mardi 30 septembre 2014

580 Du bien-fondé de la fessée punitive

Ces messieurs et dames qu'y croient sérieusement!

Pour le dire tout de suite, pour eux la fessée n'est pas un jeu. Ils assument leur penchant pour appliquer de claquantes corrections … sur des adultes. Consentants évidement, mais bon, ce petit mot qui revient toujours dans les textes sur la fessée me semble un peu redondant. A croire que beaucoup d'adeptes qui appliquent la fessée, culpabilisent de leur penchant. Certains vont loin, en s'imaginant loup solitaire, âme damné ou encore grand méchant.

Bref, rien de plus lourd que se faire corriger par une personne qui doute du bien-fondé de ce qu'il fait.

Quand on va sur un site P, il n'y a pas un rappel toutes les deux phrases (quand il y a des phrases) pour signaler le consentement. Idem dans la littérature dite érotique, on se met dans l'action sans explications préalables. Alors souvent pour contourner cet obstacle, l'auteur pointe sur l’excitation sexuelle de la dame qui se déchaîne de plus en plus sous un mélange de claques et caresses. Et pour bien faire, disons pour rester dans le fantasmatiquement correct, on finit par les galipettes, recto ou verso, peu importe. Alors oui, on aperçoit un bien-fondé érotique de la fessée punitive, mais pour une personne chérissant les vraies punitions, on est loin du compte, voire dans un hors sujet.

Pour ma part j'ai presque l'impression d'assister à la « version perverse » de la fessée.

Enfin, je n'ai rien contre un joli contexte « pervers » de temps en temps quand il n'y a aucun risque de le confondre avec le punitif.

Puis, il y a les connaisseurs et connaisseuses de l'âme humaine. Familiers avec le besoin de punition et les méthodes pour l'apaiser efficacement. Inutile de comprendre la provenance de tels fantasmes pour trouver la bonne parade qui livre réponse à la personne qui attend son châtiment. Comme le peintre qui n'a pas besoin de comprendre la provenance de sa couleur pour créer un joli tableau.

Bref ils savent qu'il existe des personnes qui vivent avec un besoin de punition. A ne pas confondre avec un besoin de soumission, d'appartenance, don de soi etc. Le besoin de punition est superposé par une excitation génitale, la fameuse primauté de la génitalité (le minou ou le zizi qui démange) sur les pulsions partielles (le pan-pan cucul), et par ce fait son essence échappe à une introspection hâtive. Étant de nature pré-génitale, il demande un apaisement particulier, pré-génital.

Pour moi la satisfaction de mon besoin de punition passe par la fessée et son contexte psychologique.

Alors ces personnes et plus particulièrement mon chéri prend au sérieux mon besoin de punition. Il ne va pas chercher chez moi une éventuelle immaturité psychologique, mais cherche en quelles circonstances apparaît mon besoin de punition pour y remédier efficacement. Voila le bien-fondé de la fessée punitive : Elle permet de se sentir mieux dans sa peau, se sentir mieux dans sa vie de tous les jours. Sans oublier le côté rassurant, sécurisant. Savoir de pouvoir compter sur sa fessée dans les situations où l'on ressent le plus le besoin de la recevoir. Sans risque de se trouver confronté à des attouchements … autres de toute sorte.

Je trouve que c'est une très noble tache à accomplir qui donne un bien-fondé certain à la fessée punitive.

30 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Votre texte rétablit un peu la vérité. Nous sommes tous/toutes différent/es devant le fait d'appréhender les choses et les gens. Certaines personnes trainent les pieds, d'autres les fuient ou encore les affrontent avec parfois de l'inquiétude. D'autres encore acceptent comme une "thérapie de soulagement" nécessaire à leur équilibre. "Il faut rétablir l'assiette" dit-on en termes d'aéronautique. Ou avec un certain détachement résigné du style : c'est fait et on en parle plus. Un peu le même constat quant on doit / veut être corrigé.
    La fessée peut être comme une sorte de garde-fou, à l'instar des glissières de sécurité sur une autoroute pour empêcher, voire contenir tout risque de débordement et de renversement. Et selon chacun/e de nous, nous manifestons ce besoin, qui se transforme crescendo en désir par son intensité, et qu'il faut assouvir impérativement parfois. Mais sans l'oublier l'art et la manière, bien sûr. "Nous ne sommes pas des sauvages, tout de même" pour paraphraser un humoriste bien connu. Mac-Miche
    Personnellement, je le ressens de cette manière.

