jeudi 14 mai 2015

704 Mémoires d'une éducation sévère 13


Désir ardent de fessée 7.1

L’effet sédatif du suppositoire de bonne nuit fut de courte durée et s’estompa après trois jours seulement. Lucie soumit son imagination et son ingéniosité à rude épreuve pour contourner le vilain obstacle, mais capitula devant les évidences. A force de tirer la ceinture dans tous les sens sous l’assaut de ses ardeurs, elle s’attira une irritation de ses parties sensibles.

Nadège toujours à ses petits soins se montra compatissante et octroya une crème apaisante qu’elle appliqua de ses mains après la toilette matinale sur l’entrejambe de Lucie en massant longuement que l’onguent puisse pénétrer en profondeur. Lucie approuva ce traitement par des petits soupirs de soulagement. Le soir venu, au moment de coucher Lucie, la tutrice répétait l’opération, suivie d’une talque pour peaux sensibles. Elle avait également une technique particulière pour préparer le terrain du suppositoire qui ne laissa pas indifférente son élève et qui lui tendit bien sagement son postérieur en abandonnant toute pudeur.

Nadège fit comme elle ne remarquait pas l’état tendu de Lucie et la dernière trop timide pour se confier à la première ne demanda pas un soulagement efficace. En conséquence le sommeil n’était pas au rendez vous et Lucie dormait de moins en moins, glissant dans une humeur que l’on peut qualifier comme nerveux ou du moins agitée. Son état s’aggravait de jour en jours.

En ce temps-là Lucie ne comprit pas le but visé par Nadège. Il lui fallut un long apprentissage avant que vînt l’illumination et nous allions suivre étape par étape le déroulement de cette initiation insolite.

Son plaisir sous verrou Lucie n’eut pas d’autre choix que de se confier entièrement aux mains de sa tutrice. Son corps approuva les méthodes, en développant une palpitante sensibilité qui lui révéla jour par jour de nouvelles sensations. Pour ainsi dire elle prit goût à cette discipline libidineuse. Si elle avait été toute seule au monde avec Nadège, elle ne s’aurait pas posé la moindre question. Hélas, sa tutrice ne se contentait pas d’imposer ce régime strict en toute discrétion et n’hésitait pas à exposer la condition de Lucie au vue du village entier. On savait bien que Lucie était volontaire et qu’elle se pliait donc par conséquence de son propre gré aux exigences de Nadège. Heureusement personne ne vit autre chose dans ce consensus que le désir de la fille de recevoir une éducation de qualité.

Lucie vivait dans la permanente crainte de voir revenir ses amies. Il lui parut impossible de leur expliquer se qui se passait dans sa tête et savait pertinemment qu’il serait très dur de leur cacher à la longue les détails de sa condition. Entre ses grands discours d’antan et sa docilité envers Nadège, l’abîme était trop grand pour passer inaperçu si elle ne trouvait pas une parade adaptée. Il était impératif d’obtenir un levé de la consigne à la maison avant que ses amies revinssent. Le seul chemin consista dans une conduite irréprochable aux yeux de Nadège.

Lucie n’était pas dupe. Elle se sentit prisonnière d’une attirance basée sur ses émois intimes, plus forts que sa raison et son bon sens. Elle maudissait la faiblesse de son caractère qui ne lui permit pas de mettre terme à cette relation qui lui pesait souvent et qui lui fit perdre l’estime de soi. Mais il suffisait le moindre contact corporel avec Nadège pour que sa honte se transformât en jubilation jouissive. Et la tutrice savait bien doser ses attentions.

Lucie se sentait protégé en son secret qui entremêlait volupté et obéissance. Et même Nadège qui la matait en quasi permanence n’avait pas fait le rapprochement entre activités nocturnes qu’elle jugeait normal et leurs motivations profondes.

Mais la suspension de sa détente nocturne compliqua les choses. Elle se trouvait privée d’un moyen efficace pour maintenir son équilibre entre sa haine contre la tutrice. Elle la jugea seule coupable autant de ses désirs étranges que de son son attirance pour elle. Et au fond elle se languissait des caresses de sa tutrice.

Pendant la nuit elle développa un goût pour les voies parallèles de l’apaisement sensuel par le seul accès possible. Processus qui renforça encore plus la sensibilité érotique de son derrière.

Pendant la journée, Lucie se comporta avec beaucoup d’insolence et afficha une conduite exécrable. Quand Nadège la déshabillait pour la punition elle ne frissonnait pas de peur, mais d’attente impatiente pour accomplir sa danse rythmique sur les genoux de sa tutrice. Le mélange de douleur et de volupté lui fit du bien, mais ne la calmait que pour quelques heures. Elle fit tout pour s’attirer la colère de Nadège, poussée par un ardent désir de recevoir de nouveau une bonne fessée salutaire.

Dans un premier temps elle maîtrisait son comportement odieux au point d’éviter ses dérapages en cas de visite d’une autre tutrice. Mais un jour elle découvrit la tentation de se voir prise en flagrant délit devant une voisine.

L’occasion se présenta devant l’esthéticienne qui entretenait une relation amicale avec Nadège et qui passait souvent à la maison. Elle aussi était une femme très coquette et parfaitement soignée de la tête au pied.
Elle avait effectué un stage de perfectionnement en ville, découvrant ainsi les dernières tendances à la mode. Elle parlait en long et en large du progrès dans l’épilation et plus particulièrement celle du maillot. En écoutant sagement, Lucie apprit pour son plus grand amusement que de plus en plus de filles en ville optaient pour des « coupes » très réduites qui se résumaient parfois à un petit triangle, carrée ou rectangle très étroit. L’esthéticienne vanta les avantages hygiéniques de telles mesures en insistant aussi sur l’aspect soigné.

Lucie qui était une vraie brune avait été toujours très enchantée par sa toison abondante qu’elle affichait sous douche avec grande fierté devant ses camarades et qui lui valut beaucoup d’admiration. Il existait un véritable concours parmi les filles, laquelle parmi elles possédait la décoration naturelle la plus impressionnante et Lucie sortit toujours en vainqueur incontestable.

Nadège pour sa part montra un grand intérêt pour ce sujet et demandait moult explications. Lucie se contenta de rigoler bêtement de temps en temps, puis poussa l’indiscrétion au point de demander à la femme si elle avait déjà essayé cette nouvelle mode sur elle. L’esthéticienne affirma en avouant qu’elle avait opté depuis ce stage pour un petit ticket de métro. Lucie se chopa un fou rire à ne plus s’en tenir sur sa chaise, puis ajouta inspirée par une mauvaise voix :

Je serais trop curieuse de voir une tutrice avec un entrejambe aussi ridicule.

Un silence menaçant s’instaura aussitôt. Puis l’esthéticienne se tourna vers Nadège.

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