vendredi 24 octobre 2014

593 Liens de discipline domestique (137 ème édition)

Au menu cette semaine : Miroir, mon beau miroir


Dans une telle situation (hypothétique ; avec moi à la place de la soubrette, je précise), la main démangerait certainement mon chéri pour se substituer à la dame qui m'applique le châtiment. Mais au bout du compte, il se contentera de se rincer l’œil. Et inutile de compter sur lui pour adoucir ma peine. Convaincu au niveau d'un fantasme du bien-fondé de garder les domestiques sous une discipline stricte, il serait plutôt du style d'échanger d'astuces éducatives avec la sévère dame.

Car le résultat, il y tient !

Il suffit de le voir quand on complimente mon excellente éducation. Là, il n'en peut plus.

Il aime bien, de temps en temps que je me glisse dans le rôle de la soubrette. Sans que cela soit imposé ou qu'il me harcèle avec sa demande. Cela reste dans un registre ludique, bien qu'il fasse sacrement transpirer sa petite soubrette. Mais Mademoiselle isabelle ne perds pas son air coquin, même quand les claques résonnent dans la pièce. Une bonne séance cul nu sur les genoux de Monsieur, la fessée vicieuse à l'état pur. Adorable romantisme du « maître » qui s'éprend pour sa domestique !


Le regard curieux dans le miroir, dès mon réveil très tôt le matin, est un grand must pour moi. Ayant mes cheveux très courts et un maquillage permanent, il ne me faut pas beaucoup de temps pour une allure impeccable. Et je pense avec émoi (si, si pour pouvoir aimer dans la vie, il faut savoir d'abord s'aimer soi-même) à mon courage le matin, pendant des années, quand j'avais sur l'insistance de mon chéri mes cheveux très longs.

Évidement mon regard va plus loin que le bout de mon nez. Tout mon corps passe en revu. Et si personne ne peux s’empêcher de veiller, on peut tout de même être attentif à son corps et faire des effort pour l'entretenir au mieux. J'ai ma mère comme exemple qui - ayant dépassé le cap des 70 ans – a toujours l'air d'être tirée à 4 épingles. Et aussi mon chéri qui surveille attentivement son poids, ce qui a comme effet qu'il ressemble du dos presque à un ado. Quant aux éventuelles traces d'une fessée trop fulgurante, le matin dans ma glace, oui, cela arrive parfois. Mais ce n'est pas un champs de bataille qui s'offre à mes yeux. Une petite marque sans plus et qui ne perdurera pas.


A la recherche du bon qualificatif pour ce genre de petite perversité toute mignonne. Mignonne surtout parce que cela ne fait du mal à personne. Se trouver plus belle avec un derrière joliment strié. Certes, je ne cherche pas de telles satisfactions (car il s'agit ni plus ni moins de cela) toute seule. Mais j'avoue qu'après une sévère séance de strap ou de la canne, j'aime bien regarder le résultat dans une glace. C'est encore tout frais, datant environ d'une demi heures. Car en cas de grosse faute, il en va de soi que ma correction est suivie par une médiation au coin. Alors parfois, je passe mes doigts sur le relief des marques en explorant des zones de sensibilités très diverses. Ayant encore les mots de mon chéri dans mes oreilles :

Que cela te serve de leçon, isabelle !

Et moi je commence à penser :

Pourvu que personne ne passe à la maison !

Car j'aurais beaucoup de mal pour boire en toute tranquillité une bonne tasse de café avec une de mes copines. Impossible de tenir en place pendant un bon moment sans un coussin sous mes fesses. Dans ces instants là, j'ai plutôt envie de bouger, de faire le ménage à fond comme signe visible de mon envie de passer l'éponge sur ce qui vient de m'arriver...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !

Quel acrobatisme (petit clip)




















20 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    "Flagellonarcissisime" ou l'art de fustiger son égo ! Bonne définition. Certains y verraient-ils une pointe de masochisme ?
    Se voir dans un miroir nous fait mettre face à face avec nous-mêmes. Il y a des personnes qui détesteraient se voir en spectateur de sa propre honte ainsi mise en scène et l'on pourrait les imaginer encore plus rouge de confusion et les yeux embués de larmes. Ou encore un miroir qui ne laisserait que le reflet de la personne fesseuse, au grand soulagement de sa "victime".
    Ca fait mise en scène de théâtre, j'en conviens. Mais tous les goûts sont dans la Nature. Mac-Miche.

