lundi 26 janvier 2015

644 Un air de discipline domestique (Lundi cinéma)

Une longue correction pour la jolie dame

Ouf, pour une fois on échappe aux allures d'écolière. Place à une vraie dame qui se présente à la discipline domestique.

On se doute peu à quel point il peut être éprouvant de se faire baisser la culotte pour mauvais comportement. Envolé tout contexte de séduction qui lie une dame à son partenaire de vie. Préalablement sermonnée, la mauvaise conscience affichée au grand jour par un visage rouge de honte, on a dû déjà trousser sa jupe ou robe. Ou, ce qui me semble encore pire, baisser son pantalon, baisser son froc comme on dit pour afficher sans équivoque qui commande à la maison et qui s’exécute sagement. Faisant partie de ces petites dames qui manquent souvent de courage devant les aléas de la vie, je capitule - une fois de plus - lâchement !

Devant l'autorité de mon homme ?

Non, devant une petite voix intérieure qui me fait clairement comprendre que je n'ai pas encore dépassé l'âge des châtiments corporels.

Alors tant que l'on rêve de baisser la petite culotte, notre indépendance fantasmatique n'est pas acquise.

Puis parfois, pour bien nous faire prendre conscience d'une certaine dépendance fantasmatique, c'est notre partenaire qui se charge de baisser notre culotte, qui nous dénude autant les fesses que nos parties intimes pour les exposer non seulement au bon plaisir de ses yeux, mais aussi pour nous infliger cette claquante fessée, censée de nous faire réfléchir, de changer notre comportement. Parce que je n'ai pas réussi à tenir mes promesses et dans mon sermon fut abordé en long et en large mon échec. J'ai du répondre à maintes questions du style...

..comment tu as pu, isabelle ! Tu n'a pas honte ?

(Ben si!)

Tu sais ce qui arrive...

Ne tournons pas autour du pot, un fantasme de discipline domestique fait frissonner à l'idée de vraies punitions appliquées sur les fesses nues. Mais il n'est pas dit que la réalisation s'avère aussi jouissive. Bien que pendant des années mes rêveries regorgeassent de jeunes dames bénéficiant d'une éducation très stricte, il n'a pas été facile au début de ma vie couple de donner réalité à mes désirs, de m'y faire justement à un cadre de plus rigide. J'ai mis pas mal de temps pour acquérir de bon réflexes, pour apprendre aussi à me dénoncer en cas de mauvaise action pour que mon homme puisse décider comment remédier au mieux à de tels faux pas. Il n'a pas été facile d'accepter une sanction pour un dépassement du couvre feu, pour une insolence envers ma mère, belle-mère ou d'autres personnes dignes de respect. Pour un manque de respect envers mon homme. Pour la vilaine main entre ma punition et la réconciliation. Pour les gros mots, pour ne pas finir mon assiette. Pour mes multiples lâchetés de la vie courante, allant de la cigarette non refusée au du petit verre d’apéro qui me donne un air de courage jusqu'au moment de me trouver devant le martinet. Rougissante et en difficulté de trouver des mots, des excuses, sachant très bien ce qui va m'arriver. Et même si ma raison s'y refuse encore, mon corps montre déjà les signes des mon acceptation.

On avant... marche, jeune dame. Pour un entretiens particulier dans mon bureau !

Jusqu'au inévitable :

Présentez... fessier !


26 commentaires:

  1. Vous soulevez (hi, hi!) la question du 'troussage". Madame, chez nous, a des tenues de fessée, surtout pour la recevoir en position "scolaire" (penchée sur un bureau ou canapé) ou en position "à genoux cul en l'air" - positions adaptées au martinet ou à la planchette. Elle a quelques culottes coton qui font "petite fille", quelques jupes style "jeune fille de bonne famille un peu coincée" dont des jupes plissées, ainsi que le reste des vêtements qui vont avec (chemisier, petites chaussures...). Dans l'ensemble ça reste "mettable" dans la vie courante ou au travail, donc ce que nous faisons parfois c'est que madame doit s'habiller ainsi toute la journée afin de se rappeler que le soir, elle devra se trousser ou se faire trousser, puis déculotter et fesser...

    Nous n'avons pas d'habillement équivalent pour moi, mais madame aime bien que je me mette en robe de chambre si je dois recevoir une fessée dans les positions ci-dessus... ou subir la s*d*mie penché en avant.

