lundi 17 août 2015

752 Le plaisir de fesser (Lundi cinéma)

Les dames, auraient-elles une autre conception du plaisir que les messieurs ?

J'aime quand les dames qui appliquent n’hésitent pas à afficher leur enthousiasme avant, pendant et après une bonne fessée. Pas besoin de justifier la main qui démange. Nous sommes dans un registre de la joie de vivre à l'état pur qui se communique au spectateur. Pas besoin d'un long et inutile discours sur le plaisir dans le sens de la jouissance de la partenaire. Tout le monde le sait, une fessée fait mal et il me semble fort hypocrite de chercher des prétextes pour un sadisme mal assumé. Dans ce clip, c'est chacune pour soi et l'absence de volonté de donner une orientation explicitement sexuelle à ce qui se passe, enlevé cette pression de devoir jouir à tout prix, imposée bien souvent par les bonnes intentions d'un monsieur.

Comme si ce dernier souhaitait soumettre la dame une manière particulière d'atteindre l'extase.

Cette « alchimie » ne prend que rarement dans les clips et les efforts de la mettre en place se montrèrent sur les visages crispés des protagonistes. Mieux vaut d'entrée mettre les prétentions de côté. C'est un peu comme dans la vanille quand on tombe sur un monsieur calibre veni, vidi, vici qui peut facilement être la cause du célèbre « mauvais quart d'heure » que passe la dame.

Ici, la rivalité féminine se montre sous forme d'un rapport de force par un contraste habillée/toute nue. Elle livre une tension sous-jacente qui se décharge autant pour l'une que pour l'autre dans l'activité claquante. Et il semblerait qu'elle s'exprime de manière plutôt joyeuse, triomphe du narcissisme oblige. Rien à voir avec l'ambiance « guerre des sexes » qui caractérise souvent les constellations dame et monsieur. Voila qui change de la soupe à la grimace ou encore d'une allure de constipation de première ordre.

A croire que certains messieurs n'osent pas exprimer en toute innocence leur joie de pouvoir claquer un fessier féminin.

Attitude de plus frustrante... pour ces dames qui trouvent leur compte dans le plaisir qu'éprouve « leur grand garçon ». Malheureusement le fesseur joyeux semble une espèce rare. Par conséquence on trouve peu de matériel en ce sens. Soit on tombe sur du hyper technique, soit du hyper long, soit du « hyper intense ». Mise à part la douleur, on cherche vainement le déclic qui prépare la dame à l'absolution de son besoin de punition.

Certes la douleur est indispensable, mais n'oublions pas que l'on puisse aussi expier les mauvaises vibrations dans la joie et dans la bonne humeur.

Bref, j'ai un faible pour cette dame résolument moderne, souriante et fort à l'aise d'appliquer une fessée à l'autre dame. Une fessée certainement intense en écoutant la sonorité qui se dégage des claques. Puis un joli interlude à la main. Le tout est fait avec beaucoup de savoir faire et...

...il se peut bien que la dame qui se fait corriger ressente vraiment ce feu sacré qui donne à la fessée son inimitable note d'érotisme.

C'est du moins ce qui apparaît sur son visage...

11 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Voilà un clip qui communique sa "joie de fesser". Tout en force et en finesse, alternant douleur et montée du plaisir. Beaucoup de sensualité dans cette fessée entre femmes. La fesseuse amène sa "protégée" au bord du plaisir.
    A la manière d'une élastique tendue depuis un point d'attache jusqu'au bord d'une falaise surplombant une mer et prête à se rompre... jusqu'au vertige.
    J'aime bien cette opposition Brune/Blonde. C'est purement visuel: la blonde séductrice et la brune rédemptrice. Ah les femmes ne sont pas de cadeaux entre elles... Rivalité ? Jalousie ? Mystère....
    Mac-Miche.

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    1. Tenez cher Monsieur Mac-Miche, je n'avais pas pensé au contraste brune/ blonde. C'est fort intéressant de voir à quoi la couleur de cheveux peut être associée. ceci dit, je n'ai pas l’impression que les messieurs se font des cadeaux entre eux...

