Désir ardent de fessée 7.1
L’effet sédatif du suppositoire de
bonne nuit fut de courte durée et s’estompa après trois jours
seulement. Lucie soumit son imagination et son ingéniosité à rude
épreuve pour contourner le vilain obstacle, mais capitula devant les
évidences. A force de tirer la ceinture dans tous les sens sous
l’assaut de ses ardeurs, elle s’attira une irritation de ses
parties sensibles.
Nadège toujours à ses petits soins se
montra compatissante et octroya une crème apaisante qu’elle
appliqua de ses mains après la toilette matinale sur l’entrejambe
de Lucie en massant longuement que l’onguent puisse pénétrer en
profondeur. Lucie approuva ce traitement par des petits soupirs de
soulagement. Le soir venu, au moment de coucher Lucie, la tutrice
répétait l’opération, suivie d’une talque pour peaux
sensibles. Elle avait également une technique particulière pour
préparer le terrain du suppositoire qui ne laissa pas indifférente
son élève et qui lui tendit bien sagement son postérieur en
abandonnant toute pudeur.
Nadège fit comme elle ne remarquait
pas l’état tendu de Lucie et la dernière trop timide pour se
confier à la première ne demanda pas un soulagement efficace. En
conséquence le sommeil n’était pas au rendez vous et Lucie
dormait de moins en moins, glissant dans une humeur que l’on peut
qualifier comme nerveux ou du moins agitée. Son état s’aggravait
de jour en jours.
En ce temps-là Lucie ne comprit pas le
but visé par Nadège. Il lui fallut un long apprentissage avant que
vînt l’illumination et nous allions suivre étape par étape le
déroulement de cette initiation insolite.
Son plaisir sous verrou Lucie n’eut
pas d’autre choix que de se confier entièrement aux mains de sa
tutrice. Son corps approuva les méthodes, en développant une
palpitante sensibilité qui lui révéla jour par jour de nouvelles
sensations. Pour ainsi dire elle prit goût à cette discipline
libidineuse. Si elle avait été toute seule au monde avec Nadège,
elle ne s’aurait pas posé la moindre question. Hélas, sa tutrice
ne se contentait pas d’imposer ce régime strict en toute
discrétion et n’hésitait pas à exposer la condition de Lucie au
vue du village entier. On savait bien que Lucie était volontaire et
qu’elle se pliait donc par conséquence de son propre gré aux
exigences de Nadège. Heureusement personne ne vit autre chose dans
ce consensus que le désir de la fille de recevoir une éducation de
qualité.
Lucie vivait dans la permanente crainte
de voir revenir ses amies. Il lui parut impossible de leur expliquer
se qui se passait dans sa tête et savait pertinemment qu’il serait
très dur de leur cacher à la longue les détails de sa condition.
Entre ses grands discours d’antan et sa docilité envers Nadège,
l’abîme était trop grand pour passer inaperçu si elle ne
trouvait pas une parade adaptée. Il était impératif d’obtenir un
levé de la consigne à la maison avant que ses amies revinssent. Le
seul chemin consista dans une conduite irréprochable aux yeux de
Nadège.
Lucie n’était pas dupe. Elle se
sentit prisonnière d’une attirance basée sur ses émois intimes,
plus forts que sa raison et son bon sens. Elle maudissait la
faiblesse de son caractère qui ne lui permit pas de mettre terme à
cette relation qui lui pesait souvent et qui lui fit perdre l’estime
de soi. Mais il suffisait le moindre contact corporel avec Nadège
pour que sa honte se transformât en jubilation jouissive. Et la
tutrice savait bien doser ses attentions.
Lucie se sentait protégé en son
secret qui entremêlait volupté et obéissance. Et même Nadège qui
la matait en quasi permanence n’avait pas fait le rapprochement
entre activités nocturnes qu’elle jugeait normal et leurs
motivations profondes.
Mais la suspension de sa détente
nocturne compliqua les choses. Elle se trouvait privée d’un moyen
efficace pour maintenir son équilibre entre sa haine contre la
tutrice. Elle la jugea seule coupable autant de ses désirs étranges
que de son son attirance pour elle. Et au fond elle se languissait
des caresses de sa tutrice.
Pendant la nuit elle développa un goût
pour les voies parallèles de l’apaisement sensuel par le seul
accès possible. Processus qui renforça encore plus la sensibilité
érotique de son derrière.
Pendant la journée, Lucie se comporta
avec beaucoup d’insolence et afficha une conduite exécrable. Quand
Nadège la déshabillait pour la punition elle ne frissonnait pas de
peur, mais d’attente impatiente pour accomplir sa danse rythmique
sur les genoux de sa tutrice. Le mélange de douleur et de volupté
lui fit du bien, mais ne la calmait que pour quelques heures. Elle
fit tout pour s’attirer la colère de Nadège, poussée par un
ardent désir de recevoir de nouveau une bonne fessée salutaire.
Dans un premier temps elle maîtrisait
son comportement odieux au point d’éviter ses dérapages en cas de
visite d’une autre tutrice. Mais un jour elle découvrit la
tentation de se voir prise en flagrant délit devant une voisine.
L’occasion se présenta devant
l’esthéticienne qui entretenait une relation amicale avec Nadège
et qui passait souvent à la maison. Elle aussi était une femme très
coquette et parfaitement soignée de la tête au pied.
Elle avait effectué un stage de
perfectionnement en ville, découvrant ainsi les dernières tendances
à la mode. Elle parlait en long et en large du progrès dans
l’épilation et plus particulièrement celle du maillot. En
écoutant sagement, Lucie apprit pour son plus grand amusement que de
plus en plus de filles en ville optaient pour des « coupes »
très réduites qui se résumaient parfois à un petit triangle,
carrée ou rectangle très étroit. L’esthéticienne vanta les
avantages hygiéniques de telles mesures en insistant aussi sur
l’aspect soigné.
Lucie qui était une vraie brune avait
été toujours très enchantée par sa toison abondante qu’elle
affichait sous douche avec grande fierté devant ses camarades et qui
lui valut beaucoup d’admiration. Il existait un véritable concours
parmi les filles, laquelle parmi elles possédait la décoration
naturelle la plus impressionnante et Lucie sortit toujours en
vainqueur incontestable.
Nadège pour sa part montra un grand
intérêt pour ce sujet et demandait moult explications. Lucie se
contenta de rigoler bêtement de temps en temps, puis poussa
l’indiscrétion au point de demander à la femme si elle avait déjà
essayé cette nouvelle mode sur elle. L’esthéticienne affirma en
avouant qu’elle avait opté depuis ce stage pour un petit ticket
de métro. Lucie se chopa un fou rire à ne plus
s’en tenir sur sa chaise, puis ajouta inspirée par une mauvaise
voix :
Je
serais trop curieuse de voir une tutrice avec un entrejambe aussi
ridicule.
Un silence menaçant s’instaura
aussitôt. Puis l’esthéticienne se tourna vers Nadège.
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