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    1. Vous en doutez bien cher Monsieur Mac-Miche que le juste regard sur et la déculpabilisation de notre pratique me tient beaucoup à cœur. Car même chez les adeptes de la fessée récréative, la compréhension que l'on puisse ressentir un besoin de punition ou de punir sans que le but ne soit une activité sexuelle proprement dit, semble très mal passer. Et à vrai dire (à mon avis perso), il est plus simple de trouver un écho compréhensif chez pas mal de personnes vanille qui eux peuvent justement concevoir que l'on puisse avoir envie d'une fessée dans le sens punitif pour payer une faute que l'on a du mal à se pardonner soi-même.
      Votre expression « thérapie de soulagement » me semble de plus juste.
      Je vous rejoins également sur la notion du garde-fou . Si notre fantasme serait mieux compris par notre entourage, si la satisfaction serait comprise par le partenaire, la vie serait plus belle. Il est pénible de devoir cacher un besoin qui ne nuit à personne (je parle de la fessée bon enfant), de devoir se sentir différent de bien de personnes à cause d'un petit panpan cucul. Le tout parce qu'il existe de pratiques extrêmes qui ont mauvaise réputation pour le danger qu'il représentent et qui eux aussi appliquent la fessée ou encore tout simplement parce que la fessée se confond dans le tête de certaines personnes avec la violence conjugale.

      Non nous ne sommes pas des sauvages et j'aimerais l'ajouter ni dangereux pour nous, ni pour autrui !

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    2. Bonsoir Isabelle,


      La seconde partie de votre réponse correspond tout à fait à ma situation. Et cela prend racine pour moi dans mon éducation. C'est très difficile de trouver une "âme sœur" qui fasse écho à vos désirs et besoins les plus intimes. Et cela fait pas mal d'années que mon fantasme reste toujours inassouvi. Même pour soi-même, il n'est pas toujours facile de faire la part des choses, tant elles sont délicates et imbriquées entre elles.
      Difficile aussi d'affronter le regard des autres sans passer à leurs yeux pour un masochiste ou un bourreau, dans le sens " violence conjugale" . On peut " faire confiance à sa bonne étoile" comme l'on dit. Mais cela reste un peu léger. Car axer sa vie sur un fantasme reste très limité pour en faire une ligne de conduite. Mac-Miche

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    3. J'admets, cher Monsieur Mac-Miche qu'il n'est pas facile de trouver une âme sœur. Passer par les forum me semble hasardeux, car bien souvent il s'agit de personnes qui semblent chercher un extra ou de la compagnie pour des fantasmes allant beaucoup plus loin que la simple discipline. Je me souviens au tout début de mon activité sur le net, on m'a dit sur le chat d'un forum qu'il ne s'agissait pas de rencontres matrimoniales. Toutefois, ne sait-on jamais. Il y a aussi des couple durables qui se forment par le biais de telles rencontres.

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  2. Chez nous il y a une différence (floue, c'est une gradation) entre la fessée pour cause de "tu es énervante/casse-pied/pénible/stressé ce soir", qui bien qu'elle claque et provoque tout de même une certaine contrition (ce n'est pas bien d'être pénible), finit souvent en gros câlin (avec pourquoi pas un plug dans le derrière claqué, histoire de marquer le coup), et la fessée pour cause de gros problème où ni l'un ni l'autre n'avons envie du câlin tout de suite. La culpabilité forte ou le souci fort se conjuguent mal avec l'excitation.

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  3. J'en conviens avec vous, cher Monsieur Pecan. Il y a toute une gemme de possibilités et il serait absurde de dire que nous ne somme que l'un ou l'autre. J'ai beaucoup de mal de trouver des expression claires pour distinguer chaque variante. Mais même ce problème résolu reste encore à mettre en relief que les limites sont fluides comme la vie. Par conséquence je n'y crois pas trop dans la DD quelque peu « psychorigide » que l'on trouve sur certains site anglophones et je comprends qu'elle mène à la perte de bien de couples...