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    2. Bonjour Isabelle,

      Personnellement, étant grand fan de BD classiques (Hergé, Tibet, Franquin, Roba et alt...), les contrastes permettent de jouer sur cette alternance riche de détails qui activent l'imagination.
      Dans mon commentaire, la jeune femme blonde faisait référence , pour moi, aux belles sirènes, aux longs cheveux d'or, filles du dieu grec de la mer, Poséidon. Créatures marines envoutantes par leurs chants mélodieux et dont les marins grecs se méfiaient car elles séduisaient ainsi les marins trop curieux et les entrainaient dans les profondeurs abyssales. L'épisode est bien retracé dans le film intitulé "Ulysse" (1954) avec l'acteur US Kirk Douglas dans le rôle-titre. La jeune femme brune incarnerait, quant à elle, la déesse - mère, nourricière et gardienne du foyer. Evidemment, il arrive que parfois leur rencontre fasse des étincelles. Enfin, c'est mon côté rêveur qui refait surface. Comme beaucoup d'artistes. Rires.
      Mac-Miche

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    3. Alors là, cher Monsieur Mac-Miche, jamais j'aurais pensé aux sirènes ou à la déesse mère en voyant ce clip. Effectivement vous vous envolez loin dans vos rêveries. Ceci dit, moi aussi je suis une grande fan de la BD classique et j'adore particulièrement Tintin !

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    4. Bonsoir Isabelle,

      Vous connaissez vos classiques en BD et pas des moindres !!!
      Bravo ! Tintin: "Ze" référence ! La fameuse "ligne claire". Tout était dit en une vignette. Chaque album traite à sa manière un problème ou un événement particulier. Finalement toujours d'actualité malgré la disparition de son créateur en 1983 /1984.
      Personnellement, j'aime beaucoup la mythologie antique. Cette façon imagée, métaphorique, embellie parfois, d'expliquer les choses qui nous entourent et surtout source d'inspiration pour les artistes de la plume ou du pinceau.
      En revanche, notre sujet favori a été quasiment jamais dessiné chez ce génial artiste, visionnaire à ses heures, tel Jules Verne il y a plus d'un siècle...
      Mac-Miche.

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    5. Enfin, Monsieur Mac-Miche ! Il y a une fessée dans Tintin au pays de l'or noir et une appliquée à Milou (fallait y penser de fesser un chien!) dans l'isle noire. Ne me dites pas que ces fessées auraient échappé à votre vigilance...

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    6. Bonsoir Isabelle,

      Eh bien, oui ! Ces deux fessées ont justement échappé à mon œil circonspect pour la simple et bonne raison... que je n'ai jamais lu ces deux albums ! Là ,vous gagnez un point ! Bravo !
      Mais il n'est jamais trop tard... pour s'instruire. Rires.
      Mac-Miche.

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  2. Chère Isabelle,

    Après un mois de juillet bien trop fatigant, entre une montagne de travail au bureau (surtout que j’avais pris du retard avec mon appendicite) , une chaleur souvent étouffante qui me faisait me hâter pour aller plonger le soir dans notre piscine, et un manque de tranquillité pour récupérer, dû au séjour chez nous des deux filles de mon mari et de leurs enfants, me voilà enfin en vacances depuis le week-end dernier, la « boite » étant fermée pour congés pour trois semaines. De plus, si la France est fermée pour vacances, ce n’est pas le cas pour le reste du monde, et mon mari en profite pour un voyage d’affaires d’une dizaine de jours au moins.

    Alors, pour moi, un seul objectif en ce moment : faire du cocooning intensif !

    Je ne suis pas tout à fait seule, car ma sœur, actuellement au chômage et dont le fils est pour le mois d’août avec son père, me rejoint tous les jours pour profiter de la piscine. Est-ce que le fait d’être tranquilles, désoeuvrées, alanguies et nues au bord de l’eau a favorisé des confidences intimes entre nous (pendant lesquelles j’ai souvent pensé à votre blog, et aux commentaires que j’ai pu y faire), ce qui ne s’était plus produit depuis notre adolescence ? Sans doute ….

    Est-ce le fait de nos nudités exposées qui fit que sa première question fut de me demander si le torse exposé dans notre salon avait été moulé sur moi comme elle le soupçonnait ? Sans doute aussi ! Et sans doute également, ma réponse affirmative a libéré chez elle son désir de me poser des questions qui la turlupinaient depuis longtemps sur ma vie (devrais je dire mon « statut » ?) d’épouse.

