4.1 Un nouveau quotidien
Lucie se mit sagement à faire son lit
en écoutant attentivement les consignes de Nadège. Elle dut
reprendre son travail à plusieurs reprises jusqu’à ce que la
tutrice se montrât satisfaite. Ensuite elle prirent ensemble un
petit déjeuner dans la cuisine. Outre une table coquettement décorée
qui ne manquait pas un bouquet de fleur, fraîchement cueilli au
jardin, Nadège insista sur une nourriture équilibrée et saine.
Lucie, habituée de barres chocolatés et du café bien corsé, se
contenta de la tisane, de fruits et du pain complet. Elle avait du
mal à finir ce que Nadège lui imposait, mais il ne lui restait pas
d’autre choix. Le droit de quitter la table était lié à une
assiette vide. La tutrice ne connaissait pas la hâte et donnait une
certaine sérénité à cette collation matinale par son calme et sa
voix apaisante.
La corvée de la vaisselle incombait à
Lucie qui –munie d’un petit tablier de plus blanc - s’exécuta
en offrant un derrière encore marqué de la veille à la vu d’une
attentive maîtresse de maison.
Lucie se sentait très fatiguée. Elle
avait tourné longtemps dans on lit sans trouver de sommeil, démangée
par les brûlures de son fessier et en évaluant le bien fondée de
sa décision. Ses gestes endormies n’échappèrent pas à Nadège
qui se souciait visiblement de la bonne santé de sa nouvelle élève.
Ce
n’est pas la grande forme ce matin. Cela t’arrive souvent ?
Je
me lève rarement aussi tôt et puis je suis toujours dans la brume
en me réveillant. Il me faut du café fort pour décoller.
Je
ne suis pas pour l’usage d’excitants artificiels,
décida Nadège.
Il
y a des moyens plus efficaces pour stimuler le tonus d’une jeune
femme. Rien ne remplace la gym et une bonne sueur. Va te mettre
en tenue de sport
Lucie ne croyait pas entendre de ses
oreilles. Une envie d’étrangler sa tutrice lui traversa l’esprit.
La fameuse tenue se composait d’un soutien gorge de maintien, d’un
élastique à cheveux et d’une paire de baskets. Cela changeait peu
de la chemise de nuit et ses pantoufles. Quand elle revint dans la
cuisine, Nadège l’attendait avait une solide canne à la main,
confortablement assise dans un fauteuil.
Voila,
dit-elle.
Cette
canne possède un double usage. Je m’en sers pour t’indiquer le
rythme de tes exercices en tapant sur l’accoudoir de mon fauteuil.
Si tu es de bonne volonté bien sur. S’il se trouve par contre que
tu aies la tête ailleurs où que tu ne réussisses pas à suivre la
cadence, je me servirai sur tes fesses. Tout dépend de toi.
En quelques minutes et deux coups de
canne pour inattention plus tard, Lucie avait oublié sa nudité
partielle. Elle était concentrée sur le rythme et les instructions
pour apprendre ses exercices. Elle poursuit un entraînement intense
pendant une demi heure et finit couverte de sueur et essoufflée.
Assez
pour aujourd’hui,
dit Nadège enfin,
nous
allons augmenter progressivement la cadence et la durée de ta gym
pour arriver à un bon résultat. Il est l’heure maintenant pour ta
toilette.
Lucie ne s’attendait pas à un nouvel
obstacle. Elle avait cru bénéficier d’un instant de tranquillité
pour se retrouver seule. Or rien ne fut. Nadège lui tenait un long discours sur
le confort et le progrès technique vécu comme un dû et une
évidence par la jeune génération. Il lui sembla important que ses
élèves prissent conscience de cette aubaine par un petit retour en
arrière. Ainsi Lucie se vit installer une petite baignoire en bois
au milieu de la cuisine, la remplir de l’eau chaude par le biais
d’un seau et chercher du savon et un gant de toilette. Nadège ne
la jugea pas encore digne de se laver toute seule (encore un des ses
fameuses privilèges) et entreprit cette opération elle-même, les
manches de sa robe retroussées. Pendant ce temps Lucie avait envie
de disparaître dans la cachette d’une souris. Tous les endroits de
son corps passèrent en revue et elle dut les présenter dans des
positions adéquates pour faciliter l’accès de l’éponge de
Nadège. Quoiqu’il en soit après ce nettoyage général, elle
avait le sentiment de briller de partout. Nadège - comme en tout -
préconisait du travail bien fini.
Voila un premier aperçu de la nouvelle
vie de Lucie dont l’emploi du temps était strictement chronométré.
Je reviendra donc une autre fois sur la suite du programme et je
finis ce chapitre sans oublier de mentionner que le sommeil de nôtre
héroïne s’améliorait considérablement malgré une extinction de
feux plutôt précoce.
Ah, la toilette... rien de tel effectivement que de se faire laver de partout.
RépondreSupprimerEnfin, tout dépend par qui. Cela peut être aussi bien un comble de sensualité que d'une expérience fort éprouvante...
RépondreSupprimerAh chez nous l'attitude va de la sensualité à l'humiliation douce. ;-)
SupprimerQuand on joue à la soubrette, c'est parfois moi qui lave mon homme. Dans ce cas il est loin de considérer cela comme une humiliation...
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