mardi 6 janvier 2015

634 Mon enthousiasme pour le ménage punitif

Petit sujet distractif


Bonjour mes associations, mais bon c'est la politique de mon blog de les exprimer. Difficile de dire tout le bien que je pense du ménage punitif.  Jardin secret, jardin bonheur, je m'adore en petite fée du logis avec mon chiffon à la main pour faire briller les carreaux, les meubles, les chaussures. Cela me détend et me permet de poursuivre de pensées complexes tout en accomplissant une activité manuelle. Ayant grandi dans un contexte social qui dévalorise un faible chez une dame pour les taches domestiques, il est presque considéré comme une tare pour une femme de savoir faire la cuisine ou plus basique encore de savoir nettoyer la vaisselle ou laver une petite culotte à la machine. Si, si ! Les dames qui disent ne pas savoir accomplir ces taches ne manquent pas. Et le prétexte est vite trouvé. C'est indigne pour une féministe. C'est là où je trouve que le bât blesse. Parce que quasiment tous les messieurs (cela sous-entend un certain âge...) que j'ai pu côtoyer dans ma vie s'y connaissent à fond. Comme dit mon chéri...

...ce n'est pas avec ce que l'on a entre les jambes qu'on s'attaque au ménage.

Par conséquence eux, ils s'adonnent aux joies du ménage sans complexes. Mon homme ne pense strictement rien quand il passe l’aspirateur, quand il sort la poubelle et même quand il me donne bon exemple pour faire les carreaux. Il accomplit d'ailleurs cette dernière tache régulièrement chez sa maman, charmante dame octogénaire, avec une habilité sans pareil.

Et tout ces messieurs qui trouvent cela indigne d'un mâle bien viril ?

Ben, il les regarde avec un air de se demander d'où sortent de tels spécimens. Bref lui il est à l'aise. Tandis que moi, je ne peux le nier, j'ai honte parfois de m'y plaire dans ma maison de Barbie (aménagée par mon Ken sur mesure pour moi!) en train de cires mes meubles. Et non seulement je cache soigneusement ce côté de moi devant certaines copines, j'ai aussi essayé de le cacher pendant longtemps à moi-même. Puis est arrivé le ménage punitif que m'impose mon chéri. Il a dû comprendre mes inhibitions en profitant de rendre le tout agréable pour ses yeux (style mes fesses rouges en l'air pendant que je passe l'aspirateur).

Et là c'est jouissif !

Sous « prétexte » de punition je peux m'adonner à une orgie de propreté. Sans mauvaise conscience, sans honte, sans me poser des questions métaphysiques ! Voila pour dire à quel point un besoin de punition peut être complexe et à quel point la punition se confond avec une satisfaction. Cette méthode éducative a livré des fruits en me décomplexant petit à petit de mes inhibitions. Et finalement tous le monde et au courant et cela passe pour une de mes fantaisies sans que personne n'y trouve rien à redire. Notons que j'avais déjà exprimé mon enthousiasme pour le sujet ici en commentant une jolie illustration.

4 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Ce petit clip regorge de sous-entendus bien clairs et m'a bien fait rire.
    Et il rejoint votre phrase vers la fin de votre récit: "la punition se confond avec une satisfaction". Conjuguer travail et plaisir. Une chose que nous recherchons tous et toutes plus ou moins consciemment dans notre vie quotidienne ou notre métier. Et lorsque on y parvient, c'est le relâchement complet. Mais comme les étrennes, cela 'a lieu qu'une fois l'an. Alors... profitons-en.
    Une sorte de sentiment du travail bien accompli.
    Mac-Miche

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  2. Moi aussi j'ai bien ri en regardant ce clip, cher Monsieur Mac-Miche. Je ne suis pas une spécialiste des toys, ni une adepte donc ma pensée a tout de suite « déviée » vers le sujet de mon blog. Mais attention pour arriver à une satisfaction, on passe rarement par la case du plaisir. Je trouve que le fessée en est un édifiant exemple.

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  3. Bonjour Isabelle,

    Je le dis sans fausse honte, je ne suis pas la « fée du logis » chez nous. Non pas que je ne saurais l’être, ma mère ayant tenu à m’éduquer en ce sens durant mon enfance. Mais entre mes activités professionnelles et celles de femme et d’épouse, cela me serait totalement impossible, les journées n’ayant que 24 heures ! C’est pourquoi j’apprécie à sa juste valeur de pouvoir me faire aider dans les tâches ménagères autant que nécessaire. Il n’y a que les week-ends qu’assez souvent, il me soit possible de jouer le rôle d’une femme au foyer.

    Quant à mon mari, il est évident qu’il est encore moins que moi impliqué dans les tâches ménagères, comptant sur moi pour qu’elles soient faites et bien faites, et sachant d’ailleurs facilement détecter toute négligence ! Cela ne l’empêche pas de savoir toujours penser à remorquer la poubelle jusqu’au portail de la propriété le soir qui précède la venue hebdomadaire des éboueurs …

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  4. Ne vous inquiétez pas, chère Christine, je vous entend bien. J'imagine vos journées très chargées et il me paraît normal de déléguer dans de telles conditions le ménage. Avant d'être maman au foyer, je n'avais pas non plus le temps de réfléchir sur la métaphysique de cirer mes meubles comme je le fais sur mon blog, ni de cirer réellement nos meubles. Il en va de soi aussi que mon homme participe au ménage dans la disponibilité de son temps et je trouve hors de question de le solliciter le soir quand il me rejoint au salon. Il y a un but en commun dans notre couple de nous organiser de manière d'avoir un maximum de temps pour nous. Donc chacun participe pour le mieux du couple. Et j'ai l'impression de voir le même fonctionnement chez vous et votre mari.

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