lundi 3 août 2015

746 Une fessée dans la règle de l'art (Lundi cinéma)

On dirait une réalisation d'un de mes fantasmes de jeune fille...

...et en jugeant la couleur du popotin de la petite dame, ce bienveillant monsieur qui applique cette fessée ne pas fait semblant. Voila qui suggère que la punie ne l'a pas volée celle-là ! Quand j'étais ado il ne me fallait pas plus que l'évocation d'une telle situation pour broder une jolie petite histoire sous la couette ou aux yeux ouverts en attendant un bus. J'imaginais le méfait et sa découverte, le sermon et le verdict, afin que d'affronter les conséquences de mon comportement.

La mise en scène de ce clip avec un décor de plus simple ne vise pas (au premier abord) un comble d’extase érotique, mais une satisfaction psychologique.

Voila qui montre qu'il existe bien des fantasmes de fessée qui expriment une recherche de plaisir et d'autres une recherche de punition.

Seulement, il me semble rare que l'on rencontre chez une personne exclusivement l'un ou l'autre versant. Mais avant de me pencher sur ce choix qui implique une certaine maturité en matière de rêveries, j'avais un fantasme préparatoire en quelque sorte. J'imaginais une de mes copines, celle qui m’agaçait le plus à ce moment-là se prendre une bonne déculottée par...

...par qui enfin ? En fait, cela m'importait peu.

Père, oncle, un monsieur de l'entourage, le personnage du monsieur restait flou et souvent je ne prenais même pas la peine de lui attribuer un physique. Par contre j'aimais détailler soigneusement ce qui arrivait à ma copine. Qu'on lui trousse sa jupe ou lui baisse son jeans, suivi de la petite culotte qui descendait aux chevilles. Il en va de soi que je ne perdais pas de temps non plus à l'élaboration de la petite culotte, style couleur, modèle etc.

Seul m'importait l'action de dénuder son fessier !

Cette évocation me provoquait une fort émoustillement. Je me nourrissais voluptueusement de la honte qui était censée vivre ma copine. Puis je me languissait d'entendre enfin tomber les claques. Cette sonorité si caractéristique d'une bonne fessée éducative appliquée sur le cul nu.

Ce fantasme me servait de prendre courage pour me projeter moi-même sur les genoux du monsieur sans visage.

Et le plus que mon corps s'échauffait pendant cette rêverie, le plus je souhaitais les claques fortes et douloureuses. Comme s'il y avait un rapport entre intensité de la fessée et sensations voluptueuses. Une fois glissée dans le rôle de la punie, j'ai commencé à me poser la question avec qui réaliser mon fantasme de fessée. Je me suis donc vue devant l'importante question de donner un physique au monsieur censé de s’occuper de mon popotin.

Et là encore c'est la psychologie qui a devancé le physique.

J'ai toujours gardé un faible pour un monsieur qui se moque de « mon malheur ». Qui prend un malin plaisir de m'annoncer mon châtiment avec le sage conseil de m'en prendre exclusivement à moi et de mieux me comporter la prochaine fois. Pourquoi pas comme dans ce clip une sacré différence d'âge, mais au fond deux esprits jeunes qui se rencontrent en perpétuant une vielle tradition disciplinaire. Notons que le plaisir du monsieur dans ce clip se construit autour du déplaisir infligé à la jeune dame. Constellation que je trouve fort émouvante et qui est indispensable à mon propre plaisir...

2 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Votre récit résume à lui seul toute "la rêverie éveillée" qui gravite autour du fantasme de la fessée, que l'on soit homme ou femme, mais très sensible à ce contexte de fessée.
    Je dois avouer que dès l'âge de l'adolescence, ce fantasme a pris naissance dans mon "for intérieur" mais logé dans un tiroir de ma conscience...
    Et mon éducation simple mais stricte y a beaucoup contribué. Evidemment, les femmes de mon entourage venaient nourrir mon fantasme : voisines, amies de la famille, femmes professeurs en classe...Mais je m'imaginais mal en témoin involontaire d'une fessée administrée à un ado de mon entourage. Il est vrai que l'occasion ne s'est jamais présentée. Aurais-je eu une attitude embarrassante, cynique ou compatissante, je ne pourrais vous le dire.
    Mac-Miche

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  2. A vrai dire, cher Monsieur Mac-Miche, je pense qu'il y ait une grande différence de fantasmer d'assister à une fessée ou d'assister réellement. Je parle bien évidement dans un contexte ado. Entre adultes, je pense pouvoir parfaitement rentrer dans le contexte. Mais j'en conviens avec vous, sans avoir vécu une telle situation il est difficile de prévoir son comportement...

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