mercredi 10 décembre 2014

618 Les bons conseils de mon docteur #2

Méfiez-vous des jeans ma petite dame

J'adore quand mon homme docteur me convoque pour un examen médical dans son bureau. C'est le côté officiel qui me titille, un rendez-vous incontournable sous peine de sanction... par mon homme. Et j'ai intérêt à suivre les prescriptions à la lettre.

On ne badine pas avec sa santé, isabelle ! Tu te tiens strictement à ce que te dis le docteur !

J'aime beaucoup l'ambiance médicale, si propice à nourrir mon narcissisme. Car mon docteur préféré a pour vocation de se soucier exclusivement de ma petite personne, de ma santé, de mon bien-être. Et aussi à me procurer des frissons quand il m'examine partiellement ou intégralement déshabillée ou quand il m'applique de nouveau traitements.

Il en va de soi que je me fait belle pour un rendez-vous d'une telle importance. Choisissant une tenue quelque peu rétro qui va inspirer mon médecin qui fait partie de ces monsieur... d'un certain âge.

(Tu cherches publiquement la fessée là, isabelle?)

Hors de question de me présenter devant lui dans un jeans comme je l'ai fait pour...

...une de mes premières visites qui a très mal tournée.

Ce jour-là j'ai appris que mon docteur considère ce vêtement comme un fléau du temps moderne. Bon, j'entends cette chanson aussi à la maison, alors je ne me suis pas laissée démonter :

Et le confort cher Docteur ?

Il a commencé à parler de la fâcheuse habitude de certaines dames comme moi qui se compriment dans une taille plus petite que la leur, manière de justifier l'achat et le port d'un string. Selon lui un jeans serré n'est pas plus confortable que la bonne vielle guêpière qui avait l'avantage d'être étudiée pour épouser aux mieux le formes féminines. Sans parler du fait qu'elle soit taillée dans un tissu légèrement extensible et non comme les jeans de ma marque préféré dans un solide coton, aussi résistant qu'une camisole de force. Alors mieux vaut opter d'entrée pour la guêpière sous une jupe si on souhaite séduire les messieurs sans se ruiner la santé.

Mais je risque de choper froid aux fesses avec ma guêpière !

Que je n'avais pas dit ? J'ai dû apprendre que selon une étude japonaise la température rectale (!) baisse plus pour une dame qui porte un pantalon que pour une qui porte une jupe. Me voyant un peu hésitante quand à sa science, il m'a proposé de confirmer sa théorie sur le champs. Connaissant son faible pour l'exactitude de la prise de température rectale et énervée, car en cours d'arguments devant cette rigoureuse application de la science, j'ai eu le malheur de lui donner un flagrant exemple de ma mauvaise foi. De le traiter - gentiment, mais tout de même - de vieux schnock. Il est resté calme en me répliquant :

Je me demande si vous ne souffririez pas de crises d'insolence, Madame. Ne vous inquiétez pas, ça se soigne très bien par la médecine naturelle !

J'ai ainsi appris que mon docteur était un fervent partisan de la fessée. Comme mon homme. Ce que je me suis gardée bien entendu pour moi. Je suis rentrée à la maison avec deux enveloppes pour mon chéri dont une cacheté et l'autre ouverte. Cette dernière indiquait l'utilité de me faire porter des guêpières au lieu des jeans. Voila de quoi pour ravir mon chéri au point d'établir une interdiction de porter des jeans à la maison. Ceci dit, j'ai eu droit le jour même à un magnifiques cadeau :

Une belle guêpière pour me mettre au plie.

Hélas dans ma joie j'avais oublié l'autre lettre, invitant en fait mon chéri de surveiller de près le vocabulaire de sa dame. Ainsi ai-je pu goûter à une fessée en guêpière, cul nu cela va soi, pour soigner mes insolences devant mon docteur. Selon l'oreille de mon homme, rien ne vaut la sonorité d'un fessier féminin tout nu en guêpière et il ne s'est pas privé de claquer fort et pendant un bon moment...

...pour t'apprendre les bonnes manières devant les personnes dignes de respect, isabelle !

Puis j'étais tenue - pour finir dignement cette petite histoire – de lui présenter à ma prochaine visite mes excuses.

6 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,



    Votre récit est très juste. Pour deux raisons; la première est d'ordre purement "esthétique": pour le plaisir des yeux, une femme est toujours magnifique, parée de ses atours féminins. Les femmes resteront les championnes de la séduction, face à nous "pauvres diables, misérables, nous les hommes"... pour paraphraser un chanteur pop latino bien connu.
    La seconde raison est purement médicale. En effet, les jeans coupe serrée empêchent les parties les plus intimes du corps de "respirer", car enfermée dans une étoffe trop étroite. Et cela est valable également pour les sous-vêtements masculins, style boxer, accusés de comprimer l'appareil génital. C'est ce qu'il en ressortait d'une étude médicale concernant la stérilité des deux sexes il y a quelques années. Est-ce toujours d'actualité, je ne saurais le dire... Mais je ne veux flanquer la trouille à qui que se soit. Je le signalais au passage par acquit de conscience. Sorry ! Mac-Miche

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  2. Ah vous allez bien vous entendre avec mon docteur, cher Monsieur Mac-Miche. Mais croyez moi, vous avez beau à prévenir une grande fille comme moi d'un danger éminent, elle n'en fait qu'à sa tête. D'où les ordonnances de manière particulière de mon docteur pour me raisonner par la peau de mes fesses...

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    1. bonjour à tous... Isabelle; Christine ; monsieur Mac - Miche monsieur Pecan; monsieur Doumick
      Isabelle votre chéri est plein de bon sens et en plus il sait joindre l'utile à l'agréable !!
      il faut prendre en compte également de 'préférence le choix d'une petite culotte en coton c''est mieux pour éviter les mycoses et en période de menstruation pas de tampons mais des serviettes méme si celà est moins pratique ; car risque d' infection si si !! et méme quelquefois de douleurs pendant les régles....
      Jacqueline















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    2. Oui, j'adore cette capacité de mon homme de joindre l'utile à l'agréable, chère Jacqueline. Au début de notre relation, il m'a conseillé la culotte en coton pour éviter des rougeurs de mes parties intimes après un rasage intégral. Par contre, je suis une inconditionnelle du tampon et à vrai dire mon homme ne se sent nullement incommodé par la nature de la dame.

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  3. Bonjour Isabelle,

    J’avoue avoir eu un certain sourire en lisant votre billet ! Car comme vous le savez, cela fait maintenant bien des années que ne portant plus jamais de culotte, string, tanga, ou je ne sais quoi, ma garde-robe ne comporte pratiquement plus de pantalon, de mini-jupe, et encore moins de jean. Je fais donc parie de la tribu des « culs-nus », tribu qui sans être majoritaire n’est selon moi pas si exceptionnelle que cela, si j’en juge par le nombre de personnalités dont des coups de vent ou des poses malencontreuses plus des photographes indiscrets ont dévoilé une nudité théoriquement voilée. Il paraît même que Catherine, la future reine d’Angleterre, s’en dispense, au moins de temps en temps. Il est possible que certaines, des « stars » notamment, le fassent avec un brin d’exhibitionnisme, ce n’est pas mon cas, et je n’ai pas souvenir qu’accidentellement quelqu’un s’en soit jamais aperçu. Cela dit, pour une raison ou une autre, il est vrai que pas mal de gens de notre entourage le savent.

    Sujette à des pertes blanches fréquentes, un truc qui m’a trop souvent enquiquinée pendant mon adolescence, ce fut sur les instructions conjointes et catégoriques de l’ami médecin appuyées par celui à qui je m’étais donnée depuis peu que j’ai adopté cette règle. J’ai eu un peu de gêne au début, craignant que cela se voie ou se devine et d’être taxée d’impudeur. Avec le temps, j’en ai tant pris l’habitude que je ne peux pas imaginer revenir en arrière, d’autant plus que la prescription médicale s’est avérée efficace à 100%, et que de toutes façons mon mari ne me le permettrait pas. Je n’ai pas honte de dire que j’apprécie d’être en quelque sorte toujours plus aisément disponible pour des plaisirs dits furtifs mais qui n’en sont pas moins intenses et de donner facilement maintes occasions à mon mari de me démontrer que je lui plais toujours autant, et même si cela lui facilite lors d’une faute ou d’une erreur vénielle un pinçon douloureux d’une de mes fesses.

    Et quand je vois ma sœur se coucher sur le sol et se tortiller pour enfiler un jean bien trop serré et qui, selon moi, ne peut pas être tout à fait sain, je ne l’envie pas.

    Quant aux guêpières, j’en suis une fréquente et fervente adepte, car j’y vois trois avantages : un seul dessous à mettre et à entretenir, un soutien-gorge qui met ma poitrine relativement modeste (85B) en valeur, et possédant quatre jarretelles très pratiques. C’est ce que je mets toujours lorsque je m’habille pour un « dîner en ville » ou toute autre sortie similaire, et même assez souvent pour aller au bureau.

    PS pour M. Mac-Miche : je n’ai jamais vu mon époux, depuis que le connais, porter autre chose que des caleçons.

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  4. Comme vous, chère Christine, je pense que le sans-culotte, notamment chez les people se démocratise de plus en plus. Et pour ma part aussi, je dois dire que c'est fort agréable, surtout sous une petite robe légère. Ceci dit, étant très discrète, je ne prends pas de risques. Je souhaite que cela reste un secret entre mon homme et moi. Par contre, étrangement, je trouve l'épilation intégrale tellement rentrée dans la mode qu'il n'y a quasiment plus personne dans mon entourage proche qui ignore mon absence définitive de poils. D'ailleurs j'ai pas mal de copines lisses comme moi. Reste comme tabou la question de l'épilation de nos homme. Le mien en tout cas ne souhaite pas que cela se sache.

    Pour ma part aussi je mets fréquemment des guêpières pour un repas en tête à tête avec mon homme pour la simple raison de freiner mon appétit. Puis évident pour mettre mes formes en valeur.

    Je reste fidèle – à petite dose- au jeans, car mon homme m'aime, malgré tout ce qu'il peut dire, beaucoup voir dans un jeans serré et bien évidement je ne fais pas meilleure posture que votre sœur pour me glisser dedans. Parfois c'est vraiment toute une aventure dont je n'aime pas trop me vanter...

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