mardi 14 octobre 2014

588 Bricolage coquin ou comment fabriquer un martinet soi-même

Un sujet qui restera toujours d'actualité !
(Une réédition d'un de mes ancien textes datant de janvier 2009 suite de quelques jolis commentaires dans un autre sujet ; en bas de l'écran) )
Je ne suis pas bricoleuse du tout. Pourtant je vois l’intérêt de cet art. Je ne connais pas meilleur mot pour désigner mon admiration envers les gens habiles de leurs mains. Mon chéri sait m’impressionner au quotidien. Par exemple pour me changer le carrelage de la cuisine ( …de l’entrée, de la salle de bain etc) en un clin d’œil (deux à trois jours !) Mais oui, toujours la même couleur c’est un peu ennuyeux. Puis je participe aussi en choisissant le coloris, de jolis crochets et les bibelots qui vont avec. Ou encore l’installation d’un baldaquin du lit. Moi, je choisis le tissu. Lui il fait tout le reste. Y compris pour m’indiquer les bonnes mesurés pour commander les tissu. Il le fait de bon cœur. Sans perdre mot sur ma belle machine à coudre, depuis pas mal d'années encore dans son carton d'origine. Heureusement ce genre de surestimation motivant un achat ne m'arrive qu’exceptionnellement.
Il y a un dicton en Allemagne qui dit :
La hache à la maison fait économiser le menuisier.
Moi j’irais plus loin :
Un homme habile à la maison fait le bonheur de la ménagère.
Il y a des personnes qui me font rire. D’un côté ils imaginent de vivre avec une petite femme tirée à quatre épingles, de l’autre ils cherchent en elle de plus une débrouillardise hors pair. Une femme qui sait tout faire et qui fait tout. Il ne faut pas se voiler la face. Se pomponner prend beaucoup de temps. L’entretien de la maison aussi. Et si ceci se fait dans des sous-vêtements à l’ancienne sous une jupe droite près du corps et sur des hauts talons il ne faut pas chercher le rendement d’un jogging. La démarche est différente, plus lente, plus réfléchie si j’ose dire. Et c'est justement cette hésitation (de faire craquer les coutures!) qui donne une impression de sensualité. Il faut se balancer aussi bien adroitement pour garder le bon équilibre. Bref c’est mignon à regarder, mais plus laborieux que les vêtements actuels. Et je passe sur le goût de certains messieurs pour les tenues fantaisistes. Ô combien méritante la dame qui - en tenue de soubrette digne d'une comédie pour adultes – se lance dans le ménage pour du vrai. Avec aux trousses - imaginons le pire – un grand garçon qui la piste pour lui faire payer cher ses fautes et maladresses. Dans cette mise en scène comme dans la réalité, il vaut mieux ne pas trop embêter notre vaillante dame (le terme est faible) au risque qu'elle inverse vite le rôles.
Bref, le sexy qui plaît tant à certains messieurs s'oppose parfois farouchement à la réalité. Sauf si chaque détail de l’intérieur est conçu sur mesure pour la dame. Le bricolage personnalisé devient alors indispensable. Bon, il y a un argument de taille (du monsieur de mauvaise fois que je suppose sexiste!) qui contredit ce que je viens de dire :
Comment faisaient les dames dans le temps ?
Sans blague mon chou, tu me prends pour une truffe ?
Avant de m'énerver, je préfère retourner à ma broderie de revenir sur ma propre mauvaise fois que j’aime bien afficher de temps en temps. Les fameux carreaux quoi ! Et c'est là que mon homme sort son dicton :

