mercredi 15 avril 2015

688 Tapage nocturne

Ou comment faire taire une dame trop bruyante

La fessée fait partie des théories sexuelles dites infantiles, en gros il s'agit de la vision de l'enfant sur ce qui se passe entre adultes. Pour ma part quand j'étais encore très petite, j'ai dû sûrement entendre mes parents pour imaginer que les fort soupirs de ma maman étaient les résultat de claques sur ses fesses. Depuis j'ai appris comment se passent réellement les choses entre adultes. Toutefois m'est resté un goût pour le ébats fort bruyants. Veut dire que l'on m'entend de loin, ce qui ne convient pas à pas mal de messieurs. Mon homme apprécie, mais ne souhaite tout de même pas faire profiter tout le monde de l'écho des sensation qu'il me procure. Et quand je suis montée la première fois chez mes parents avec lui pour nous coucher dans ma chambre de jeune fille, j'ai vu le regard amusé de ma maman qui parlait en long et en large :

Si vous croyez que ma fille va se comporter sagement chez ses parents, vous faites fausse route !

Certes, à l'adolescence quand s'est réveillé mon intérêt pour les princes charmants, mes parents en prévision m'ont acheté un lit particulièrement solide et surtout qui ne fait pas de bruit. De plus, étant très cools (comment ai-je pu adorer ce mot autant quand j'étais ado ?), il ne posait aucun problème que j'amène mes amoureux à la maison. On gardait un petit prétexte, me faire réviser les maths jusqu'à tard dans la nuit, parfois jusqu'au petit matin. Personne n'était dupe, car mon enthousiasme pour les maths était facilement... audible. Aussi mes parents ne sont pas le genre de personnes qui trouvent un malin plaisir pour imposer les visites de contrôle. Ils me laissaient une paix royale.

Mon chéri avec son sens pratique a tout de suite remarqué les avantages de mon lit. Étant assez discret et pudique il n'aime pas se donner en spectacle. Vu le lieu il a du aussi imaginer une certaine retenue de ma part. C'était mal me connaître. Je me suis laisser aller comme au bon vieux temps. Le pauvre !

Le lendemain matin, il a mis du temps pour oser sortir de notre chambre pour... affronter la bonne humeur de mes parents.

Car effectivement, vu mon entrain et malgré l’inexistence de grincements de mon lit, tout le monde était au courant dans le moindre détail ce qui s'était passé la veille. Bref, mon homme a profité de la première absence de mes parents, pour m'appliquer....

...une punition de taille pour mon comportement éhonté.

Là aussi j'ai fortement crié, mais pour d'autres raisons. Et plus tard, à table avec mes parents, je n’arrêtais de gigoter, tellement que j'avais encore mal aux fesses. Ce qui n'a pas calmé mes ardeurs la nuit suivante. Bien au contraire. La fessée disciplinaire n'avait pas manqué son effet de booster de libido et j'ai montre encore moins de retenue cette fois-ci.
Exaspéré, mon chéri le lendemain s'est absenté...

...pour faire un petit achat surprise, adapté à la situation.

Habituellement il entend par là un instrument d’appoint. Étant en Allemagne, je m'attendais donc à un bon et solide, mais néanmoins souple Rohrstock (une badine) comme on en trouve facilement dans chaque bonne jardinerie.

Il est très respectueux de coutumes locales mon homme...

Agréablement inspirée par les événements à venir, j'ai profité pour papoter avec mes parents. Le soirs venu, avant de me coucher, je suis passée dans la salle de bain pour procéder à un soigneux rasage de mon entrejambe pour donner encore plus d'idées à mon chéri qui aime tant la peaux de bébé chez les grandes filles. Puis je suis allée le rejoindre. En rentrant dans ma chambre, j'ai vu tout de suite sur le lit un gros pot de vaseline et … un bâillon boule ! Voila qui me fit rire de bon cœur et ajouter un grain de plus à mon humeur déjà excellente.

Quel programme mon chéri ! Mais pourquoi veux-tu mettre de la vaseline sur le bâillon ?

12 commentaires:

  1. Bonsoir Isabelle,

    Voilà un récit très intimiste. Tout en nuance et en suggestion.
    Toujours difficile de ne pas déranger ses parents et proches dans la maisonnée. "Mais il faut bien que le corps exulte " comme le chantait le grand Jacques (Brel, of course ! ) Vous êtes une incorrigible princesse ! Rires.
    Et comme votre compagnon, je préfère toujours la discrétion à l'exhibition.
    Superbe mise en condition de sa part. Un grand monsieur soucieux du bien-être de sa Dulcinée. Mac-Miche

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  2. Effectivement cher Monsieur Mac-Miche toute ma vie j'ai eu la chance d'être traitée comme une princesse. D'abord par mon papa et mes frères, puis après une petite détour au pays des princes charmants, je suis tombée sur mon homme qui a su me proposer un cadre proche de celui de mon enfance. Enfin, il ne se laisse pas danser sur la tête, lui. Rire !