    J’ai souvent pensé à vous en « ciselant » mes réponses pour ne pas mentir (sauf un peu par omission !), sans en dire trop, et tout en croyant que si elle avait suivi mon exemple, elle serait plus heureuse et n’aurait pas sans cesse le besoin de papillonner. Pour faire bref sur ce qui s’est passé durant plusieurs jours (et n’est pas fini !), elle a constaté (ce qui est assez évident !) que si j’ai toujours été ferme, respectée, même parfois autoritaire et têtue avec les autres, il n’en est pas de même avec mon mari. Si cela lui parut normal et compréhensible tant qu’il ne fut que mon patron, et cela dans le cadre de l’entreprise, sa surprise est qu’il en soit aussi ainsi dans ma vie d’épouse, ayant même remarqué les deux ou trois fois où elle l’entendit dire qu’il est « mon Seigneur et Maitre » sans que je ne paraisse étonnée et objectant à cette affirmation !

    Mon premier biais pour lui donner à comprendre la vérité fut d’emmener ma sœur dans la cuisine pour lui montrer les deux mugs, rapportés d’un voyage à l’étranger par mon mari, qui nous servent au petit déjeuner. Le mien porte l’inscription « Princess », et le sien « His Lordship ». A partir de cet exemple, il m’a été plus facile de lui expliquer que comme dans l’entreprise où j’avais eu besoin d’avoir un vrai patron, un chef, en qui j’aie totale confiance et que je respecte, et pour lequel il m’appartient de bien faire selon ses désirs, ses ordres, il en est de même dans ma vie d’épouse, de femme, qu’il est le guide que je suis, aveuglément s’il le désire, et qu’ainsi je me sens comblée sentimentalement, intellectuellement et charnellement, ce dernier point étant loin d’être négligeable.

    Mais avant-hier, ma sœur pour qui ce que je lui ai dit (avoué ?) semble lui donner à réfléchir sur bien des choses de la vie, m’a demandé si ce pouvoir donné à mon mari inclut, comme dans une entreprise, celui de sanctionner ! Ayant acquiescé, elle a voulu savoir comment. Je n’ai pas répondu, et je me demande quelle position prendre : colossal problème !

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  3. Chère Christine,

    je suis bien contente de lire de vos nouvelles. J'espère que votre santé va mieux. Et un grand merci pour ce superbe texte très personnel qui incite à réfléchir.

    Personnellement je pense que la nudité est favorable aux confidences intimes. Je le vois quand je suis de passage en Allemagne et je fais du sauna avec mes copines. Vous abordez une thématique qui me paraît particulièrement importante. Je pense que la discipline conjugale va de paire avec un besoin de se confier à une personne de confiance. Cela s’apparente - comme vous le mentionnez – a une sorte d'aveu. Il y a d’intéressantes études à ce sujet. Je connais également ce sentiment. Et à vrai dire un blog peut être une sorte d'aveu... public que l'on évite pour mille et une raisons dans son entourage proche. Enfin, trouver une personne de confiance, c'est là où commence la difficulté. Il faut faire un bon choix. Je n'ai pas de sœur, mais j'ai toujours vu le cadre familial d'un bon œil. Ce sont des personnes que l'on connaît depuis toujours. On sait donc à quoi s'attendre. D'après les pistes que vous avez présentées à votre sœur, je suis peu étonnée de sa question sur d'éventuelles sanctions. Je dirais même que cette conclusion me semble parfaitement naturelle. Toutefois pour faciliter votre démarche dans cette délicate situation, au lieu de chercher des mots justes pour dévoiler ce que vous avez envie de dévoiler, laissez plutôt travailler l'imagination et l'intuition de votre sœur à votre place.

    Un simple : « A ton avis » peut s’avérer miraculeux. Vous verrez bien les pistes que poursuit votre sœur et vous pouvez répondre au cas par cas. De plus il est souvent plus facile d'intervenir sur des mots déjà posés. C'est un peu comme la magie, une chose prononcée peut faire disparaître la gêne qui l'entourait avant. Je vous conseille de rester maître de la situation. Prenez votre temps et évitez de lancer vous-même des pistes que vous pourriez regretter plus tard. De toute façon, à vous lire, votre sœur me semble un dame fort compréhensive qui sait bien quand il faut arrêter de poser des questions...