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    1. Alors pour ma part j'ai certaines tenues de punie qui peuvent se mettre autant en privée qu'en public. Bon cela fait un peu ringarde, mais cela passe. Par contre ma tenue d'infirmière dont on parlait ailleurs ne passera pas en public. Quant à mon homme à part quelques rares strings en cuir rien de particulier. Comme vous nous aimons les positions sur le bureau et sur un canapé. Avec un moelleux coussins pour le bureau qui sert également pour le choses sous le bureau. Disons du confort avant tout chez nous. Je pense que nous partageons avec vous le principe qu'une tenue de circonstances souligne la punition par un effet psychologique supplémentaire...

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    2. Effet psychologique d'autant plus grand si la dame doit porter sa tenue un peu ringarde toute la journée, tous ses habits lui rappelant ce qui l'attend le soir.

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    3. Alors chez nous c'est l'inverse. D'abord ma punition, puis la tenue pour rappeler pendant la journée ce qui arrive quand on n'est pas sage. Puis le soir c'est la réhabilitation et la "réconciliation".

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    4. Voici comment nous utilisions chez nous la "tenue de fille punie" (ça fait longtemps que nous ne l'avons pas fait), version "complète".

      Mettons qu'il semble que madame éprouve un besoin de punition sans raison particulière, ou qu'elle ait été impossible la veille.
      Madame doit alors s'habiller le matin avec sa tenue (jupe ou robe, souliers et chaussettes sages, chemisier, culotte ultra sage) et vaque à ses occupations de la journée.
      Après son retour, sur mon ordre, madame se met en position. Nous avons essayé diverses postures: penchée sur un bureau avec des coussins, sur une table, un canapé, ou simplement à genoux sur le lit cul en l'air. Je lui ordonne de se trousser, ou je la trousse; parfois elle doit ensuite tenir la jupe levée.
      Je lui baisse la culotte et en inspecte la propreté (les filles malpropres ont un gage avant le coucher).
      Je lui flanque une fessée au martinet ou à la planchette.
      Quand madame a le cul rouge, je la laisse éventuellement en position quelques minutes.
      Puis je la renculotte et nous dînons; elle doit se comporter de façon civilisée malgré le popotin chauffé.

      Parfois je n'ai pas résisté à la tentation et un coït a suivi immédiatement la fessée mais je trouve que c'est psychologiquement plus amusant de laisser un peu la punie "marner" jusqu'au coucher.

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    5. Vous avec de charmantes habitudes. A vrai dire mon homme - quand c'est possible – préfère le ménage punitif. Voila de quoi pour satisfaire ses pulsions de voyeur et outre d'avoir une maison qui brille je retrouve mon chéri les soir avec une super forme. Sinon c'est la tenue de punition.
      Je pense qu'il ne faut pas dévaloriser une punition par des galipettes trop rapprochés. L'effet psychologique se respecte et permet au monsieur de prouver son sérieux et sa qualification d'éducateur. Sinon il sera de moins en moins crédible par la suite et l'illusion pourrais s'installer de vivre avec un « vicieux ». Si, si c'est l'association qui me vient en première à l'esprit. Rire

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  2. Encore un post qui me plait beaucoup beaucoup... personnellement j'ai beaucoup de mal avec les règles en général et les déborder un peu beaucoup ne me culpabilise pas forcement ... Certainement est ce pour cela que j'ai du mal a me confesser ! :s

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  3. Enfin, il faut au moins donner au monsieur l'impression d'être culpabilisée, non. Mais il vaut mieux garder cela pour des discussions entre filles...

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  4. Croyez que je suis sidéré…
    Mais enfin, pourquoi pas ?...

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  5. Mais encore cher visiteur. J'ai un peu de mal pour comprendre !

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    1. Chère Madame, par les dieux, ne prenez point mal cette réponse, mais une assiette qui ne se finit pas - outre qu'exiger cette ingestion procède d'un manque absolu des plus minimes connaissances de santé - voilà de quoi interpeller !
      La délicieuse sensation de la fessée serait-elle l'esclave obligée de la détestable oppression des tyranneaux de village ?
      Où finit le plaisir, où commence la maniaquerie ?

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    2. Loin de moi de prendre mal un commentaire construit, cher Monsieur Way not. Seulement je n'ai pas habitude d'associer sur ce qui reste vague. Me voilà donc bien avancée par votre nouvelle intervention qui facilite une réponse. Je doute que l'on puisse se rapprocher par la raison des phénomènes qui excitent notre corps et esprit de manière sexuelle. Ayant recours à ma raison, je partage bien évidement votre point de vue. Toutefois pour que mon assiette « remplisse » correctement sa fonction fantasmatique, symbolique, il faut qu'elle « contienne» pas mal d'éléments pour que je sois « bien dans mon assiette ». Ce qui me semble impossible me concernant par un contenu nocif à ma sante ou abusant de la capacité de contenance de mon estomac.