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  4. bonjour chére Isabelle et amis du blog

    oui la dd est qq chose qui doit etre souple et adaptée aux attentes de chacuns pour ma part il n'y pas de probléme ; la punition ne se présente pas de la méme maniére si c'est une petite bétise , si je suis enervée de mauvaise humeur ,désagréable là c"est ..... une bonne féssée malgré tout bon enfant histoire de couper court à mes débordements; et me calmer .....
    mais si là betise ou là faute est importante celà ne se présente pas avec le méme cerémonial et là le contexte psychologique prend une place non négligeable dans l" histoire ; et la correction est sévére pour bien marquer la différence et la gravite de la situation avec en plus une séance de martinet
    bien cuisante !! en prime
    bonne journée à vous tous Jacqueline

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    1. C'est une approche tout à fait personnelle, mais j'ai toujours trouvé que le martinet était infantilisant car il a été pendant des générations l'instrument par excellence pour fesser les enfants. Donc, pour punir une adulte, je ne l’emploierais que dans les cas où non seulement elle a été fautive mais aussi où elle s'est comportée de façon véritablement irresponsable. Ce sera alors une humiliation supplémentaire pour bien lui faire prendre conscience de son comportement.

      Cela dit, chère Jacqueline, quand je lis vos message toujours clairs et raisonnables, je me demande ce que peut être une grosse bêtise faite par vous !

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    2. Cher Doumik,

      Chez nous, en plus de la fessée "récréative" il y a la fessée plus ou moins punitive. Celle-ci n'est pas appliquée pour une simple erreur, mais pour: caprice, crise d'énervement ou de colère, négligences, imprudences, bêtises volontaires (pour prendre un exemple ridicule, manger du chocolat au point d'avoir mal au ventre et constipation). Vous remarquerez qu'il s'agit de comportements infantiles, au sens qu'on attend d'un adulte responsable qu'il reste calme, fasse ce qu'il a à faire, applique les règles de sécurité etc.

      Aussi chez nous c'est voulu que la fessée "punitive", même pas forcément forte ou longue, soit humiliante. C'est la fessée d'une maman des années 1950, ou de la "gouvernante" de nos fantasmes: sans excès de douleur elle vise à faire prendre conscience. En plus du rouge aux fesses le ou la coupable doit se relever contrite et se sentant ridicule.

      C'est sans surprise que nous utilisons donc des instruments traditionnels des mamans (brosse à cheveux, pantoufle ou martinet). Ça n'aurait pas le même feeling avec un accessoire de sex-shop ou une cravache.

      Par exemple, il arrive que le comportement énervé soit attribué à la "fatigue". Ça, ça veut dire prise de température rectale; dispense de fessée si fièvre mais c'est peu fréquent. Et donc facilement "une fessée, un suppo et au lit"... quoi de plus infantilisant? (Malheureusement, avec les enfants difficile de fesser tranquille le soir!)

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    3. Magnifique texte Monsieur Pecan qui résume bien toute une gamme de punitions dans ma propre discipline domestique. La honte et le ridicule comme moyen de dissuasion plus importants que la douleur.

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    4. Mais bien sûr, chère Isabelle.

      L'idée n'est certainement pas de punir pour que le conjoint ait peur d'avoir mal si il refait la même bêtise: ça c'est de la dissuasion pour animaux, modèle clôture électrique. Ce serait de la violence domestique, je pense.

      L'idée est que le conjoint se sente franchement ridicule à subir une fessée pour un comportement ridicule, la douleur physique (modérée mais présente) est pour faire passer le message, et ainsi la prochaine fois le conjoint y repensera avant de se comporter en grand enfant. C'est vrai que je me suis revenu sur les genoux de madame en train de me faire fesser pour "emportement" alors que j'allais m'énerver, même pas en sa présence.

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    5. Ah j'adore votre intervention soucieuse que la discipline conjugale livre des résultats dans la vie de tous les jours. Moi aussi j'y tiens et à vrai dire quand cela me permet d'améliorer certains mes comportements, j'éprouve une grande satisfaction...

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  5. Chère Jacqueline,

    je suis bien de votre avis de trouver dans la discipline domestique de la souplesse. La petite punition pour la petite bêtise et la grande punition pour la grosse faute. A condition d'avoir un partenaire qui sait faire la part des choses.

