lundi 1 février 2016

830 Certains commencent tôt (Lundi cinéma)

Et si la fessée aussi se glissait dans les mœurs ?

En voyant ce jeune homme s'amuser avec sa copine je trouve dommage que cela n'a pas existé à mon époque. Pourtant je suis de la génération dite P, de la génération magnétoscope qui a découvert les plaisir de la chair en absence de leurs parents ou par intermédiaire des films de leurs grands frères comme moi. Pour le dire tout de suite, je n'ai pas trouvé cela « intéressant » à regarder outre que...

...sur un point de vue technique pour épater mes princes charmants par un certain savoir faire !

Le préservatif faisait partie de mœurs et il m'arrivait de les mettre sur la liste des courses de mes parents qui était accroché au mur de la cuisine. Entreprise relevant de toute la splendeur de l'adolescence avec ce besoin quelque peu étrange avec le recul d'afficher ostensiblement mon indépendance sexuelle. Mes parents ont pris mes tentatives avec beaucoup d'humour et je me souviens d'une petite remarque de ma maman qui ma fait comprendre le ridicule de mon comportement :

Tu les veux quel goût, tes préservatifs, isabelle !

Ben oui, mes parents n'étaient pas de vanillas normalisés (bien que on ne parlait pas encore de la vanille) et j'ai dû admettre également que mes parents aussi avaient encore une vie sexuelle.

Quelle prétention de la jeunesse !

De toute façon ayant espionné comme tout le monde les tiroirs de la chambre parentale, j'avais déjà découvert entre autre ces belles choses qui se mettent dans le derrière et procurent d'étranges sensations quand on est sagement assise quelque part et personne ne se doute pour le moins du monde de notre petit secret. Je fut moins enthousiasmée par les appareils de massage et cela n'a pas changé depuis. Par contre j'étais vite tentée par un rasage intégral de mon entrejambe comme le faisait de temps en temps ma maman.

Avec un résultat littéralement sensationnel !

Parallèlement avec l'auto-expérimentation du moindre recoin de mon corps, j'ai su aussi me glisser dans ma vie de femme. En prenant le temps, en choisissant bien et surtout sans me laisser forcer la main par
les princes hâtifs. J'ai laissé tomber aussitôt tout prétendant qui ne s'adaptait pas à mon rythme. J'ai pu ainsi vivre de jolies aventures amoureuses, peu nombreuses, mais de qualité.

Manquait seulement une découverte sensuelle de la fessée entre ados découvrant les plaisirs de la chair

Ben oui, il faut y aller doucement. Passer d'un fantasme à une réalisation demande de prendre beaucoup de temps. On ne se lance pas non plus dans la vanille d'un jour à l'autre. Prendre le temps pour comprendre les sensations des brûlures dans les fesses. Comprendre que la fessée puisse produire un effet qui lève certaines inhibitions. Comprendre que reproduire les corrections imaginées des pensionnats de mes rêveries risque plutôt de détruire une relation amoureuse au lieu de lui apporter un surplus. Comprendre que le besoin de punition n'est pas un besoin de maltraitance et ainsi de suite. Comprendre que la plupart des clips de nos jours sur le net sont aussi éloignés de ce que souhaite la dame lambda que les film P à rapport de la vanille amoureuse.

Je pense que la fessée a sa place tout naturellement dans la sexualité humaine !

Ma petite, ainsi que ses copines, n'ayant jamais eu contact avec la fessée, ni comme moyen d'éducation, ni comme une partie espionnée de la vie intime de leurs parents, la connaissent pourtant comme allusion qu'elle se font entre elles. Oui, je pense que la fessée vas se glisser (ou est déjà en train plutôt) dans la vie intime des nouvelles générations, justement parce qu'elle a perdu sa place dans les méthodes éducatives. Elle existera sous sa forme sensuelle, plus ou moins savoureuse et sous sa forme pour satisfaire un besoin de punition. Et la fessée version « très fortes et très longues sensations » sur postérieur ?

A mon avis -l’être humain dans sa majorité étant peu intéressé par les extrêmes - elle restera aussi marginalisée que de nos jours...

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