lundi 22 décembre 2014

625 Une fessée bien sonore (Lundi cinéma)

...qui met les pendules à l'heure !

Depuis toute petite mes fantasmes de discipline stricte étaient liés à une forte sonorité. A une résonance de claques parfaitement identifiables, indiquant à qui que ce soit dans le périmètre ce qui se passe... sur le derrière de la dame. Construction que l'on appelle une conception sadique du coït. Elle peut provenir de souvenirs de la toute petite enfance quand l'enfant devient involontairement témoin auditif des ébats des parents. Ensuite, c'est la fantaisie qui fait le reste, en ajoutant au bruitage une représentation.

Et voilà qui naît une belle théorie sexuelle infantile qui peut attribuer une place de choix à la fessée.

Pour d'autres raisons que purement œdipiennes, je n'ai pas pu imaginer mon papa me rappeler à l'ordre. Le pauvre, il a toujours fondu trop facilement devant les charmes de sa fifille. Et peu importe mes bêtises pendant l'adolescence, il est resté calme en essayant de chercher la meilleure solution, adaptée à la situation. Alors moi, le soir dans mon lit avec un intense trouble et un beau sentiment de honte de mes désirs de discipline, j'ai fait dans ma tête le tour de mon entourage en quête d'un strict monsieur sachant aider une jeune dame à retrouver le bon chemin. Seulement, dans mes fantaisies les modèle masculin resta défaillant. Les messieurs se ressemblèrent tous, en baissant à un moment un autre pour leur part aussi... le froc devant mes fesses plus ou moins rouges.

Quel dommage, car cela gâche tous le charme de la frustration d'une vraie punition.

Style, on remet son jeans, on a du mal à asseoir pendant un bon moment, mais la vie continue. Contente au fond de soi d'avoir reçue celle dont on avait vraiment besoin. Fière aussi de ne pas avoir braillé comme une gamine, d'avoir imposé jusqu'au bout un...

même pas mal !

Pour satisfaire ce fantasme s'est créé dans mon imagination, petit à petit, l'image d'un homme, d'un vrai qui sait faire la part des choses. Et à vrai dire, je trouve que l'homme de ma vie correspond parfaitement à cet idéal.

Quand il s'agit de me punir, il est intraitable. Ses corrections n'ont rien à envier à une discipline paternelle d'un autre âge. Il reste concentré sur le sujet et hors de question que sa main commence à se balader. Il se contente d'un fort bruyant spectacle, car il souhaite...

...qu'on entende de loin que nous croyons dans les vertus de la fessée !

Certes quand il me corrige à la main et je me trouve allongée sur ces genoux, je peux sentir facilement l'effet que cela lui procure. Réaction que je trouve de plus normale chez un homme et je serais plutôt inquiète du contraire.

La virilité agit à la vue et au contact de la nudité féminine sans se laisser commander.

Ce qui m’impressionne c'est que malgré une érection de taille, mon chéri ne se déconcentre pas. Hélas, contrairement à mes fantasmes de jeune fille...

...je ne fais pas partie de ces dames qui arrivent à chanter la tête haute : Même pas mal !

Je fond vite en larmes et ne manque pas de tentatives de corruption pour alléger mon sort. Et quand mon homme me relâche, j'ai mes cheveux en bataille et le maquillage coulé. Mes yeux et mes joues aussi rouges que mon derrière. Et contrairement, encore, à rapport de mes fantasmes d'adolescente, hors de question de remonter mon jeans pour continuer mon chemin. Le pantalon reste autour de mes chevilles et je suis régulièrement envoyée au coin. La première fois, j'ai fait une terrible crise à cause de cette punition supplémentaire, en trépignant aussi bien que permet un jeans autour des chevilles, en insultant à vive voix mon homme et en criant :

Hors de question que j'aille au coin, je ne suis pas une gamine !

Mon homme est resté calme et souriant en sortant la phrase qui tue :

Tu devrait te voir isabelle, le ridicule ne tue pas !

Quelque minutes plus tard, je m'étais installée au coin, mon jeans et mon string toujours autour de mes chevilles et en présentant mes fesses rouges en direction de mon homme. Le tout en continuant à exprimer bruyamment ma colère.

La leçon fut dure.

Je suis restée longtemps au coin pour me calmer. Car pour pouvoir sortir de cette embarrassante situation, il a fallu que je présente mes sincères excuses et que j'explique mon emportement dans le moindre détail. Introspection très laborieuse certes, mais hautement bénéfique et qui a renforcé l'indispensable rapport d'autorité entre mon homme et moi que demande la discipline domestique. Depuis je ne discute plus les modalités mes punitions. Il m'arrive de pester, certes, mais en m'appliquant...  

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