    J'ai beaucoup de mal avec la rigidité des règles que vantent nos amis anglophones. Sans parler de la nature de certaines punitions qui me semblent démesurées. Je ne saurais expliquer cette différence à moins à croire qu'il existe deux façons de considérer la DD. Une archaïque et sexiste au service du plaisir du monsieur pour assouvir ses tendances de domination et une version moderne prenant en compte le désir de la dame de se voir punie pour certains méfaits sans tomber sous la tutelle du monsieur.

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  6. Intéressant comme toujours votre commentaire Monsieur Doumik. En espérant une réponse de Jacqueline à votre question pertinente, une petite réflexion de ma part. Je pense qu'il y a une différence entre un comportement en couple et une relation de discipline extérieure. Voyez envers une personne extérieure, loin de moi de me laisser aller à sortir mes côtés candides, enfantines, irraisonnables. Par contre en couple, il y a des moments où je me repose entièrement sur mon homme en gouttant au plaisir d'une certaine régression. Cela fait partie du jeu de la séduction tel que mon homme l'apprécie et quand j’abuse, hein bien, nous avons un moyen pour marquer les limites. Voila un terrain de prédilection pour la petite fessée et l'emploi du martinet...

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    1. bonsoir Isabelle et monsieur Doumick
      oui pour vous répondre je ne suis pas ce qui s"appelle quelqu"un de déraisonnable mais mon défaut principal se porterait plutot sur mon manque d" attention de concentration ce qui me met qq fois dans des situations fort désagréables et me fais commettre des bétises et là mon mari se fâche !! et jai tendance a m"emporter assez vite quelquefois !!
      jugez vous méme en juillet dernier pour une petite réunion de famille : nous devions passer là" journée " en dehors de chez nous et je devais vérifier la fermeture des portes et fenétres et bien , j"ai laissé la baie vitrée qui donne sur le jardin " grande ouverte " et une" fenetre également
      lorsque nous sommes le soir revenu ;mon mari rentrant le premier c"est aperçu de ma bévue .... il etait furieux
      la maison aurait pu etre cambriolée entiérement et vidée ; quelle chance qu"il ne ce soit rien passe !!!
      et là je vous assure que je n"etais pas fiére de moi ; j"ai eu droit à une sévére correction et une sacrée séance de martinet doublée d"une interdiction de sortie sur le we pour mieux méditer sur ma bétise...
      ( pas de sorties cinèma; ni de voir mes amis non plus).
      pour les instruments de discipline , je reconnais que nous n'avons jamais tellement diversifier notre collection .
      nous trouvons le martinet suffisant lorsque la punition doit se faire plus sévére et puis je reconnais bien volontier que j'ai une crainte mélée d'une certaine tendresse pour ce martinet qui a accompagne mon enfance et mon adolescence !!
      mais serait - t"il nécessaire pour moi de découvrir autre chose comme instruments ? question que je vous pose et a laquelle je voudrais votre avis et si oui ;quels en serait pour moi l"interet ?
      bien amicalement
      Jacqueline

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    2. Jacqueline, voici ce que nous faisons quant aux instruments:

      La plupart de nos fessées sont à la main.

      Comme vous, nous utilisons le martinet parce que c'est un instrument traditionnel de punition "familiale" en France, même si je ne l'ai pas subi dans mon enfance. Un inconvénient est qu'il ne permet pas la fessée sur les genoux.

      Voyons les autres.

      Nous utilisons des objets du quotidien détournés de leur utilité officielle: brosse à cheveux (instrument traditionnel des mamans américaines, que mon épouse aime particulièrement appliquer), pantoufle, planchette à découper (substitut de "paddle"), raquette de ping-pong. Parfois d'autres, style instruments de cuisine en bois (grosse cuillère ou grosse spatule, mais attention la plupart ne sont pas solides).

      L'intérêt? La plupart de ces instruments servent à administrer une fessée plus longue (le fesseur ne se fatigue pas la main) et où chaque coup "claque" plus. Nous y allons cependant avec un certain "doigté": j'aime beaucoup rougir le derrière de ma femme quand elle est fautive, mais je déteste voir des bleus ou traces.

      La plupart de nos fessées ont lieu sur les genoux mais pantoufle, la raquette, la planchette etc. peuvent être appliquées en position "scolaire américaine": la punie se penche sur un bureau (une scène de "paddling" dans le Cercle des Poètes Disparus m'avait fait forte impression à l'époque, et mon épouse a entendu parler de "paddlings" reçus par des membres de sa famille même si elle ne l'a jamais été).