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    1. Il est tout de même révélateur que pour ma part j'ai vu dans ce terme avant tout une exaltation de ma petite personne sous forme d’embellissement. Mais vous avez bien raison Monsieur Mac-Miche, la flagellation de l'ego s'impose. Je crois que nous nous trouvons devant un fantasme charnière qui renvoie d'un côté à soi-même par le biais du miroir, mais dévoile par ses aspirations théâtrales la recherche d'un vrai public...

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    2. Isabelle et monsieur Mac Miche non pour moi le miroir ne flatterait pas spécialement mon ego .... mais plutot celui de mon chéri trés peu pour moi je me sens assez honteuse et punie comme celà ....!!
      jacqueline

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    3. Super! Encore un aspect de plus concernant cette pratique: Flatter l'ego du Monsieur qui applique. Merci Jacqueline!

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    4. Bonjour Isabelle,


      Je pense que Jacqueline a raison dans un certain sens et rejoint ma "théorie" du demi-miroir qui ne laisserait que la personne fesseuse en spectacle de sa propre contemplation. La pauvre "victime" étant trop confuse pour affronter son propre reflet. Ca fait un peu SF des années 1960, j'en conviens, mais bon...
      Mac-Miche

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    5. Il me semble indéniable que fesser une personne, surtout consentante, est un booster d'ego de première ordre.

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  2. J'aime bien ce mot-valise de "flagellonarcissisme". Ce qui est drôle, c'est que ça marche dans les deux sens, celui de flageller son ego (ce qui va un peu de soi), mais aussi de satisfaire son ego dans la flagellation, ce qui est déjà plus compliqué mais marche tout aussi bien.
    Je trouve qu'il n'y a rien de plus troublant que de se voir dans le miroir. Après la fessée, bien sûr - chez nous, c'est déjà un élément du rituel ("tu veux aller voir les dégâts? Ohhh, mes fesses, elles sont toutes rouges!"). Mais on peut aussi se voir pendant la fessée. Soit de face, comme Constance aime bien, pour être confronté à son propre regard. Soit de manière à voir ses propres fesses en train d'encaisser la punition (ce qui a ma préférence) - l'avantage, c'est qu'on devient ainsi le spectateur de sa propre punition... On embrasse le point de vue de celui qui punit. C'est ce que je connais de plus proche du fantasme où l'on se dédouble dans les deux rôles à la fois, et on devient soi-même la victime de son propre regard objectivant, ce qui est très pervers et très stimulant pour la partie masochiste de soi-même.

    Et, si c'est une manière particulièrement efficace d'abaisser l'ego (vous avez raison, MacMiche, c'est très théâtral, mais j'assume pleinement!), ça le satisfait aussi. Après tout, même s'il est humiliant, ça reste un premier rôle! Je me souviens bien de l'une de premières fois où j'ai dû porter en punition une tenue très dévirilisante (ça devait être celle inspirée des tenues de danse, comme quoi, on était en plein unisexe!) - j'étais assez fasciné de ce que ça faisait avec l'image de moi-même. Et Constance de m'avertir :"avec tout ça, tu vas finir narcissique!"

    Simon

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  3. Il est intéressant de voir la différence de votre approche devant le miroir. Pour ma part je me m'y plaît dans la même posture que Constance. Je me pose quelques questions sur la nature de notre regard objectivant sur ce qui se passe. Il semble bien correspondre à ce qu'appelle Freud le sur-moi (ce qui est d'autrui en nous en quelque sorte ) qui impose notre punition et se réjouit des péripéties de notre égo/moi qui malgré toute sa capacité de bonne réflexion et de rationalisation se plie à un rite humiliant... pour obtenir une satisfaction.

    Je vois bien ce que tu appelles dévirilisant. Analogiquement j'ai parfois l'impression d'avoir besoin d'une tenue caricaturalement féminine pour afficher ma féminité...

