lundi 6 avril 2015

683 Goûter à une punition pour de bon (Lundi cinéma) !

Et subitement ce n'est plus un jeu !

Il se peut que ma fantaisie emporte sur l'histoire qui est raconté dans ce clip et qui se compose malheureusement que de quelques extraits. Toutefois il me semble qu'il s'agit pour une fois d'un scénario d'une belle subtilité qui va plus loin qu'un simple tapage de c...l plus ou moins interminable, plus ou moins vicieux, plus ou moins marquant.

Ici se mêle habilement la thématique de pratiques ludiques et avec celles censées d'antan de corriger les mauvais comportements.

Nous avons une jeune dame qui sous ses apparence de plus sages voue secrètement une passion aux BDSM. Autant pour se cultiver au travers livres que pour y participer avec des instruments et tenues particulières. Démarche qui me paraît assez crédible. Moi aussi je suis passée par là étant très jeune. Me trouvant avec mon besoin de punition, je m'y croyais à la bonne adresse. Mais bon, autant que je trouve un certain attrait dans les tenues cuir et vinyle pour booster mon narcissisme, autant que je ne me retrouve pas dans les codes, ni dans les rituels BDSM. De plus je suis insensible à la poésie de l'appartenance et quant aux colliers j'ai un faible surtout pour les perles. Bref, malheureusement pour la jeune dame son secret vient d'être découvert par un sévère monsieur qui pourrait être son père, oncle ou un autre proche.

Brandissant les preuves en main, il estime le moment venu pour une sérieuse discussion !

Quelque peu outré par ses trouvailles, notamment un solide strap en cuir, il lui fait part de son avis sur la jeune génération. Selon lui, elle a tendance à considérer le BDSM comme une forme de sexualité coquine en vue de bien s'amuser, tandis qu'à son époque on se servait des instruments comme justement ce strap pour les mesures disciplinaires.

Concluant que le comportement de la jeune dame mériterait une vraie punition !

Constellation fantasmatique qui retrace parfaitement mon dilemme de jeune célibataire. D'un côté j'aimais me projeter dans les contextes de plus délirants autour de la fessée. Par exemple me retrouver en tenue super sexy sur les genoux d'un beau prince charmant pour qu'il m'échauffe copieusement le derrière avant de passer aux choses sérieuses. De l'autre l'idée de me faire pincer en rentrant à la maison pour non-respect d'un couvre feu, me semblait encore plus émoustillant que les claques sur les genoux du prince. Deux conceptions distincts pour mettre en relief le fantasme de la fessée.

L'approche-jouissance » à la recherche de plaisir charnel et l'approche-défi » qui brave un interdit pour se faire punir.

Évidement en réalité les choses ne sont pas aussi simples. On n'est pas « l'une ou l'autre ». On est l'une et l'autre, mais aussi toutes les nuances entre les deux. On passe d'une vision de plus ludique à une autre qui se veut de plus sérieuse. Voila qui rend si difficile de présenter notre fantasme en vue de le réaliser à une autre personne. Et si on n'ose pas dévoiler les non-dits dans le moindre détail on risque de se prendre une grosse fessée... littéralement.

Pour couper court à toute confusion, il me semble utile dans la discipline domestique de ne pas confondre les registres. Rien n’empêche de recevoir une éducation de plus stricte et sérieuse de la part de son compagnon, mais aussi de se garder des plages fantaisistes et ludiques. Nous sommes entre adultes...

Bref, il est rare que je puisse m'identifier aussi bien à un scénario de clip. Ici tout va pour le mieux. J'adore la touche d'originalité punitive du monsieur qui fait lire à haute voix à la jeune dame la littérature qu'il juge répréhensible. Sorte de sadisme de bon goût à mes yeux qui demande un habile discours habile de la part monsieur pour le présenter comme une mesure éducative indispensable.

Je n'y manquerai en aucun cas d'en parler à mon chéri  en comptant sur son imagination !

