dimanche 22 mai 2016

880 Être témoin d'une fessée (Lundi cinéma)

Quand je pose des questions indiscrètes !

Je suis très sensible au charme de la « grande fille », veut dire une femme adulte qui pour une raison ou une autre se plie à un rituel traditionnel. Contrairement à une constellation avec un monsieur, toujours liée pour moi en fin de compte à la sensualité par le biais de la différence, je trouve le pendant avec une dame autrement "pervers". Entendons par autrement pervers un acte éducatif en apparence qui déjà par les éléments seyants comme la nudité du derrière de la dame punie prend en arrière fond une connotation fort charnelle . Notamment pour la personne qui regarde.

J'ai demandé à mon chéri comment il réagirait !

Déjà il est assez sadique coquin galant pour imaginer que ce soit moi la petite dame sur les genoux d'une sévère gouvernante. Confidence de plus flatteuse pour moi après une longue vie de couple. Le connaissant il sait garder son sérieux en toute circonstance. Par conséquence il ne lui manquera pas d'idée pour mener une conversation de plus inspirée avec la dame qui punit. Sur les bienfaits d'une éducation stricte. N'oubliant pas son sens d'autodérision pour préciser d'être passé par-là aussi, pour sa part. Bref j'ai vu ses yeux qui se sont mis aussitôt à briller, puis le trouble se propager dans son corps.

Alors comme cela tu m'imagines, les fesse à l'air et bien rouges sur les genoux d'une dame ? Tu n'as pas honte ?

Au contraire je prendrais un sacré plaisir !

Bon, il ne doit pas être le seul homme avec de telles fantaisies. Mais jamais il m'a demandé de les réaliser. Enfin, étant de la génération moderne, je n'ai pas besoin d'un partenaire qui propose pour que je dispose. Au contraire je sais manifester mon désir toute seule. Bref je l'adore car il ne me prend pas pour une princesse nunuche, mais pour une femme consciente de ce qu'elle veut.

Certes, il n'est pas le prototype de tout homme et moi je suis trop grande pour une conception aussi simpliste du monde. J'ai donc posé au fil des années la question à quelques messieurs de mon entourage très proche quand une bonne occasion se présentait. Précisant qu'il s'agit de messieurs d'un certain âge. En excluant bien entendu de mon enquête les personnes qui ont vécu les punitions corporels dans leur enfance comme un traumatisme. Résultat :

Visiblement la scène trouble du moins par le fait de la nudité des fesses de la punie.

Chez les plus hardis j'ai compris que le spectacle serait source d'une forte émotion libidinale.

Curieuse la petite isabelle ?

Ben ouiiii !

6 commentaires:

  1. Bonsoir Isabelle,


    Le film en illustration de votre récit est publié par l'éditeur du même magazine "Chelsea Pfeifer spanking" que j'ai acheté sur le site :laboutiquedezaza vers 1993-1996.
    La dame mature semble s'amuser, à la limite de la franche rigolade. Personnellement, une dame brune, aux cheveux longs, lâchés ou rattachés, représente l'image type de la stricte gouvernante. Les femmes blondes me font penser aux filles de Poséidon, les sirènes, séductrices très redoutées par les marins de la Grèce antique.
    Il s'en détache à la fois une complicité et une rivalité, qui amusent toujours la gent masculine, comme vous le dites si bien... Et qui cacherait peut-être pour certains d'entre nous le fort désir de passer entre leurs mains expertes. Qui sait ?
    Mac-Miche

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  2. Je pense que cette dame, comme beaucoup d'éducatrices professionnelles, assume parfaitement ses pulsions sadiques. Cela se voit qu'elle y prend plaisir et cela me fait plaisir de la regarder. Je préfère ce registre sans double morale à celui qui veut toujours procurer un plaisir à l'autre. Partant d'un point de vue féminin il me semble que l'on fesse non pas pour procurer un plaisir à l'autre, mais pour lui procurer un... déplaisir. Il semblerait dont en lisant les raisonnement de pas mal de messieurs qui appliquent que soit ces messieurs soient des hypocrites, soit leur fantasme ne soit pas construit de la même manière que chez leur pendants féminines....

    Enfin, entre nous il existe encore plus ridicule que la rivalité féminine. C'est le combat du coq avec l'enjeu d'emporter une dame. Que ce soit sur un forum ou dans la vraie vie, j'en ai vu des belles avec des plumes qui volent dans tous les sens...

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    1. Bonjour Isabelle,

      Je dirais que hommes et femmes ne voient pas la fessée de la même façon. Certes, la manière de donner reste inchangée mais l'impact sur la "pauvre victime" varie.
      Les hommes recherchent le but de la douleur qui raisonne et remet "les pendules à l'heure" comme l'on dit.
      Les femmes sont peut-être plus axées sur la dévalorisation de la punie (pour rester dans le cas de figure du clip) aux yeux des autres. Casser l'image de séductrice de cette dernière. En supposant intérieurement : "je suis la plus forte, je suis la plus belle".
      C'est mon hypothèse . Mais je me trompe peut-être sur toute la ligne. Quoique...
      Enfin , en tant que femme, vous êtes mieux qualifiée que moi pour démêler les subtilités de l'âme féminine. "On ne peut pas être plus royaliste que le Roi!" dit-on. Dans ce cas...
      Mac-Miche.

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  3. Vous voulez le fond de ma pensée? De nos jours certains messieurs sont tellement terrorisée devant les dames qu'il n'osent même plus parler de leur propre plaisir. D'autres concernant un délicat sujet comme la fessée se méfient du politiquement correct pour ne pas passer à cause de leurs mots pour un terrible macho. Mais je doute qu'ils soient aussi naïfs pour imaginer de pouvoir raisonner une dame. Que cela soit par la fessée ou autre... rire! La DD vit en bonne partie d'un vocabulaire qu'il ne faut pas prendre à la lettre...

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  4. Bonjour Isabelle,

    Je suis bien d'accord avec vous. Personne n'est dupe.
    Mais de nos jours, on a l'impression de vivre le roman
    "Big Brother" de Orwell. Dommage.
    Il est vrai que le chamboulement des relations entre adultes et peut être l'indépendance des femmes mettent peut-être mal à l'aise les hommes. Ce qui était il y a 15 ans et même plus toléré devient de nos jours sujet à polémique et autres. C'est sûr qu'à force de hurler "au loup! au loup !", on finira par le voir sortir du bois ! On finit par se prendre les pieds dans le tapis. Il faut rester prudent et vigilant mais sans excès sinon, c'est de la pudibonderie. Ce serait "les Précieuses Ridicules".
    Mac-Miche

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  5. Ah ce cher Orwell qui avait compris que pour modifier la pensée il faut interdire certains mots et de les remplacer par d'autres qui ne veulent plus rien dire. Et ce cher Molière qui démasquait le « bel esprit » et l’hypocrisie. D'où l'utilité de bien étudier les classiques pour se préparer à sa vie d'adulte...

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