      Tout dépend donc de votre ressenti, d'à quoi vous associez la fessée (pour nous c'est au fond "montrer ses fesses honteusements comme un vilain garçon ou une vilaine fille qui va se faire punir par sa gouvernante") et de si votre mari fatigue de la main.

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    3. Bonjour Jacqueline,

      Merci pour cette réponse et pour ce témoignage, car s’il assez facile de partager les idées et les expériences sur les punitions en général, leur état d’esprit, le contexte et les méthodes des uns et des autres, il est beaucoup plus difficile d’avoir l’humilité de témoigner d’une faute en particulier. Ça n’a d’ailleurs strictement rien d’obligatoire et heureusement, c’est en fonction de chacun ! Mais le fait de l’avoir fait, même ponctuellement, montre que vous avez totalement assumé cette bêtise et sa sanction légitime, dont on imagine que vous en avez ressenti sur le moment le besoin. Etant désormais clairement en règle avec vous même pour avoir eu « droit » à la correction (je trouve l’expression tout à fait appropriée), la page est tournée et vous êtes libre d’y revenir ou non dans le cadre de ce type d’échange. Je pense toutefois que tout le monde n’aurait pas le cran de le faire et je trouve que cela témoigne de la façon dont vous assumer pleinement votre personnalité.

      J’ai une petite question sur les punitions annexes à la fessée. La phase de méditation qui doit suivre la fessée elle même me semble très importante, car le but de la punition est de redémarrer du bon pied donc d’avoir bien pris conscience des choses. A ce titre le coin est particulièrement approprié. Vous dite avoir été privée de sortie le week-end. Dans ce cas, s’il y a quelque chose de prévu ou si des amis vous appellent pour une sortie, avez-vous le droit de donner un faux prétexte pour préserver l’intimité de votre relation de couple ?

      En ce qui concerne les instruments, il me semble que le martinet vous va très bien pour les cas « grave » en raison du fait qu’il peut être assez douloureux et de la symbolique qu’il représente en soi et en fonction de votre histoire. Donc je ne vois pas l’intérêt que vous auriez à aller chercher autre chose quand ce n’est pas la main qui officie.

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    4. chère Isabelle et monsieur Doumick pour ce qui concernait ma privation de sortie ce we là je n'avais rien de prévu mais si mes amis me telephonaient pour une sortie je pouvais décliner l' invitation en trouvant une parade ... fatigue ;malaise ! voilà
      car elles ne connaissent pas cette partie de ma vie qui ne regarde que moi ....et reste secréte bien sur !
      amicalement Jacqueline

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    5. Merci pour ce joli témoignage Jacqueline et surtout un grand bravo pour votre courage de parler ouvertement de votre manquement. Du coup je me sens moins seule. Parce que d'habitude je reste très discrète sur les vrais motifs de mes punitions. Tout simplement parce comme vous que je ne me sens pas fière du tout. Il est bien différent de faire un récit avec le recul que de se trouver dans la situation. Et là, la honte devant le fait accompli n'est pas un vain mot.

      Bref pour ma part j'ai également fait une fois le coup de la verrière lassée ouverte en début de notre vie de couple. (Comme réussir aussi à fermer la voiture en laissant les clefs dedans.) J'ai été punie, punition que j'ai éprouvé comme parfaitement justifiée et depuis c'est mon homme qui s'en charge de fermer.

      Pour ma part aussi, je trouve que le martinet vous va bien. Déjà, il me semble pour bénéficier pleinement de l'effet d'une punition, il faut un rapport émotionnel avec l'instrument. Toutefois, si un jour, vous éprouvez le besoin d'être punie autrement que par le martinet, il est toujours temps d'essayer autre chose.