44 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Vous avez parfaitement raison. Le fantasme de fessée émane d'une seule et même personne. Mais c'est un peu comme si notre conscience jouait sur les deux tableaux: d'un côté : angoisse, peur et douleur à l'appui, et de l'autre, plaisir (coupable ?) et désir de jouissance corporelle. Dilemme. Qui des deux l'emportera ? Au final: match nul ?
    La scène me fait penser à une ambiance "époque Louis XV" avec perruques poudrées , diners coquins et salon de lecture érotique, orchestrés par le maitre des lieux, un noble, un châtelain qui corrigerait ces dames en crinoline pour le plus grand plaisir de ses convives... et le sien. C'est évidement pur fantasme de ma part...
    La jeune actrice ressemble à la comédienne Pauley Perrette de la série US "les experts Manhattan". Non ?
    Mac-Miche

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  2. Se sentir coupable parce que la fessée met en ébullition notre sang est un sujet intéressant, mais je pense qu'il concerne avant tout les messieurs. Pour une femme je pense que la culpabilité se trouve plutôt dans le fait de vouloir recevoir une punition pour de bon et surtout sans en jouir...

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    1. Une punition sans en jouir ?...
      Chère Isabelle, connaissez-vous beaucoup de femmes réclamant des coups de marteaux sur les orteils ? Ou des piqures sous les pieds ? Ou tout autre plaisanterie de cet acabit ?
      Tendre ses fesses aux regards, les offrir à la morsure, n'est-ce pas là pure jouissance ?
      Peu importent les sécrétions... qui ne sont point obligatoires.
      Curieux glissement du langage primaire, qui en fait les synonymes de ladite jouissance...

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    2. Ne sous-estimez pas le versant névrotique de la fessée, le versant hystérique. Pour comprendre cette forme de fessée, il faut rester suffisamment éloignée du contenu refoulé. Donc attention au mot jouir qui peut se révéler de plus néfaste, car il brise la pensée magique. Comprenons punition dans le sens d'une action qui satisfait un besoin de punition et passons (hypocritement) sur les effets secondaires sexuels...

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    3. Je ne le sous-estime pas. Du moins je l'espère, chère Isabelle.
      Je dis simplement n'avoir point encore rencontré de femmes réclamant un écrasement soigné des orteils...
      Par contre, le cul...

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    4. Moi non plus. Rire. Mais bon, il y a pas mal de choses qui rentrent dans le concept du besoin de punition. Pensez à une affaire récente, un monsieur qui a fantasmé sur le fait de se faire manger par un autre et qui a laissé passer l'autre à l'acte. Il existes également de fantasmes de se faire écraser par exemple dans un accident de voiture, le tout lié à une excitation. Certes ce ne sont pas les femmes, mais peut-être existe-t-il quelque part une avec cette envie de se faire écraser le pied. Ceci dit dans les fantasmes masochistes, il semblerait que la fessée soit le plus répandu...

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    5. Ne voyez pas des tentatives de sophisme dans ma façon d'argumenter cher Monsieur Why Not, mais la thématique de mon blog concerne justement de mieux comprendre l'attrait pour la conception désexualisée de la fessée. En aucun cas je suis opposée à la conception jouissive de la fessée et il m'arrive aussi de m'y retrouver. Ceci dit j'entends bien le fond de votre question, pourquoi la fessée. Peut-être trouveriez ici
      ici quelques pistes de réponse.

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  3. Bonjour Isabelle,

    La culpabilité comme moteur du fantasme de la fessée : elle serait donc ressentie de manière dirais-je "cérébrale" chez les femmes, dans le sens de la fessée pour le coté punitif, uniquement (?) et plus "corporelle" dans la perspective du plaisir pour les hommes. Ensuite la notion de honte entre autre viendra se greffer dessus et ce joli mélange variera selon la personnalité de chacun/e d'entre nous. Une piste à explorer... Mac-Miche

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    1. Petit malentendu cher Monsieur Mac-Miche. Je pense que la fessée jouissive ne pose pas de problème métaphysique à une dame. Elle n'est pas vécu comme culpabilisante, mais comme un joli piment de la vie du couple. C'est demander une vraie punition à son partenaire qui est gênant... justement parce qu'il n'y ait plus le contexte de la jouissance !

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  4. La crinoline est américaine, Monsieur Mac-Miche, et née au XIXème siècle.
    Il est vrai qu'elle s'inspirait des vertugadins, eux-mêmes essaimés partout dans la vieille Europe.
    L'Amérique y a planté sa vulgarité, avant de la renvoyer à ses sources d'inspiration.
    Certes, les châtelains yankees fessent allègrement, mais la manière talons rouges et justaucorps bleus s'est envolée.

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    1. Merci pour cette précision cher Monsieur Why Not. Je ne le savais pas non plus...