Le martinet à la maison fait économiser de l’énergie précieuse à un homme !
Il est intéressant à noter à ce sujet que le mouvement « We can do it » où les femmes américaines assuraient le fonctionnement de tout un pays se dissout à la fin de la guère en discipline domestique qui ressort dans maintes films cinématographiques sous forme de fessée préliminaire... au mariage. Préliminaire dans le sens d’établir les rôles dans le couple dès le départ. Comme si ces messieurs avait besoin de se rassurer avant de s'engager. Pour être plus explicite, notons à quel point la virilité peut avoir besoin d’assurance pour bien fonctionner.
J’ai quelques idées sur ce phénomène (du « we can do it ») que je garde pour moi car je ne me permets en aucun cas de parler au nom d’autres femmes. Je n’essaye pas non plus de me projeter dans le contexte. Il me parait absurde de spéculer sur un non vécu.
Passons, mon chéri n’aime pas la mauvaise foi. Il l’a soigne à sa manière. Qu’il soit un grand adepte du martinet est une coïncidence dictée par sa libido. Et cela ne l’empêche pas d’être aussi rudement manuel en matière de fessée. Je crains particulièrement celle sans artifice. Celle qui se passe sur ces genoux, ma culotte baissée et qui s’applique à la main. C’est un remède maison qui a fait ses preuves. C’est 100 % biodégradable comme il dit. Ainsi se permet-il parfois un laisser aller pour se vider sa tête. Quand il est épuisé par mes bêtises. Par étonnant donc que je préfère le martinet qu’il manipule avec précaution de peur de me défigurer les fesses. Quoi de plus logique alors que je fasse l’éloge du martinet. Au moindre prétexte et surtout devant lui.
L’enjeu est de taille : La peau de mes fesses.
Pour lui changer du meccano de son enfance et pour l'aider à mieux s'adapter de jouer à la Barbie, modèle adulte, je viens de trouver un site fort rigolo qui explique entre autres comment bricoler un martinet de sexshop.
C’est le Paradis du bricolage coquin. Il y a un peu de tout comme ce banc à fesser  pliable.
Ou encore un cours complet pour concevoir des vibromasseurs téléguidés par soi-même.
Je sais bien qu’il ne passera jamais à l’acte pour ce genre de bricolage qu’il juge inutile. Et moi aussi d'ailleurs, car ce n'est pas notre registre de fantasmes. C’est juste pour le titiller. Je l’entends déjà ronchonner :
Qu’est-ce qu’il y a encore isabelle. Tu vois pas que je suis occupé !

PS : Concernant un martinet à l'ancienne, fait maison, notons les merveilles d'Amandine et de Waldo (puis les finitions).


20 commentaires:

  1. bonjour chére Isabelle oui il faut choisir on ne peut pas etre partout en méme temps et je suis comme vous je trouve que de tenir sa maison et de s'occuper de sa petite famille avec sollicitude est un travail à part entiére qui mobilise pas mal de son temps surtout si l' on a le désir de le faire correctement et que l' on est conscienscieuse ....(..ce qui est notre cas )
    alors pour le bricolage ...!! a part les martinets que je confectionne fort bien de a à z et qq petits dépannages faciles ( réparer un fil de lampe par exemple ) je laisse mon chéri prendre la direction des operations pour régler la situation et trouver les solutions appropriées ne sachant pas bricoler
    lui méme helas !!!
    mais ce n' est pas un drame il m'aide autrement et me soulage pour ce qui est pénible par exemple faire les carreaux .... c'est un homme gentils prévenant
    et puis etant à la retraite j'ai le plaisir de pouvoir m' occuper et prendre soin de moi tranquillement çà c'est trés agréable ...
    bien amicalement et bonnes vacances a vous et votre famille
    Jacqueline

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  2. Ne vous en faites pas sur les compétences de bricolage de votre mari, chère Jacqueline. Il me semble que ce soit une aptitude extrêmement rare. Par exemple ni mon papa, ni mes frères savent bricoler. Et pour mon homme rien ne laissait une telle capacité, car pur intellectuel à la base. D'où ma surprise quand il m'a dévoilé ce passe temps. Ceci dit, le plus important chez un compagnon me semble aussi qu'il soit gentil et prévenant.

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  3. Par exemple un Martinet ce n'est pas du tout compliqué à faire soi-meme à partir du moment qu'on sait "bricoler" en plus un Martinet c'est toujours utile,pour fesser ses enfants,son mari etc..Par eemple meme moi qui suis une femme je sais bricoler,de plus les martinets vendus actuelement en commerce sont des jouets qui ne font pas mal !donc pour ce faire Il suffit d'aller dans un magasin de bricolage et acheter:
    -un manche rond long de marteau
    -un morceau de cuir couleur importe d'une longuer de 1 metre et large de 10cm ( sinon dans les supermarchés on trouve cela!)
    -enfin des petits clous ( des taquets,de tapisserie)
    Enfin chez vous,vous découpez dans la large ceinture en cuir de 10cm ,10 lanieres de 1cm chacunet de 60cm de long
    -puis grace aus petits clous ( taquets) vous cloez vos 10 lanieres autour du manche
    -Puis avec le reste de la large ceinture en cuir large vous découpez une collerette ( pour cacher les lanieres clouées
    -avec le reste de la ceinture vous découpez une collerette ( pour cacher le clouettage des lanieres sur le manche
    -puis comme il vous plait avec le dernier reste de la large cienture,soit vous clouez une patte avec une fente sur le haut du manche pour le boutonner sur votre bouton de blouse ( ou sinon,vous découpez une laniere suplémentaire et le clouez au bour du manche,voila votre Martinet est terminé et pret à entrer en action sur les fesses de vos enfants ou celles de votre mari!
    Mes voisines ont adorées mon martinet " self-made" et j'ai du leur en faire pas mal et elles s'n servent!