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    6. chers Isabelle; monsieur Doumick; monsieur Pecan merci pour vos encouragemenst et vos bons conseils qui me vont droit au coeur

      bonne soirée à tous Jacqueline

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    7. bonjour Isabelle ; monsieur Doumick ; monsieurPecan ;monsieur Mac -Miche ; oui je dois vous dire que ce martinet a représenté qq chose de trés important dans ma vie d " enfant et d"adolescente car il etait toujours " présent" lorsque la punition était sévére et deuxiéme point important: ; c etait toujours mon pére qui se chargeait de me donner la punition .à ce moment là !!
      pour tout vous dire si je ne fume'" pas'" en etant adulte c 'est grace à ;. lui il m'a surprise en sortant du lycée aprés les cours avec mes amis la cigarette aux lévres ;; j'avais ete prévenue ".pourtant interdiction de fumer ;;attention à toi si on s'aperçoit que tu transgrésse tu aura à faire à nous .".
      mais vous savez à 17 ans l' adolescence .... vous donne envie de faire des découvertes ; et des bétises malheureusement !
      et ce jour là , mon pére est sorti plus tot que d'habitude de son travail .
      il etait trés tres en colére et m'a donné l'ordre de rentrer immédiatement à là maison en me prenant par le bras; pas moyen de nier ; prise sur le fait , grillée..!!!
      .J'ai du allé dans ma chambre attendre qu'il décide de ma punition avec ma mére... j'étais résignée car je me doutais de ce qui allait m"arrivé .....hélas
      IL est revenu avec le martinet en main ... et j'ai eu droit à une sévere correction qu'il poursuivit jusqu'à son terme malgré mes pleurs ..... j'ai été trés marquée ce jour là et je n'ai plus jamais PLUS TOUCHE A UNE CIGARETTE DE MA VIE !!!

      voila pourquoi ce martinet me donne une telle décharge emotionnelle et cette crainte ; au niveau de mon vécu ; ce n' est pas rien .; mais ; je suis partagée car je l"affectionne malgré tout mon
      martinet ! tout est trés intriqué
      lorsque une punition sévére s"annonce , avec le martinet ; malgré tout je ne peux retenir mes larmes débordée par les emotions et par ce qui m"attend évidement

      tres cordialement à vous tous Jacqueline




      ...

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    8. Chère Jacqueline, loin de moi de vouloir critiquer les méthodes de votre papa. Et sais très bien, déjà par mon homme que les choses se passaient autrement que de nos jours. Je comprends votre envie de partager la genèse de vos émotions concernant le martinet. Mais disons, je que préférerais un plus grand détachement du contexte de l'adolescence. Mon blog a pour but de parler de punitions entre adultes, des vraies pour vrais motifs. Voyez votre anecdotes de la verrière état parfaite, une histoire qui vous lie à votre mari. Ce que je trouve intéressant dans votre commentaire d'aujourd'hui, ce sont vos larmes d'émotion à l'annonce d'une correction au martinet par votre mari. Effectivement je connais ce genre de contexte. J'ai parfois une très grande sentimentalité qui se déclenche quand mon homme m'annonce une punition de taille. Je peux également être émue jusqu'au larmes...

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    9. J'abonde dans le sens d'Isabelle. Une évidence: des façons de gérer, de punir et de soigner les enfants qui étaient parfaitement admises il y a 30 ou 60 ans ne le sont plus. Il ne serait pourtant pas très charitable de juger avec nos moeurs et nos connaissances actuelles des gens qui appliquaient ce qui était courant, toléré et même conseillé à l'époque.

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    10. chére Isabelle vous avez tout a fait raison .; mais je voulais juste faire le lien pour vous expliqué mon etat d" esprit actuelle d" où cette petite incusion dans le passé ... pour ce martinet qui a marqué mon histoire ....et ce que j' en fait " maintenant "
      en temps qu' adulte avec là discipline domestique ..mais celà
      je le comprend ce. n"etait .... qu'une parenthése .....
      bien cordialement et bonne nuit

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    11. Bonjour Mr Pecan,


      Je suis bien d'accord avec vous. Critiquer les méthodes d'éducation de nos parents et nos grand-parents équivaudrait à de l'ingratitude. A leur époque, le droit des enfants n'était pas vraiment à l'ordre du jour. Elle restait limitée à la sphère familiale. Le laxisme ou une trop grande liberté des enfants risquait d'en faire de futurs délinquants pour peu qu'ils subissent de mauvaises influences extérieures.
      Curieusement, l'environnement social a beaucoup changé ne fut-ce qu'en trente ans seulement et ce dans un contexte où la violence gratuite et répétée surgit partout. Et malgré cela, les enfants sont toujours aussi mal protégés et à la merci d'autrui.
      Concernant le retour des punitions dans la vie d'adulte, nous sommes tous des ados qui ont grandi et gardé en eux/elles toute l'émotion qu'elles suscitent. Rires, peur, chagrin ou émotion, c'est le propre de chacun/e d'entre nous. Mac-Miche