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  5. Bonjour Mr Why-Not,

    Je me suis mal exprimé quant je parlais de "ces Dames en crinoline". Je voulais plutôt parler de robes empesées avec une ampleur génante et le mot qui m'est venu à l'esprit est "crinoline". Dans les gravures et peintures de cette époque de l'Ancien Régime, la mode féminine est représentée de cette manière. La crinoline est surtout représentée en art pictural dès 1850, bien souvent. Mais Paris sera toujours Paris... Capitale des Amoureux et des Arts ! Mac-Miche

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    1. Je pense que la confusion vient justement du fait qu'au XVIIIeme, on portait aussi des jupes très amples avec un système pour gonfler à l'extrême les jupons, et très honnêtement, j'aurais dit "crinolines" pour les costumes XVIIIeme aussi. Mais il semblerait que pour le XVIIIeme, il s'agisse de "paniers" qui font large sur les côtés mais qui gardent le plat devant et derrière, alors que la crinoline soit fait le tour, soit n'augmente que le derrière.
      Quant à l'image de capitale des amoureux qu'on donne à Paris, c'est pas que je suis contre... Mais si ça s'accompagne des dix tonnes de cadenas accrochés aux grilles des ponts, là, je m'insurge. C'est purement subjectif, mais pour moi ça défigure le paysage urbain. Et comme l'autre cliché qui colle à Paris c'est d'être peuplé de gros râleurs, je ne vais pas me priver en râlant un coup!

      Constance

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    2. Pour ma part il me manque trop de culture pour trancher sur la crinoline.
      J'ai passé ma jeunesse dans la science (physique théorique... on ne se refait pas). Je ne connais même pas le truc du cadenas... pour te dire. Quand mon homme parle de mes élans romantiques, j'ai toujours le sentiment qu'il se paye ma tête.

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    3. Pour le peu de ce que l'on pourrait supposer de "votre homme", chère Isabelle, tant votre discrétion est tout à votre honneur, on ne l'imagine pas " se payant votre tête".
      Comme tout homme digne de ce nom, par ailleurs.
      Peut-être même il louerait votre élégance en vertugadins - fantaisie, quand tu nous tiens - lesquels, à la fin de la Renaissance, séduisirent aussi les Allemandes.
      Je ne sais si leur souvenir inspira la Grande Catherine, mais je me la figure volontiers faisant fouetter le postérieur d'un quidam venu lui assurer que désormais les arts et la culture avaient Saint-Petersbourg pour capitale.

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    4. Je ne trouve rien de plus opposé à la singularité d'un amour que le geste grégaire et superficiel qui consiste à accrocher un cadenas comme tout le monde sur la passerelle des Arts. J'ai aussi beaucoup de mal à comprendre le symbolisme qui consiste à associer l'amour à un cadenas dont, de surcroît, l'on jette la clef dans la Seine...

      Bonjour le romantisme !

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    5. Pour monsieur Why Not :

      Disons que mon homme aime bien se moquer de moi sans devenir blessant. Ceci dit, il serait certainement susceptible aux fantaisies vestimentaires dont vous faites allusion. J'aime beaucoup les hommes qui savent apprécier tout ce travail que fournissent certaines dames pour se faire élégante.

      Quant à la grande Catherine je crois qu'il existe un dessin qui retrace le dires de son faible pour trousser et fesser ses dames de la cours...

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    6. Pour Monsieur Doumik

      Merci pour ces précisions. Je ne connaissais pas du tout cette coutume. Le jeu des cadenas m'évoque spontanément le S/m, mais comme bien connu j'ai des idées mal places...

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    7. Il serait amusant, effectivement, d'évoquer la Grande Catherine !
      La fameuse émission de Bern glosa sur le cabinet érotique... dont on peut douter à bien des raisons de l'authenticité.
      Une seule certitude, le service du renseignement extérieur, au temps de Potemkine, qui offrait cette particularité d'enquêter chez les mondaines, lesquelles recèlent trop souvent les imprudences des ambassadeurs.
      Les plus belles dames de la cour, les plus en vue, se voyaient offrir une ou deux heures d'un rotin de la meilleure souplesse pendant que l'Impératrice, cachée par la boiserie, se délectait de la danse des croupes somptueuses... très vite sanguinolentes...
      Le reste est légende ou hypothèse, à l'image des fameux villages de papier mâché, mais les historiens s'accordent sur les corrections
      de ces dames !

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    8. Même Brantôme note clairement qu'il a entendu dire des choses... Disons que je suis un peu déçue que ce ne soit pas la grande Catherine qui passe elle-même à l'acte. Se cacher derrière une boiserie ne me paraît pas digne d'une dame de son rang. Enfin, merci pour cette leçon d'histoire, cher Monsieur Why Not.