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  4. Merci pour ces conseil de bricolage. Cela a l'air effectivement à la porte de bien de personnes. Ceci dit, hors de question d'utiliser un martinet sur mon enfant. La fessée s'est exclusivement une pratique entre adultes pour moi. Joyeux Noël à vous aussi.

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  5. non moi je suis encore un peu different sur ce point la. vous l'utilisez comme moyen de punition dans votre couple. moi c'est uniquement erotique. et la fessée ne doit pas se pratiquer sur des enfants c'est de la violence gratuite.

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  6. Je suis bien d'accord sur l'emploi de la fessée envers les enfants. Pas de quoi de se vanter de taper sur un petit être humain qui ne fait ni le poids, ni la taille. Joyeux Noël à vous Jérôme.

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  7. moi je suis pour la petite frappe sur la main "symbolique" sans faire mal si l'enfant a eu un comportement dangereux

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  8. Ah les comportement dangereux des tout petits... heureusement ma fille à dépassé ce stade!

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  9. heureusement qu'il ne lui est rien arriver a cet age un accident est vite arrivé. entre les produit dangereux. les medicament qu'ils prennent pour des bonbons. les plaque, les casseroles ou il risque de se bruler et j'en passe...

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  10. Certes, malgré toute la vigilance personne n'est à l'abri que son enfant se fasse sérieusement mal. Pour l'instant je touche du bois...

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  11. Je ne sais pas exactement ce qui est arrivé dans ma petite enfance (pas de souvenirs) mais j'ai le souvenir d'au moins une forte fessée d'enfance pour un acte d'imprudence au défi des recommandations parentales.

    Ma mère pensait qu'une déculottée était un moyen efficace d'inciter à se rappeler une erreur passée...

    Je ne ferai pas de même pour mes propres enfants, autre époque.

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  12. Je comprends votre choix éducatif, nous avons fait le même. Ceci dit je pense qu'il est toujours facile de critiquer une génération précédente. C'est très à la mode de nos jours. Selon moi il y a un âge où il n'y a rien à faire pour que l'enfant suive les conseils. Fessée ou pas, il faut se serrer les coudes. Enfin mon homme a plus de patience que moi à ce niveau, patience qui paye maintenant, mais quelle usure des nerfs. Bref loin de moi de critiquer les anciens... 

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  13. cette generation etait trop severe avec les enfants maintenant trop laxiste

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    1. Il n'y a pas d’appellation contrôlée en ce domaine. Rire ! Peut-être un spécialiste de l'âme humaine vous parlerait d'une fixation. Mais disons que la vie n'est pas le jour de la marmotte et justement bien de personnes de cette génération n'ont aucun vécu de fessée dans leur enfance...

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  14. D'où une montée significative du fantasme de la fessée chez les adultes...

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    1. Bonsoir Isabelle,

      Pourrait-on appeler cela un "fantasme nostalgique" ?
      Revivre ce que l'on a vécu dans une version plus
      édulcorée".

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  15. ah ca... moi ca vient de la d'ailleurs mon fantasme.
    et vous chère isabelle?

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  16. Ben oui, j'ai connu la totale des années 70, version intellectuelle avec discussions sans fin. Une vraie torture pour un enfant que ce soit à la maison ou à l'école. Une drôle de mentalité...

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  17. ah moi je les ai connu ces année 70. mais j'avais mon martinet qui m'a suivit jusqua ce que je parte de la maison

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  18. Tout dépend du milieu dans lequel on grandit. Mon homme aussi a connu les châtiments corporels en début des années 70. Enfin, nous nous éloignons du sujet de mon blog.

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