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  3. Bonjour Isabelle,

    Ca fait toujours du bien pour le côté "égo" mais aussi mental de se sentir entouré/e et protégé/e par les siens. Et si comme moi, on reste le benjamin de la troupe , alors , on est doublement surveillé. J'imagine que tout cet entourage masculin devait être aux petits soins avec vous. Normal. Une sœur mérite tous les égards . Et gare à quiconque qui oserait le contester ! Voilà une excellente raison pour "croiser le fer" sur le pré !!! Rires. Soyons un peu romantique.
    Je sais , Isabelle, je suis un incorrigible rêveur...
    Bon WE. Mac-Miche

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    1. Disons que mon entourage masculin a bien su me mettre au courant des ruses de la gente masculine, cher Monsieur Mac-Miche. Voila qui m'a été fort utile quand j'ai commencé à fréquenter les garçons. Par ce fait pas la peine de croiser les fers à l'aube, je sais dire non quand il le faut comme une grande..

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  4. Tiens, vous êtes vaseline? Nous apprécions sa lubrification durable, mais c'est assez poisseux ensuite... C'est vrai que ça un certain aspect "traditionnel"!

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    1. Ben oui, du classique qui se vend dans toute bonne pharmacie, cher Monsieur Pécan. On trouve en Allemagne de très gros pots sous la dénomination "melkfett" (graisse à traire) qui s'utilise surtout pour rendre résistante la peau au grand froid comme remarquait déjà Tacite dans sa Germania. Horrifié ceci dit par l'aspect poisseux. Rire !

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    2. Une plaisanterie que ma fait madame plusieurs fois, et que je lui ai aussi faite, est, lors des préparatifs de la "porte arrière", de passer très visiblement un doigtier ou un gant, de l'enduire fort visiblement et ensuite de faire un signe "viens par ici" en disant "en position" ou "montre moi ton cul"...

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  5. Je vous avoue de ne pas avoir eu encore le temps d'écrire la suite de ce texte, car ce sont les vacances scolaires. Toutefois j'hésite un peu comment aborder la suite techniquement, quel langage à utiliser, car bien au fond, vous l'avez bien compris, les pratiques de l'arrière porte pour que cela soit un plaisir, il faut une certaine préparation...

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  6. Je pense qu'il est possible d'aborder ce sujet sans vulgarité mais sans pour autant recourir à des détours hypocrites.

    Peut-être qu'une partie de vos lectrices et lecteurs, s'ils ne sont pas familiers de ces actes ou en ont retiré des sensations désagréables, voudront des détails pratiques, y compris quant à la préparation à mener. L'état d'esprit des partenaires, notamment côté fesses, est important et il faudrait sans doute en dire quelque chose.

    (Nous n'utilisons jamais de bâillon!)

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    1. Je pense qu'il s'agit d'une pratique qui permet -en prenant le temps nécessaire, autant sur un niveau psychologique que physique - de découvrir ce que l'on appelle péjorativement la disposition polymorphe perverse du corps. De trouver du plaisir ailleurs. J'avais déjà fait un texte assez hard à ce sujet, enfin hard façon isabelle et qui fait part de mes texte les plus lues. J'aimerais donc ici explorer une autre technique et en ce moment disposant de trop peu de temps, je mets mon projet de côté...

      (ps: je reviendrais sur le bâillon. N'y voyais pas une contrainte, mais un amusement bon enfant...))

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  7. Isabelle, madame mon épouse m'invite à rappeler que les hommes peuvent aussi bénéficier d'attentions par la "porte arrière", depuis les plus mineures (les chatouillis extérieurs, la prise de température, le suppo) jusqu'au plus intenses (le phallus artificiel "double sens", pour ceux en couple avec une dame), en passant par l'examen digital de la prostate.

    Elle pense que, outre le plaisir qu'il peut ressentir, tout ceci est très éducatif pour l'homme, habitué à pénétrer mais pas à être pénétré. Et puis, en cas de petite rechute machiste, c'est un moyen de conjuguer plaisir et punition! Bien entendu, toute brutalité est à exclure.

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  8. Il m'arrive d'estimer que mon homme nécessite un lavement. Quand il est surmené par son travail ou par le travail... à mon service ou de celui pour notre petite. Là par exemple, il est en balade avec elle pendant que moi je m'adonne au loisir. Je n'y vois pas une punition, mais un excellent moyen de détente réelle. Je lui fait égalent recourir au lavement quand il
    fait un régime à l'allemande qui est très efficace. Voyez il n'a pas la vie facile avec moi. Et lui, là c'est son côté brave grand garçon qui en ressort, il s'applique sagement à mes ordres...

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