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  6. Tenez, cette histoire de Paris comme capitale des amoureux s'accompagne en Allemagne d'une toute autre image. Paris comme capitale du raffinement de l'amour... Je ne sais pas d'où vient cette légende urbaine.

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    1. Bonjour Isabelle,


      Je n'oserais me prononcer mais une hypothèse cependant :
      Paris capitale des Amoureux est peut-être né d'une référence au siècle du Roi-Soleil quant certains artistes issus de l'Europe convergeaient vers notre belle Capitale en effervescence et peut-être par les pensions généreusement distribuées par Sa Majesté
      Le château de Versailles servit de référence architecturale et de nombreux souverains le prirent comme modèle. De même que la manière de gouverner de Louis XIV servit de norme politique à ses monarques contemporains. De la politique et de l'architecture aux Arts et au raffinement amoureux (merci Isabelle), il n'y a... qu'un pas.
      "La maxime de l'ordre" répétait le Roi-Soleil. Dans ce cas, on s'incline. Rires. Et si Paris reste toujours dans les premières destinations touristiques pour les touristes étrangers, ce n'est pas pour rien.
      On peut y voir un souffle de Romantisme également dans cette expression. Au choix.... Mac-Miche

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    2. Bonjour Isabelle,

      Regardez comme la mode et la lingerie fine "à la française" a du succès chez nos voisins européens et en particulier en Allemagne où le mot "corset" évoque toujours le charme à la Parisienne. La mode parisienne a longtemps servi de modèle...Toujours imité jamais égalé.
      Mac-Miche

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    3. Pour les arts incontestablement Paris ne semble une référence. Et quant au raffinement coquin Louis XIV a fait fort. Il paraît qu'il était grand fan de fessiers féminins et qu'il privait ses maîtresses lors des voyages d'aller au petit coin. Ceci dit dans ce cas drôle de raffinement amoureux ! Rire !
      Par contre entièrement d'accord sur la lingerie française. Il y a vraiment de très jolies choses.

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    4. Disons que le statut de capitale des arts ça varie pas mal pour l'époque moderne. Incontestablement au XVIIeme, c'était Paris, mais avant ça Madrid était en bonne place, et au XVIIIeme, ça glisse plus vers Vienne et Saint Pétersbourg (Berlin a un peu loupé le coche rapport à Frédéric II qui n'a pas vraiment été enclin à valoriser la culture et la langue allemande).
      Ce que je viens de dire est scandaleusement résumé à la hache. Mais je suis trop fatiguée pour détailler plus.

      Constance

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    5. Ben, Frédéric II a déjà introduit le français à sa court. Pour être un allemand distingué selon lui, il fait communiquer en français avec son entourage. Donc évidement il était loin de valoriser la culture allemande...

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    6. Bonjour Isabelle,

      Etant fan de ciné (grâce à mes parents qui m'ont fait connaitre les monstres sacrés français et US ), je me souviens d'un dialogue extrait du film "Austerlitz" d'Abel Gance (1960) où les généraux ennemis réunis dans la tente du maréchal Koutouzov discutent de la stratégie à suivre mais ne se comprennent pas entre eux. Alors le vieux maréchal déclare sur un ton ironique : "Dans ce cas, messieurs parlons la langue de notre ennemi commun : parlons Français ! " Ironique, non ?
      La phrase est-elle réelle ou inventée par le dialoguiste ? je ne saurais vous le dire précisément. Mais vu que la langue diplomatique et dans la haute société aristocratique fut le Français sous l'Ancien Régime , cette "anecdote" semblerait tout à fait plausible. On aime qui l'on craint ! dit-on...
      Mac-Miche

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    7. Je doute que le cinéma fait dans la recherche de paroles authentiques, cher Monsieur Mac-Miche. Sinon il faudrait des années pour concevoir un film. Toutefois ce dialogue illustre parfaitement le sujet. Un très belle trouvaille !

