouve même indispensables pour
l’équilibre mental et nécessaire pour une bonne hygiène de vie.
Ce
qui m’a déplu hier c’est le fait que t’appliques en cachette
sans mon autorisation. Ce genre de plaisir solitaire comporte
certains risques. Il affaiblie la volonté quand on s’en sert d’une
manière anarchique. La tentation d’en abuser est grande pour une
fille qui ne maîtrise pas encore les secrets de son corps.
Nous
allons donc envisager une mesure adéquate pour bien canaliser
l’excès tes énergies.
À
l’avenir je te coucherai avec un petit dispositif qui t’évitera
des tentations inutiles.
Dixit Nadège. Elle alla chercher un
genre de ceinture dans la commode avant de l’enfiler à son élève
médusée qui n’osa pas protester. Lucie n’avait aucune chance de
s’en débarrasser seule, car un petit cadenas à clef fermait
astucieusement l’ensemble. La ceinture dans un cuir rose seyant
était coupée d’une manière qui ne permettait pas le moindre
accès à la partie concernée.
Il en va de soi que Lucie encaissa une
fessée mémorable pour cachotterie récidiviste devant sa tutrice.
Le soir dans son lit elle se sentit
terriblement « tendue ». Elle commença vaguement à
comprendre qu’elle était l’intérêt de devenir une fille sage
aux yeux de sa tutrice. Malgré un trouble tout nouveau et
particulièrement insistant elle s’endormit vite, car Nadège n’eut
pas oublié de lui administrer un suppositoire relaxant pour
s’habituer à sa nouvelle condition. Elle eut des rêves bien
compensatoires à faire frémir la fille la plus impudique.
Le fantasme de la ceinture de chasteté serait-il plus répandu chez les femmes qu'on ne le pense ?
RépondreSupprimerAprès un épisode de "vilaine main" particulièrement honteux, et d'ailleurs puni à sa demande, mon épouse avait exprimé la suggestion que nous nous dotions d'un pareil accessoire afin de lui faire subir quelques cures de continence.
Son idée n'était pas d'avoir un dispositif inviolable (ne serait-ce qu'en cas de raison urgente de l'enlever!) ou inconfortable, mais quelque chose qu'elle puisse porter 1 ou 2 semaines, qui se rappelle à son souvenir honteux de temps en temps, qui l'empêche bien sûr de se toucher ou d'insérer quoi que ce soit par devant.. mais qui lui permette d'aller aux toilettes, et de se laver, ne serait-ce que par bain de siège.
Les seuls dispositifs que nous avons trouvé étaient compliqués, en métal, sur mesure, alors nous avons laissé tomber.
Pour ma part, cher Monsieur Pécan, je conçois la poésie d'un tel objet plutôt comme symbolique. Qu'il soit vraiment « hermétique » m'importe moins. Puis il y a le bon sens de mon homme qui en se basant sur mes fantaisies a su trancher comme un Salomon : Interdit dans certaines situations l'usage de vilaine main pour devant, mais le tolérer pour le derrière...
RépondreSupprimerEn fait, il suffirait d'un modèle qu'elle puisse mettre jour et nuit, voire la nuit seulement, quitte à l'enlever aux WC ou pour la douche. À charge pour elle de le mettre scrupuleusement.
SupprimerÇa serait moins contraignant mais ça aurait l'avantage de lui rappeler qu'elle est punie, notamment au moment où elle serait tentée, au lit toute seule...
Je vous conseille alors un modèle en cuir, agréable à porter, mais rappelant à tout moment le côté symbolique de la chose. Pour ma part j'ai une ceinture et j'aime beaucoup quand mon homme insiste que je la mette. Par contre je me verrais mal de porter une telle chose pendant une plus ou moins longue absence de mon homme.
RépondreSupprimerAh chez nous ce serait symbolique au sens qu'elle pourrait l'ôter, mais il faudrait tout de même que ce soit un vrai empêchement ou du moins une forte gêne pour la "vilaine main", histoire que quand, un soir de désœuvrement esseulé, elle soit rappelée à sa punition. ;-)
RépondreSupprimerQuant à la porter pour des périodes un peu étendues sans pouvoir "relâcher la tension", ne se toucher là que brièvement pour des raisons hygiéniques, c'est bien la punition qu'elle a suggérée.
Essayez une ceinture en cuir. Croyez moi c'est efficace. De plus, souvent c'est livrée avec un petit cadenas tout mignon. N’importe quelle pince l'ouvre, mais bon, le symbolique y est. Puis il suffit d'accrocher la clef plus ou moins discrètement au petit coin avec interdiction de la déplacer dans le reste de la maison. Ce qui permet au monsieur de contrôler de temps en temps si les consignes sont respectées. Enfin, vous avez compris, c'est bien ludique chez nous.
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