lundi 27 octobre 2014

594 Fessée façon rustre

Un petit clip pour bien débuter la semaine

Une fessée qui me fait penser à Shakespeare : « Beaucoup de bruit pour rien ». Tandis que ce monsieur avec son air fort rustre se défoule sur le derrière de sa belle, cette dernière ne se prive pas de clamer haut fort sa douleur. Et bien qu'il s'agisse d'une production industrielle, elle m'évoque quelques associations très positives. Avant tout, cela me fait penser à l'enthousiasme éducatif de mon chéri quand il se défoule parce que je me suis encore dépassée en matière de pénibilité sans causer de réel dégâts.

Pouvoir libérer ses émotions en me claquant mon popotin tout nu lui fait beaucoup de bien.

Notons qu'ils se montre particulièrement «inspiré» quand je suis vêtue de manière qu'il juge provocante. Non, non, pas que j'essaye de « faire la belle pour aguicher en public ». Je parle d'un spectacle rien que pour ses yeux. Par exemple en balades en foret ou à la montagne. Une courte jupe droite en jeans, très serrée et qui met mes formes avantageusement en valeur. Cela doit lui titiller sacrement dans sa tête (et ailleurs surtout) de voir gigoter devant ses yeux la féminité triomphante. Et par conséquence j'ai l'impression que mes petites bêtises comptent doublement. Notamment quand je suis en...

...mode moulin à paroles sans bouton d’arrêt.

Hors de question de recourir pour si peu à un instrument. Petite affaire qui se règle sur le champs, sans rituel et chichi, à l'ancienne. Mon vaillant compagnon qui me déculotte presque à l'arrache, m'étale sur ses genoux et commence à me chauffer le postérieur par de puissantes claques sans préliminaires. Un acte que je trouve d'une virilité torride et qui me fait sentir « toute chose ».

Ah comme tu es fort, mon chéri !

On a compris, nous sommes loin d'un registre punitif. La fessée, un acte d'amour... physique ? Il n'y a aucun doute pour moi. De quoi me rendre luisant mon entrejambe et difficile de dire pendant les tout au plus deux minutes que dure cette claquante prestation, si je cris de douleur ou d'anticipation d'autre chose. Je veux dire par là que moi-même je ne saurais le spécifier... tellement que j'ai mal aux fesses. Impossible toutefois pour moi, de ne pas remarquer la réaction que provoque la petite récréation à mon chéri. De quoi rendre plus agités mes gigotements sur ses genoux.

Bref vraiment beaucoup de bruit chez nous. A faire fuir un bataillon de voisinage. A donner aussi l'impression à un témoin hâtif de se voir devant un terrible macho qui traite sa dame... pas vraiment en dame.

Ne vous laissez pas tromper !

La fessée, telle que je la conçois, est un sport d'équipe qui se joue souvent devant et pour un public invisible. J'imagine souvent, plus tard dans mon coin une sorte de troisième mi-temps : les applaudissements, les encouragements et les remarques de surprise... à cause de mes fesses toutes rouges.

5 commentaires:

  1. Votre texte appelle deux commentaires : le premier concerne la remarque finale sur le public imaginaire. À mon époque de fesseur ( pas si lointaine et qui j'espère reviendra, je suis encore tout à fait opérationnel), j'aimais imaginer, surtout lors de fessée aussi punitive que soudaine, un public, amis, familles, témoins divers, regarder sans que cela soit concerté, un mari corrigeant avec fermeté son épouse adorée.Quoique suffisamment occupé par l'acte lui - même qui demande beaucoup d'énergie, surtout si la dame se débat, l'imagination n'en reste pas moins active, qui rêve que ce qui est secret, privé, intime soit étalé au grand jour, ce qui est très excitant. Comme à chaque fois que l'on fait une allusion à notre péché mignon dans le courant d'une conversation par exemple. C'est ce mélange privé/public qui fait un peu peur, mais qui apporte ce sentiment d'audace sans quoi la vie serait un peu ennuyeuse je ttrouve.
    L'autre remarque est sans grande importance mais j'aime bien la formule "mode moulin à parole sans bouton d'arrêt".
    J'imagine que vous savez très bien agacer, titiller jusqu'à ce que la main du monsieur lui démange et quoi de plus agaçant et charmant, si typiquement féminin que le mode moulin à parole qui nous rend chèvre jusqu'à l'explosion libératrice d'une fessée bien appliquée comme dans cette excellente vidéo?

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  2. Merci pour ce magnifique témoignage Bertrand ! « Étant trop occupée » par mes propres fesses, il est vrai que je me pose rarement la question sur ce qui se passe dans la tête d'un monsieur au moment appliquer la fessée. Je vous rejoins sur la fascination qu'exerce cette frontière qui séparer le privé du public. Voila où je situe le côté aventure de la fessée et l'idée d'être ainsi remise à ma place devant ma famille ou des amis me plaît beaucoup.

    Je vous soupçonne de faire partie de ces messieurs avec une très grande capacité d'écoute. Il est rare de tomber sur un monsieur qui prend plaisir
    à ce mode « moulin à parole ». Et l'idée qu'il sache mettre des limites en cas d'abus ne fait qu'augmenter mon élan. Vous avez raison je peux être très agaçante une fois lancée...surtout pour des sujets qui n'en valent pas la peine.

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  3. Et merci pour ce double compliment : sur mon témoignage sur ma "très grande capacité d'écoute". et bien je dois vous dire que certaines ne furent pas toujours de cet avis!!

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  4. "je peux être très agaçante une fois lancée...surtout pour des sujets qui n'en valent pas la peine."
    Règle numéro un de la femme en mode moulin à paroles : ne pas parler de choses sérieuses (autant regarder C à dire ou la chaîne parlementaire) mais au contraire de choses délicieusement futiles. Dans le premier cas, c'est seulement assommant, dans le deuxième c'est "agaçant" : mélange d'énervement et d'excitation. C'est comme cela que vous nous mettez dans tous nos états.
    J'ai fessé une fois mon amie lors de vacances en Corse que nous passions ensemble. Elle avait branché le moulin à paroles sans discontinuité depuis le matin, nous étions au bord d'une rivière dans la végétation, un lieu idyllique, il n'y avait personne... Après quelques mots d’avertissement sans effet, une bonne fessée sur les genoux, pantalon corsaire et culotte baissés, des claques sonores qui résonnent dans la végétations environnante. Évidemment la crainte d’être entendu faisait partie de l’excitation.
    J’aurais aimé, a posteriori, qu’un couple de randonneurs, intrigué par le son des claques données sur le derrière de mon amie et de ses « Aïe, ouille, tu me fais mal, pardon » viennent à notre rencontre. Ce qui nous ramène au premier sujet, celui d’un public, réel ou imaginaire.
    Concernant cette fessée, je dois dire que j’ai su rester ferme et sévère assez longtemps. Mais, au bout de quelques minutes je finit par être attendri par cette bavarde callipyge de plus en plus gémissante. En très beau souvenir.

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    1. Oh encore une belle anecdote cher Bertrand. Vous me gâtez là. Nous sommes bien le registre de mes préférences. Ceci dit j'ai (parfois) la fâcheuse habitude d'alterner du assommant avec du agaçant. Parfaite votre distinction. Et là croyez moi, mon homme, il n'en peut plus après... hmmm... quelque heures. Toutefois il adore me corriger pour abus de parole et moi je me dis souvent que je la cherche vraiment... ma fessée !

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