(Suite de : 824 Arthur et Léonie 2/3 ;
Pour
amateurs de la DD Inversée
Arthur et
Léonie (3/3)
Pour commencer, Léonie qui se
documenta beaucoup sur le sujet, apprit à Arthur à dissocier fessée
et vanille. Comme elle lui disait parfois quant elle lui expliquait
ses méthodes éducatives : « il est fondamental de ne pas
confondre le bâton et la carotte ». Lorsque que comme ce soir,
Léonie convoquait Arthur dans le salon, il y avait deux
possibilités. Ou bien Léonie était vraiment fâchée : dans
ce cas, la fessée serait sévère et Monsieur pouvait être certain
que la soirée était finie (pour lui du moins). Ou bien Léonie
estimait simplement qu’il fallait rappeler à Monsieur les règles
du foyer : dans ce cas, Léonie usait de la tawse comme symbole
de son autorité. Il ne s’agissait pas véritablement de punir
Monsieur mais plutôt de lui inculquer vigoureusement quelques bons
principes. En fonction de son humeur et de l’enthousiasme dont
faisait preuve Arthur durant la leçon, Léonie pouvait ensuite
l’inviter à lui témoigner virilement sa reconnaissance. Au moment
où Léonie entra dans le salon, Arthur espérait encore que ce
serait la seconde solution. Debout, les mains dans le dos et le
regard baissé, il attendait qu’elle prenne la parole.
Comme toujours,
Léonie prenait son temps, tournant autour de lui comme une lionne
autour de sa proie.
Enfin elle se plaça devant Arthur et
lui demanda « Pourrais-tu me dire combien de films a réalisé
Agnès Jaoui ? » Arthur ne s’attendait pas à cette
question. Léonie vit la surprise sur son visage ce qui l’amusa
beaucoup et l’incita, chose exceptionnelle, à reposer la question
une seconde fois. Bien sûr Arthur ne savait pas répondre et il dut
le dire. Ensuite il dut avouer que non seulement il ne savait pas
combien elle avait réalisé de films mais qu’en plus qu’il n’en
avait vu qu’un seul. « Un seul ? » fit
semblant de s’étonner Léonie avant de se lamenter « moi
qui croyais que tu étais si cultivé, je suis un peu déçue… »
Elle qui pensait également qu’il n’était pas possible d’avoir
un avis sur des choses qu’on connaissait mal, elle s’interrogea
sur ce qui avait poussé Arthur à émettre un jugement aussi
définitif sur une œuvre qui lui était presque inconnue. Face à
son embarras, évidemment, elle insista « C’est bien toi
qui tout à l’heure parlait de cinéma vulgaire ? »
Oui, c’était lui et effectivement, Léonie avait raison de
remarquer que s’il y avait quelque chose de vulgaire, c’était
plutôt de parler pour parler et de couper la parole aux autres « Ce
qui est vulgaire c’est aussi de se trouver de fausses
excuses » asséna également Léonie. « Tu
ne t’es pas laissé emporter par ta passion du cinéma comme tu
l’as dit aux invités, tu t’es laissé emporter par ton
insolence » conclut-elle avant d’ajouter ces
quelques mots, quasi rituels, qu’Arthur avait entendus si souvent
et qui marquaient le début de la punition :
Léonie administra cinq coups de tawse à Arthur qui firent de
longues marques rouges sur ses fesses puis elle contempla son œuvre :
du beau travail. Arthur attendait dans cette posture ridicule,
ignorant si la punition était terminée ou non. Léonie lui fit
alors cette proposition : « Pour ce soir, je vais
m’arrêter là. Demain, puisque c’est samedi, tu iras dans
cette boutique où il y a tant de cinéphiles. Tu n’oublieras pas
de mettre ton plug. Cela t’aidera à avoir les idées bien en place
et à choisir un DVD, un seul qui sera un film d’Agnès Jaoui. On
le regardera ensemble et ensuite tu m’en feras la critique. Si tu
sais te montrer bienveillant et mesuré, si tu parviens à insister
sur ce qu’il y a de positif et d’intéressant dans ce film, je me
montrerai indulgente avec toi. Mais si tu es injuste, pédant et sûr
de toi comme tout à l’heure, soit certain que je me montrerai
particulièrement sévère avec toi. Maintenant embrasse mes mains,
raccroche la strap et file au lit »Arthur s’empressa et
alla se cacher sous la couette. Lorsque Léonie vint le rejoindre, il
lui fit des massages puis elle ferma la lampe. C’était l’heure
de dormir.
Arthur n’était pas en mesure de cacher
son enthousiasme vis-à-vis des méthodes éducatives de sa chère et
tendre.
Léonie le savait et par malice elle vint se coller contre lui. Il
n’y avait aucun doute : son compagnon était dans de
particulièrement bonnes dispositions à son égard. Demain, il
ferait beaucoup d’effort et tenterait d’avoir un comportement
exemplaire. Léonie aimait bien Agnès Jaoui et s’amusait par
avance de la bonne soirée qu’ils allaient passer ensemble :
Agnès, Arthur et elle. Elle se régalait aussi de leur prochain dîné
entre amis, lorsqu’elle raconterait « On a vu Comme
une image et Arthur a adoré ! N’est-ce pas Arthur ? »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire