vendredi 28 novembre 2014

612 Liens de discipline domestique (142 ème édition)

Au menu cette semaine : Mes rêveries d'ado


Difficile à dire sur combien de paires de genoux que je me suis imaginée quand j'étais ado. C'était une de mes fantaisies favorites dans laquelle a défilé une bonne partie de mon entourage. Princes charmants, les papas de certains princes charmants et aussi leurs mamans. J'étais très peu sectaire et disons que le fantasme de la belle mère qui me remets de temps en temps à ma place ne me déplaît pas du tout. Même maintenant. Pendant mes aventures claquantes je ne me suis pas vue comme ado effrayée ou intimidée. J'attendais moi la première un radical changement de ce qui me paraissait comme mes mauvaises manières. Mon regard sur la fessée comme pratique disciplinaire et éducative a pris au travers les lunettes du fantasme une apparence de plus positive. Mais pour que ce changement se mette en place, il fallait passer par une douloureuse et humiliante procédure. Humiliante dans le sens de devoir admettre une sorte d'échec :

Toute seule je n'arrive pas. J'ai besoin de la fessée !

Alors me m'imaginais de plus récalcitrante pendant l'acte punitif en bougeant dans tous les sens avant - sous l'effet du traitement - de fondre en larmes et de rentrer, ou plutôt d'être admise dans le rang des filles sages.

Monsieur savoure (petit clip)

Depuis mon adolescence je suis sensible à cette poésie... naturelle. Un monsieur qui prend plaisir à fesser la dame sur ses genoux. Je veux dire de prendre plaisir sous forme d'une vive réaction dans son pantalon. J'adore également quand cette réaction de plus virile se glisse au bon milieu d'un fervent discours sur la discipline et la perdition des mœurs de nos jours. Et moi, toute confuse et honteuse, de me trouver dans une tenue si peu glamour comme un jeans et un de ces affreux strings autour de mes chevilles en attente de mon châtiment méritée. Honteuse surtout parce qu'au lieu de me concentrer sur la punition qui m'attend, je salive à l'idée de pervertir mon vaillant éducateur par une sucette dans la règle de l'art :

Tu m'écoutes isabelle ?

Tu disais mon chéri...

Malheureusement mon homme ne se laisse pas corrompre quand il s'agit de me corriger. Attitude que me fait un effet monstre.


Mais ne nous emballons pas trop vite. Le charme opère car le jeune homme s'affiche dans un costume de fin d'études qui parle... à ma raison et non à mon entrejambe. En Allemagne une telle tenue se porte à l'occasion du doctora que je préfère en rerum naturalium. Parce que j'adore vivre avec un chéri qui sait m'expliquer le monde autant dans l' infinitivement grand que dans l'infinitivement petit. Un qui sait satisfaire ma curiosité sur tout point de vue. Puis, détail non négligeable, ce jeune homme montre clairement que dans sa future vie d'adulte il n'aurait pas peur de porter des cravates. Et les idées traditionalistes me plaisent beaucoup. Enfin, petit hic, certains scientifiques super doués ne sont pas forcement des hommes qui savent s'imposer devant une dame. Et quand on essaye de mener la discussion sur la fessée, il n'est pas sûr que le monsieur se voit en père fouettard. Il se peut que ses rêves tournent plutôt autour d'une mère-fouettarde de plus sexy.

Je te verrais bien avec de très longues cuissardes et un fouet en main, isabelle !

Ben voyons. Bref, c'est pas gagné d'avance pour trouver chaussure à son pied.  
Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !





















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