      Pour ma part je ne vois pas la fessée systématiquement comme une pratique tout plaisir, mais plutôt comme un acte préparant un état de bien-être. Je pense effectivement que pour bien de personnes attirées par la fessée, elle reste primairement une punition (voilà qui rejoint votre poétique formulation de l'esclavage et de tyrannie) exigée par une instance sadique en eux qui réclame son dû. Sorte d'expiation, néanmoins fort voluptueuse. Processus mettant en scène une satisfaction de l'ordre névrotique qui s'approche plus de la maniaquerie (enfin hystérie pour moi personnellement) que du plaisir.

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    3. Il est vrai qu'il est aussi une délicieuse sensation, celle d'être puni.
      Rousseau l'a gentiment décrite.
      Lui également virait au maniaque. Les courtisanes de la Venise des Doges avaient grand mal à le satisfaire avant qu'elles ne le renvoient au Danieli ( les bobos sont de tous lieux et de tous âges ). Alors il se couchait sur le ventre jusqu'au lendemain matin, incapable de tolérer le moindre drap. La nuit le contemplait, béat,extatique, rousseauiste.
      Je vous remercie pour cette réponse, qui m'a donné les clefs de vos écrits.
      Et permettez de saluer votre assiduité.

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    4. Tenez, je voyais Monsieur Rousseau plutôt attiré par le côté psychologique de la fessée que par son intensité physique. Je prends donc bonne note.

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    5. Rousseau était fort connu des filles de joie, qu'il harcelait tandis qu'elles le moquaient copieusement avant de le laisser en lambeaux.

      Quant au palais Dandolo, le futur Danieli, dès le milieu du XVIIIème siècle, il servit de tripot.
      C'est pourquoi l'on peut dire que, avant les célébrités du XIXème, Rousseau et quelques autres sont "descendus" au Danieli.

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    6. Il semblerait que Monsieur Rousseau confirme les deux aspects de la créativité humaine. Un versant au service de l'utilité générale et l'autre au service de jouissances... disons particulières.

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    7. Si l'utilité générale exige de passer sous le porche de son égoïsme forcené, certes, il remplit son contrat…
      Et il ajoutera que c'est la faute à Voltaire.

      Lequel, par ailleurs, ne se privait pas de fesser de verges ( Dieu sait combien le noisetier est douloureux ! ) Madame du Châtelet, nantie à ce qu'on dit d'un embonpoint des plus appétissants...

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    8. Tenez, vous m'apprenez une bonne sur Monsieur Voltaire qui ne m'étonne pas vraiment, cher monsieur Why Not. Car notre philosophe a également rapporté, une belle anecdote concernant une fessée entre filles appliquée par Mme du Barry, aidée par ses dames sur le fessier de Mme de Rozen. Je n'ai pas pu trouver le texte de Voltaire, mais j'avais posté un récit de l'affaire.

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  6. Dans notre couple, le fait de baisser la culotte de madame est quelque chose d'aussi important que la fessée elle même. Pour ma femme, le fait que je baisse sa culotte ou qu'elle doive le faire elle même la fait changer immédiatement. En premier lieu, vu son éducation, le fait de montrer ses fesses et ses parties intimes, même à son marie, c'est toujours une honte.
    Ensuite; le fait d'être grondée avant la fessée, fait que sa position dans le couple change; elle devient presque instantanément une épouse qui va être punie et qui se sent à la fois plus femme et sous l'autorité de son mari, et cela bien après la fessée.
    Milu

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    1. Comme vous cher Milu je pense que la nudité imposée ,quel soit partielle ou intégrale, joue un rôle déterminant dans la fascination pour la fessée. Devoir mettre sa pudeur de côté est déjà pour bien de personnes une punition en soi, ou comme j'entends parfois à la maison : La discipline passe avant la pudeur. J'en conviens également sur le fait de se sentir plus femme dans un tel contexte.

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  7. Recherchons-nous dans la fessée l'intensité physique ou le psychologique?

    Une petite claque discrète sur les fesses, voire une simple main aux fesses, peut avoir un effet psychologique considérable.

    Cependant, s'il s'agit d'une fessée sérieuse, "en position", j'attends quelque chose de plus solide, surtout si j'éprouve un réel besoin de contrition. Il faut que je la sente, que j'aie ensuite les fesses un peu endolories, qui me "piquent" encore un moment.

    J'éprouve toujours une certaine émotion à "montrer mes fesses". Même si être nu devant sa conjointe n'a rien d'extraordinaire, je trouve toujours embarrassantes ces positions où l'on ne voit pas la fesseuse et que celle-ci dialogue en quelque sorte avec mon derrière.
    Et puis, psychologiquement, se relever et voir ses fesses rougies c'est aussi très fort.

    Dans le honteux et excitant à la fois (d'où taquineries) il y a pour moi de me relever rigide après la fessée, et pour madame la confirmation d'humidité et de turgescence par le doigt inquisiteur.

    L'aspect psychologique est pour nous très important, l'aspect "gouvernante": parfois tenue spéciale "jeune fille", déculottage, fessée sur les genoux, à la main ou avec des instruments "domestiques", martinet parfois, petites humiliations hygiéniques ou anales... mais rien qui cause de fortes douleurs.

    Nous ne pensons pas pouvoir prendre du plaisir à des actes trop intenses ou douloureux.

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  8. Comme bien souvent j'en conviens avec vous, cher Monsieur Pécan. Sans une douleur adéquate, pour ma part parfois sans quelques belles stries, je n'arrive pas à évacuer efficacement mon besoin de punition. Un bon contexte psychologique prépare correctement le terrain pour que j'arrive à me relâcher comme il le faut. Puis savoir que mes « écarts du bon chemin » ne restent pas sans suite, me procure un grand sentiment de sécurité. Vu de l’extérieur il me semble que notre petit ménage évoquerait une éducation bienveillante, ritualisée et mais très stricte d'un autre âge. Et à vrai dire quand mon entrejambe devient luisant, nous sommes toujours dans les effets observés et décrites chez les jeunes dames d'un autre âge. Ne soyons pas hypocrites, cela peut arriver, cela peut s’avérer fort gênant dans un contexte punitif, mais nous sommes entre adultes. Donc aucune raison pour à ranger le martinet pour des raisons moralistes...

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    1. Je crois que la vision de la fessée qui est disséminée par les films etc. a parfois tendance à n'inclure soit que quelques claques, soit une vision SM avec fouet, coups vraiment douloureux et marques.

      J'aime bien le popotin rougi assez visiblement et uniformément, sans bleus ni stries marquées. C'est très joli, ça "tire" ou ça "pique" mais ça ne reste pas longtemps...

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    2. Au XVIIIème siècle, tout le monde fouette tout le monde.
      Peut-être, chère Isabelle, entamerez-vous une rubrique historique où défileront tous les postérieurs zébrés du dictionnaire.
      Brantôme l'avait entamé, la mode s'était tassée.
      Elle revint avec les écossais et le Régent.

      On a conservé une lettre de Mozart avertissant Constance d'une imminente fessée.
      Sand et Musset ont décrit les orgies aux fouets de la meilleure manière.
      La même Sand se régalait, à Nohan, d'avoir interdit "ce misérable petit Chopin" de tabouret face à son piano pendant vingt-quatre heures au moins.
      Quant aux Viardot, Malibran, Tourguenieff, Balzac… la liste ne saurait s'arrêter…
      Et je deviendrais cuistre méritant cul rougi…

      PS : mention spéciale pour l'affreux Zola qui, halluciné, payait ses bonnes une fortune. On entendait leurs hurlements, cause des incessantes disputes entre maitresses, légitimes, servantes…
      Le boboisme a de ces coups !...

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  9. Pour Monsieur Pécan

    Difficile de reproduire un contexte psychologique d'une punition dans un film sans recours à des acteurs de grand talent et sans un scénario de bonne qualité. Il est clair que dans les productions à bon marché avec des acteurs payés à la scène ce n'est pas possible. Puis je crains que le contexte bon enfant sans dégâts ne soit pas assez accrocheur pour déplacer les foules. Il faut du spectacle comme le livre le S/m...

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  10. Pour Monsieur WHY NOT

    L'idée n'est pas mauvaise. J'ai déjà une petite rubrique historique que j'alimente de temps en temps qui se trouve ici. J'admets que ce n'est pas toujours très « people ». Il me manque le temps pour faire de telles recherches. Ceci dit (je ne le dis pas que pour vous) je me ferais un plaisir de publier tout genre extraits historiques ou littéraires. Il suffit de le poster dans les commentaires, bref de travailler à ma place. Il m'arrive également de temps en temps de publier sous forme de posts indépendants des réflexions issus de des commentaires. Voila message lancé. Notons que vous rallongez considérablement mes connaissances sur la fessée historique avec votre commentaire.

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