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    1. Chère Isabelle,

      Je vous remercie pour votre réponse, et plus encore pour votre conseil : il est exact qu’inverser le sens du questionnement par cette simple question « A ton avis ? » change du tout au tout ce que je pourrais appeler le « rapport de force » et ne peut que m’aider à ne pas en dire plus que je ne voudrais.

      Je dois dire que ma relation avec ma sœur me paraît depuis longtemps assez ambiguë. Etant largement son ainée, et je me vois encore aidant ma mère à la langer ( !), j’ai naturellement été encline à jouer un rôle de grande sœur, rôle qu’avec les années j’ai de moins en moins réussi du fait de son esprit indépendant et même, je dois dire, rebelle. Autant j’ai été une élève travailleuse et disciplinée, autant elle a collectionné les reproches pendant ce qu’il faut appeler ses études, cela expliquant sans doute la difficulté qu’elle a à avoir un emploi stable et intéressant. De même, si j’ai été une jeune fille sage avec peu de flirts toujours innocents, elle a été audacieusement précoce, multipliant les expériences. Quand je me suis donnée à celui qui est devenu mon mari, j’avais 20 ans et ce fut ma première fois, tandis que cela faisait déjà deux ans qu’elle avait « vu le loup » ( !).

      Telle que je la connais, je suis sure qu’elle voudra en savoir plus sur ma vie intime : je lui en ai trop dit ! Mais pour cela, encore faudra-t-il que nous ne soyons que toutes les deux, sures de ne pas être interrompues, et dans une atmosphère propice aux confidences. Cela n’a pas eu lieu cet été car peu après notre échange de commentaires, mon mari m’a fait la surprise de revenir de voyage juste à temps pour mon anniversaire : il m’a même « enlevée » pour passer 3 jours dans un château-hôtel où j’ai été choyée comme une princesse … Comme quoi, si mon « Seigneur et Maître » est rigoureux et exigeant, il est aussi prévenant et attentionné. Cela ne l’a pas empêché, quelques jours après, de me punir (pas trop fort quand même, note 5) quand j’ai dû lui avouer avoir dit à ma sœur que le torse dans notre salon avait été moulé sur moi : elle qui a la langue bien pendue saura-t-elle être discrète ? on peut craindre que non ….

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  4. Chère Christine,

    je lis avec grand plaisir la suite de votre histoire. Le sujet que vous abordez m’intéresse particulièrement: Au bout du compte une sortie du placard de la discipline conjugale dans son entourage familial.

    Il est toujours délicat de lancer des pistes. C'est un peu jouer avec le feu et il en va de soi que l'on s'expose aux questions. Je réfléchis donc longtemps avant de me lancer dans les confidences.

    Je pense qu'en matière de précocité de relations charnels, il n'existe pas de réponse catégorique. Rentre en compte selon moi surtout le fait d'être prête dans sa tête pour une telle relation. Voila qui dépend des personnes. Ce qui me semble important c'est qu'une jeune femme décide d'elle-même du bon moment sans tomber dans le piège justement du loup. Ce dernier présente d'ailleurs un double aspect, non seulement le séducteur mâle qui sait s'y prendre avec les dames, mais aussi le principe du plaisir qui emporte sur notre côté réfléchi. Je ne vois rien de mal dans le plaisir en soi, mais un trop grand penchant pour le plaisir peut cacher une certaine immaturité de la personnalité par détournement du principe de la réalité.

    Où je veux en venir ?

    Justement à vos craintes de la langue bien pendue de votre sœur et le risque d'ébruiter des détails intimes de votre vie de couple.

    Ceci dit, je pense que votre mari ne manque pas de discernement concernant votre sœur. La discipline conjugale étant de nature délicate demande discrétion et surtout la capacité de la garder. Voila qui semble à mes yeux expliquer votre punition pour vos confidences sur le buste. Toutefois voyez les choses positives, cette affaire de buste vous permettra de mieux vous faire une idée sur la maturité et confidentialité de votre sœur...

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