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    12. Pour moi, cher monsieur Mac-Miche, il y a une différence entre critiquer une personne de la génération ancienne et une attitude critique envers les méthodes de l'époque. Certes, les temps ont changé et je me pose tout personnellement la question si pour créer le consommateur parfait, on n'a pas essayé à une certaine époque par le biais de la législation de garder les adultes dans un état d'adolescence. J'ai l'impression que dans le temps le châtiment corporel « aidait » à devenir plus vite adulte. Que l'on chassait (je parle d'éducation abusive) l'esprit d'enfance à coup de bâton. Toutefois je doute du bien-fondé du lien laxisme criminalité. Gardon la tête calme. D'un côté il y a un fantasme exubérant qui nous concerne en étant adulte, de l'autre côté il y avait bien souvent un enfant terrorisé devant la menace d'un châtiment corporel. C'est un aspect qui sort rarement...

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  7. Bonjour Isabelle,

    Définitivement, catégoriquement, la fessée (je ne parle pas de petites tapes amicales sur mon postérieur nu qui sont bien plus des caresses !) n’est pas pour moi un jeu. Ce que j’ai envie de dire sur ce sujet ne concerne que moi, ou plus exactement notre couple.

    Certes, lorsque j’étais adolescente ayant passé l’âge des corrections paternelles, je n’imaginais pas que cette époque pourrait redevenir réalité dans ma vie de femme … Et puis, je suis tombée amoureuse de celui qui est devenu mon époux, je me suis donnée toute à lui, je suis fière de dire que je lui appartiens, qu’il est comme il se plait à le dire « mon Seigneur et Maître ». Je crois que j’ai eu de la chance que le rêve que j’avais toujours eu plus ou moins consciemment d’avoir un guide dans ma vie de femme soit devenu réalité, un guide attentif et attentionné qui me permet dans la vie extérieure et à l’égard des autres d’être énergique et hardie. C’est ainsi que la main ferme de mon mari peut me conduire et que les choses sont advenues tout naturellement comme je l’ai déjà raconté.

    Mon mari sait expliquer beaucoup mieux que moi, et il lui est arrivé souvent de le faire auprès de ceux que nous fréquentons à un titre ou à un autre, combien nous pensons lui et moi qu’il serait normal que les actes de tout un chacun puissent être couramment sanctionnés, par une récompense s’il s’agit d’un acte méritoire (je dois dire que j’en bénéficie souvent de sa part !), mais aussi évidemment par un châtiment qui doit être la réponse à ce qui est répréhensible, immoral ou déplacé.

    Mais châtié comment quand il s’agit de moi, que je suis la fautive ? Cela aurait pu être de façon courante une privation, à l’image de l’enfant privé de dessert, ou de l’adulte enfermé dans une prison, un cachot ? A la fois peu pratique et surtout n’impliquant que difficilement cette mise au coin favorisant ma réflexion et son pardon. Cela aurait pu être aussi une humiliation, plus précisément une humiliation publique comme jadis le pilori ? Mais mon mari pense et dit, ce dont je lui sais gré, que cela conduirait à dévaloriser celle qui est devenue son épouse, dont je sais qu’il est fier et alors qu’il cherche si souvent à me mettre en valeur tant à titre privé que professionnel, et qu’en aucun cas il n’aurait voulu ou accepté une telle solution.

    Alors, oui, l’idée de me corriger physiquement lui est venue tout naturellement, et d’utiliser le martinet familial qui était encore présent dans la maison. Il ne s’est jamais agi de me torturer, de me faire anormalement souffrir. Je crois que sa façon d’évaluer chacune de mes fautes par une note de 0 à 20, note qui définit le nombre de coups de martinet tandis que je suis à genoux devant lui en reconnaissant les faits, est une solution raisonnable, bien suffisante pour que la « cuisson » désagréable mais relativement temporaire permette de me rappeler à l’ordre et me dissuader autant que possible de recommencer. Si, la première fois où mon mari m’a ainsi corrigée, je fus pour le moins surprise ( !), je sais maintenant et j’ose le dire ici, que je crois de toute mon âme qu’il agit bien à mon égard, que c’est cette discipline qu’il me fallait dans ma vie d’épouse, et que je l’en aime que plus.