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    8. Bonjour Isabelle,


      Une petite précision concernant le film en question. Deux versions:
      La première version s'intitule "Napoléon" et elle est jouée avec Albert Dieudonné en 1927 dans le rôle-titre. Elle retrace la carrière militaire du futur Napoléon 1er .
      La seconde version -de laquelle est extraite l'anecdote du maréchal Koutouzov- date de 1960 et reprend la fameuse bataille d'Austerlitz. L'acteur Pierre Mondy y campe un Napoléon bouillonnant et Jean Marais, son conseiller Carnot. L'acteur US Orson Welles joue l'ingénieur américain Robert Fulton qui propose une arme révolutionnaire pour l'époque : le sous-marin. Mais l'Empereur s'en désintéresse car elle ne sert pas vraiment ses intérêts politiques... A voir.
      D'autres acteurs ont incarné Napoléon : Raymond Pellegrin, Marlon Brando, Rod Steiger entres autres.
      Voilà pour la "leçon" de cinéma. Petite digression de ma part. Mac-Miche

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    9. Effectivement, là je suis dépassée, mais disons plus que les histoires des hommes de guerre me plaisent encore les détails sur leur vie amoureuse... Peut-être pour cette raison on parle parfois de films pour femmes...

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    10. Le dialogue autour du vieux Koutouzov est bien évidemment faux, mais la vieille Europe use, encore à cette époque, de deux langues pour se comprendre : le Latin et le Français.
      Réalité banale...
      Autre histoire réelle, celle-là : on annonce à Frédéric la mort de Louis XV en ces termes : le Roi est mort.
      Quand on disait le Roi, c'était le Roi de France...
      Vertige, est-ce toi qui nous regarde ?...

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    11. Bonjour Isabelle,


      Concernant les amours de Napoléon et ses aventures avec les Femmes, mis à part sa légitime épouse Joséphine de Beauharnais- le cinéma en a retenu deux entre autres et portées à l'écran :
      la première avec l'acteur français Charles Boyer (émigré aux USA avant guerre) qui incarne le Premier consul dans : "Marie Walewska", jeune noble polonaise, qui accepte d'être courtisée en échange d'un geste politique de ce dernier pour son pays natal.
      la seconde s'intitule "Désirée" est conte les relations du jeune Bonaparte, joué par Marlon Brando, avec Désirée Clary , fille d'un riche négociant. Amours sans lendemain.
      Evidement la fidélité aux évènements reste à définir mais dans les histoires de cœur, qui connaît le fin mot de l'histoire ?
      Mac-Miche.

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    12. Bonjour Mr Why-Not,

      Autre même contexte pour la mort du roi Louis XIV un siècle plus tôt. A l'annonce de sa disparition, en français dans le texte, dirait-on, partout en Europe, tout le monde savait qu'il s'agissait du patriarche de Versailles. Le règne éphémère mais marquant de la France sur le continent européen.
      Mac-Miche.

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    13. Sans être ex cathédra, Monsieur Mac-Miche, la mort de Louis XIV fut fort différente.
      Mais bien sûr tout le monde parlait français ! Enfin... tout ce qui avait quelque responsabilité...

      Quant au règne éphémère... Depuis Héristal, et même Clovis, je ne vois pas bien qui pouvait contester la prédominance de la France.
      Y compris sous la splendeur de Charles-Quint.
      Et ce jusqu'à la Révolution et le désastre de l'Empire.
      Alexandre s'effaçait encore devant le Roi...
      Mais je doute, Monsieur Mac-Miche, que nos digressions ne finissent par agacer notre chère hôte.
      Revenez à la Rostopchine ( une fessée par page ), si vous le voulez-bien, et je retournerai aux brumes de Nerval.
      Mortefontaine, est-il un nom si doux ?
      On y fouettait encore les filles, à la Saint-Jean.
      J'irai humer les arbres de Corot. Je crois que la révolution sexuelle ne les a point atteints.

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    14. Ne vous en faites pas pour les digressions, cher Monsieur Why Not. J'aime bien me cultiver, même si on s'éloigne du sujet de mon blog. De toute façon je ne manque pas de sujet pour parler fessée. Revenons-y alors justement. Fréderic II rapporte une anecdote sur son père. Ce dernier, exaspéré par la lenteur du travail d'un haut fonctionnaire le tire au petit matin du lit pour lui applique la canne sur le derrière. Il existe également sous son règne encore une punition corporelle pour racolage :

      « Si le racolage est signalé à la police ou si la dame est prise sur le fait, elle doit être amenée aussitôt dans la tour des femmes à Staden. Là-bas elle recevra tout d’abord pour sa fornication une punition aux verges qui est appliquée dans la chambre de la discipline qui se trouve dans la voûte de la tour. A cette fin que l’on penche la fille sur un banc, lui relève jupes et jupons et lui baissé sa culotte. Ensuite que l’on applique 25 coups sur son cul nu qu’elle ressente bien la punition sur sa chair de pécheresse.