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  4. chére isabelle .. vous avez toujours ce petit coté humour qui me plait dans vos photos de féssée vous avez posté celle qui s' intitule " stricte formation pour infirmiéres " cela me fait sourire et met mon imaginaire en ébulition ....évidement et pour cause ..ha ces infirmiéres !!
    Jacqueline

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  5. Votre commentaire me fait beaucoup de plaisir, Jacqueline. J'ai effectivement beaucoup d'humour, mais je suis pince sans rire. Donc mon humour passe souvent inaperçu.

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  6. Isabelle si vous trouvez d'autres photos , où vidéos sur les infirmiéres n'hésitez pas postez les !! que voulez vous je me sens concernée et celà m'amuse ....

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    1. C'est promis chère Jacqueline, je penserai à vous!

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    2. merci tres chére Isabelle et bon WE

      Jacqueline

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  7. Bonjour Jacqueline,

    Votre enthousiasme fait plaisir à voir. A en parler d'une façon aussi pro et passionnée, j'imagine que votre métier d'infirmière a été beaucoup plus qu'une profession pour vous. J'oserais dire une sorte de sacerdoce et je pense que les mots ne sont pas trop forts ! Personnellement, je crois qu' avec le métier d'institutrice, entre autres, la profession d'infirmière, fusse en libéral ou en structure, "flatte" les qualité innées chez une femme, en dehors d'une quelconque notion de féminisme, notamment la patience/ douceur de caractère, le côté humain et le pragmatisme dans le geste médical.
    Ma très mauvaise santé m'a très souvent confronté dès mon plus jeune âge au monde froid mais nécessaire de la Médecine : à l'époque, années 1970, où le côté relationnel et humain s'effaçait devant le résultat médical. De nos jours, on met en confiance, on accompagne... tâche qui résout 50 %des angoisses.
    Tout a bien changé, Dieu merci ! Bon WE à vous. Mac-Miche.
    (Désolé pour cette énieme digression, Isabelle)

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    1. bonjour cher monsieur Mac Miche merci de votre réponse oui mon métier me manque énormément et j'ai le coeur gros lorsque je pense à mes collégues qui sont encore en activite car un peu plus jeunes mais j'ai gardé des contact avec certaines qui me trés chéres et méme quelquefois je vais les voir sur Paris et passe un bon moment avec elles ( car certaines sont de vrais amies )
      enfin je ne perd pas la main ;..... car je pique lorsque l'occasion se présente mes proches et mon cheri aussi !! évidement
      amicalement jacqueline

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  8. monsieur Mac -Miche vos gentilles interventions me touche merci

    Jacqueline

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  9. Bonjour Jacqueline,

    C'est une profession qui mérite notre respect, Qui d'entre nous n'a jamais sollicité les compétences de ces demoiselles et ces dames. ?
    Ma nièce a embrassé la carrière depuis quelques années et elle nous raconte des moments très douloureux. Ce qui lui met le moral à zéro. Mais sa petite famille lui apporte sa bulle d'oxygène quotidienne... C'est l'essentiel dans la vie. Et heureusement.
    J'y pense: mes pistes au sujet de notre fantasme favori et la DD vous ont-elles été fructueuses ?
    Bon WE. Mac-Miche. (merci de votre indulgence, Isabelle)

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  10. oui monsieur Mac_Miche je vous dirais lorsque je recevrais qq livres d' Italo Baccardi que je vais aller chercher à la fnac '' la féssée et la sm " edition la musardine

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    1. Tenez chère Jacqueline, je n'ai jamais lu les livres de cet illustre monsieur. Je me souviens par contre de quelques jolis récits de sa part sur certains forums qui n'existent plus. Enfin, cela fait des années que je ne vais plus sur les forums.

      Dans un autre ordre d'idée j'aime beaucoup « les fantasmes médicaux ». Domaine que je ne confonds pas bien entendu avec la réalité du quotidien d'une vraie infirmière.

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    2. à Isabelle et à monsieur Mac Miche :lorsque j'aurais lu Italo Baccardi j'explorerais également les autres pistes que vous m'avez conseillé et.... vous donnerais mes impréssions
      ( pour les fantasmes autour de ll' infirmiére féssée beaucoup de situations se bousculent dans mon imaginaire !!! bien sur)
      trés amicalement Jacqueline
      amicalement à vous

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