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  8. Chère Christine, il y a un passage qui m'interpelle particulièrement dans votre joli exposé. Vous dites : « ...nous pensons lui et moi qu’il serait normal que les actes de tout un chacun puissent être couramment sanctionnés, par une récompense s’il s’agit d’un acte méritoire (je dois dire que j’en bénéficie souvent de sa part !), mais aussi évidemment par un châtiment qui doit être la réponse à ce qui est répréhensible, immoral ou déplacé.» Bien entendu, ces réflexions n'engageant que vous. Je m'y retrouve. Pour ma part aussi, cela n'engage que moi et mon compagnon, mais le libre choix d'opter pour un système de sanctions et de récompenses sans encourir un jugement d'autrui me plairait bien. Me concernant il me semble que de telles pensées sont la conséquence d'un besoin de punition/ besoin de punir. (Bien évidement loin de moi de spéculer sur vos propres motivation et celles de votre mari.) Sans vouloir en faire une philosophie de vie, il me paraît clair qu'un tel système de sanction contribue non seulement à mon bonheur de couple, mais semble tenter aussi d'autres personnes sur la même longueur d'onde. Malheureusement de nos jours, il est malfamé d'associer discipline corporelle et bien-être. Seul est admise socialement pour l'instant la discipline au service de l'épanouissement sexuel. J'essaie modestement avec mon blog de lever un peu ce non-dit social, pour mettre de la lumière sur ce qui se trouve dans certains êtres humains.

    Bref, sans vouloir indiscrète, je serais très curieuse de savoir comment l'argumentation de votre mari est apprécié dans votre entourage.

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    1. Chère Isabelle,

      Bonne question ! Ma première remarque est que mon mari n’a pas sur ce sujet une approche unique, mais il l’adapte en fonction de ses interlocuteurs, et également en fonction des circonstances. Je l’ai vu tenir ce genre de propos à des parents ayant de jeunes enfants, et à d’autres avec de grands adolescents, à des enseignants de primaire comme de « grandes écoles », et aussi à des chefs d’entreprise tout comme à des élus dont certains édiles.

      Est ce la crainte de ce que j’appellerais le « politiquement correct », ou bien certains considèrent-ils ce genre de propos de la part de mon mari un peu comme une sorte d’idée fixe, mais souvent, la conversation ne s’éternise pas sur ce sujet ! Certains approuvent, plus ou moins fortement, d’autres émettent des doutes …

      Ce que j’ai constaté, c’est que ceux qui approuvent sont souvent des gens au dessus de 60 ans, ou au contraire de moins de 40 ans : est-ce un effet « soixante-huitard » ? Ce qui m’est également apparu, c’est une plus fréquente approbation chez les couples solidement unis, chez qui je vois un partage des idées et un amour profond : je me garderai bien néanmoins de laisser entendre qu’ils pratiquent la DD, cet aspect n’étant jamais abordé sauf sous forme de plaisanterie et restant par conséquent dans le domaine privé.

      Ai-je répondu à votre question ?

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    2. Chère Christine,

      vous avez parfaitement répondu à ma question et je vous remercie beaucoup. En fait, je trouve l'argumentation de vous de votre mari particulièrement habile. A bien y réfléchir, elle me semble même d'une « utilité générale » pour bien de personnes qui suivent mon blog et qui se demandent comment mettre le sujet de la discipline domestique sur la table. J'aurais envie de leur dire qu'elles s'inspirent sur vos mots, en trouvant une formule adaptée à leur situation. Voilà qui convient à la merveille pour aborder le sujet avec son partenaire. Car - et j'ai envie de le souligner- la discipline domestique – telle que je la conçois véhicule des valeurs de couple, de famille, de fidélité, partage d'idées, d'amour...

      Je me retrouve dans vos observations. Effectivement, il y a parfois écho qui permettrait d'aller plus loin. Évidement, même en présence de « plaisanteries constructives », il me paraît important de respecter le domaine du privée. Toutefois, j'ai l'impression que le vrai écho se fait parfois (fort rarement, ne nous trompons pas) très longtemps après... de dame à dame...

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