      Que l’on n’utilise pas un bâton pour ne pas lui briser les os, mais une tige de noisetier de la taille d’un petit doigt et d’une longueur de 5 pieds. Il se doit d’en garder une bonne réserve et de les conserver dans une mixture de sel et de vinaigre pour maintenir leur souplesse. »

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    15. Chère Isabelle, voilà une information rapportée par les" écrivains de fessées" de la fin du XIXème... très fantaisistes sous couvert d'archives... imaginaires.

      D'autre part, les culottes féminines datent également du XIXème !
      C de Médicis essaya d'imposer ce qui n'était que timide invention, non pas italienne mais espagnole. Las, la culotte ne prit pas !
      Les siècles passèrent.
      C'est sous Louis Philippe que les pantalons fendus connurent leurs premiers succès.

      Pour ce qui est des Frédéric, scrupuleux et pointilleux, ils s'attachèrent à améliorer le sort des prisonniers.
      Les responsables des prisons faisaient ce qu'ils voulaient et les réformes s'imposèrent. Malgré ça, la fessée de bienvenue perdura...
      très variable d'un lieu à l'autre !

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    16. Je doute un peu de « l'humanité » des Frédérics prusses. Certes, ils avaient le mérite de ne pas se vanter leur humanité, ce qui est bon signe, mais leurs méthodes restent l'incarnation dans l'inconscient collectif allemand d'un règne peu scrupuleux envers les sujets.
      Mon petit texte sur les filles de joie date de 1532, mais il me semble qu'il existe bien de sources sur cette pratique en Prusse. Ceci dit le vocabulaire laisse douter que l'origine soit purement juridique. Du moins il semble que l'auteur prenait plaisir de l'écrire...

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    17. Bonjour Isabelle.
      Il est minuit passé et je découvre votre réponse.
      On devra toujours au fils du Roi-sergent la merveilleuse Offrande Musicale, pendant naturel de l'Art de la fugue.
      Et son émerveillement devant la découverte de Cristofori...
      Quant au sort des prisonniers, c'est le souci du fils, bien évidemment ! Il avait suffisamment goûté aux geôles du père, qui était allé jusqu'à lui faire donner la question !!!
      Mais ledit Sergent avait, maniaque en diable, travaillé aussi au règlement des sanctions.
      PS : Bien sûr que les chroniqueurs "arrangent" les archives...

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    18. Voyez cher Monsieur Why Not dans cette chronique précise j'ai l'impression que le chroniquer n'arrivait à cacher son émoi et émoustillement pour le sujet. Enfin, loin de moi de critiquer le typiquement humain, car le souterrain fantasmatique me semble un des meilleurs moyens pour sonder la vérité humaine sans tomber dans le piège du bien pensant...

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    19. Paroles d'or, chère Isabelle.
      Les chroniqueurs se délectent...
      Comme ils recopient le plus souvent leurs prédécesseurs, on mesure cette délectation à chaque "étape".

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    20. Dans un sens ces chroniqueurs font mieux que certaines scientifiques qui perpétuent -comme remarque Schopenhauer à juste titre – l’incompréhensible de livre en livre, de décennie en décennie pour créer une sorte de rite d'initiation à ce mode de pensée. Décerner avec certitude si je me trouve devant l'incompréhensible ou si c'est moi qui manque la capacité de comprendre...

      Notons sur un niveau bien actuel aussi une reprise constante de blog en blog de certains arguments autour de la fessée et surtout de la discipline domestique, censés de mieux expliquer les filles...

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    21. Las, chère Isabelle, mon champ déjà restreint est dépassé...
      Et de Schopenhauer, je n'ai retenu que le conseil de Daudet - quelle langue fabuleuse - à savoir ne jamais se trouver sur la face nord du Cervin avec l'un quelconque de ses élèves.
      Peut-être que de là on saura si la fessée explique les filles.

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    22. Ne me prenez pas pour une spécialiste de la philosophie, cher Monsieur Why Not. C'est mon Papa qui m'a parlé de ce passage pour me consoler de mes difficultés pour comprendre certains livres de physique...

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  7. Image du XIXème siècle, lequel n'a pas que des noirceurs... quand Paris était la ville des consécrations : Chopin quitte Varsovie pour Londres... en passant par Paris...
    Liszt conquiert Pleyel et Gaveau, même s'il regagne l'Altenburg.
    La cour de Sand compte à peu près toutes les nationalités.
    Qui a pu dire que le monde entier avait les yeux tournés vers Paris, parce qu'on n'y pensait qu'à l'amour ?

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