dimanche 28 septembre 2014

579 Cris et larmes

J'en connais une qui va chanter la chanson de la fille pas sage !

Malgré plus d'une décennie et demi de vie en commune, ce genre de phrase de la part de mon chéri ne manque pas d'effet sur moi. Justement parlons-en de cet effet. Non, cela ne me fait tomber dans une excitation pas possible en m'imaginant un feu d'artifice de jouissances. A vrai dire, je dois tirer la même tête que certaines jeunes dames de bonne famille que l'on tenait dans le temps sur le droit chemin en recourant à la fessée quand leur comportement laissait à désirer. Par conséquence je ne fais pas la fière du tout. Mon méfait correspondant exactement aux exigences de mon besoin de punition, je sens monter en moi une sorte de colère dirigée contre moi. Contre mon mauvais comportement qui va me valoir une séance de fesses chaudes. Comportement qui m'incommode, que je regrette et que souhaiterais éradiquer.

J'en connais une qui exposera sous peu un cul tout rouge dans le coin de mon bureau !

Mon homme se délecte de faire monter ma tension et c'est ce que j’attends de lui. Il sait construire une ambiance de punition pas à pas. J'aime quand il joue avec mes nerfs. Ce qui compte c'est la finesse du préparatif psychologique. Mais je ne sous-estime pas la partie physique de ma correction. Car là, il ne faut pas faire semblant avec moi. Il faut du bruit et une sacré brûlure pour rendre ma discipline crédible. Sans que cela ne se transforme dans un sport extrême. Bref une sonore discipline comme il le faut, délie ma langue et m'aide à surmonter mes inhibitions. Ma cuisson en bonne voie, c'est l'instant de me laisser mijoter.

J'en connais une qui va dormir sur le ventre ce soir !

Toutes ces remarques ne sont bien évidement pas anodines. Elles servent à alimenter cette rage que je vais extérioriser dans la première phase de ma punition sous forme de cris, quelques méchancetés à l'état pur, mêlées à quelques gros mots.

C'est ô combien important pour moi de verbaliser sur les genoux de mon homme.

L'action m'est hautement bénéfique, comparable à une purge de mes pensées négatives avec l'autorisation de me lâcher pour de bon. Après tout, nous sommes en famille. Sorte d’exercice de l'association libre tandis que mon homme se défoule sur mes fesses et chacun y trouve son compte. Notons aussi, la permanente recherche de mon consentement par le biais de ces phrases. Elles marquent des pauses au milieu de l'orage qui s'abat sur mon derrière et rien ne m’empêcherais de m'excuser de mon comportement qui m'a amenée à ma correction en disant que j'en ai eu mon compte. Je sais que je peux faire confiance sur point (aussi) à mon compagnon qui ne se laisse pas emporter par ses propres émotion, enfin par son excitation plutôt. Il considérerait pour cette fois que justice soit faite sans oublier de mentionner que je ne prenne pas goût pour me soustraire systématiquement à ce dont j'ai besoin. Alors moi, rassurée je le laisse faire, sachant qu'au bout du compte, je me sentirais mieux dans ma peau.

On va remettre les pendules à l'heure ! Crois moi isabelle !

Effectivement et devant cette fermeté inflexible de mon chéri, j'arrive vite à capituler, à libérer mes larmes. Après avoir exprimé bruyamment ma rage à cause de l'impuissance de ma raison envers mon fantasme, il me manque d'explorer le registre du regret sincère. Et comme m'a promis mon homme, je chante la chanson de la fille pas sage, avant d'aller dans mon coin de son bureau pour exposer mon derrière tout rouge. Tout comme prévu sauf que mes punitions atteignent rarement un dégrée pour que j'aie besoin de dormir sur mon ventre...

18 commentaires:

  1. Lorsque nous habitions en appartement mal isolé, nous devions hélas faire preuve d'une certaine discrétion (nous avions assez glosé sur cette voisine qui faisait profiter l'immeuble de ses orgasmes réels ou simulés), et maintenant il y a le problème des enfants.

    Lorsque toutefois nous ne craignons pas le voisinage, nous apprécions qu'une fessée un tant soit peu disciplinaire soit sonore, donne lieu à de bons reproches et à des expressions de contrition.

    Nous savons que c'est totalement cliché!

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    1. Aïe, j'ai été pendant quelque temps une telle voisine, justement pour le bruit accompagnant de mes orgasmes réels ou simulés (qu'elle belle formule, Monsieur Pecan !). Par contre pas de possibilité de fessée à cette époque. Puis quand j'ai rencontré mon homme, nous sommes allés chez lui, une maison isolée à la campagne (sauf une voisine assez loin tout de même) pour mettre en route notre discipline domestique. Ne vous en faites pas pour le cliché, je crois que c'est inhérent au fantasme. Une fessée sans bruitage ou contexte verbal... impensable pour moi. Bon, maintenant c'est pendant les heures scolaires. Heureusement mon chéri travaille à la maison.

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    2. À l'époque, nous habitions un appartement dans une ville américaine plutôt "libérée" sexuellement, et une dame dans l'immeuble était vraiment sonore. Ce n'étaient pas des gémissements, mais des hurlements! Je me rappelle d'une fois où un voisin excédé a hurlé quelque chose comme "will you fucking shut up!".

      Si personne ne nous a fait de réflexion quant à la fessée, nous avons une fois reçu dans la boîte aux lettres un mot nous demandant de bricoler notre lit car celui-ci grinçait pendant l'acte...

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    3. Bonjour Mr Pecan,


      L'un de vos voisins s'est montré plutôt poli et prévenant à votre égard. La petite parade serait de mettre un fond musical légèrement plus haut que les éclats de voix dans une pièce susceptible d'être plus proche côté voisinage. En appart', difficile : à chaque étage, c'est occupé. Mais bon... c'est une idée.
      Mac-Miche

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    4. Pour Monsieur Pecan

      Ah le lit qui grince. Quel horreur. Heureusement mon homme sait prévoir quoi acheter pour éviter les dégâts. Comme je comprends vos voisins. Peut-être aussi, il y a des « voyeurs acoustiques » qui trouvent diminué par le grincement leur plaisir d'écouter.

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    5. Pour Monsieur Mac-Miche

      Je crois que votre astuce ne marche pas avec les dames vraiment bruyantes. Je sais de quoi je parle. Une bonne partie de mon plaisir vient du fait de m’époumoner, sorte d’apnée de respiration, alors pour avoir un bel effet, il faut crier assez fort. Donc difficile de couvrir.

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  2. Bonjour,
    C'est la même chose chez nous, lorsque nous étions en appartement, il fallait un peu faire attention; Maintenant, nous somme en maison et les enfants grands, madame peut crier à sa guise. Il est vrai également que c'est plus facile pour les menaces de fessées, qui sont plus fréquentes : Attention, tes fesses vont changer de couleur, j'en connais une qui va faire la danse de la fessée, la prochaine fois, je baisse ta culotte, etc,,..
    Milu

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    1. Ah les belles menaces, Monsieur Milu. Je pense que pour beaucoup de dames chérissant notre passion, l'imagination du monsieur à ce niveau compte beaucoup. Rien de mieux de passer par quelques frissons avant de devoir s'allonger sur les genoux de son homme, puis crier, cela fait tant de bien...

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  3. Dans le cas d'une fessée disciplinaire je ne trouve pas que les expressions de contritions soient un cliché. Il s'agit que ce soit l'ego de la personne punie autant que son fessier qui en ressorte cuisant. Ce serait trop facile quand on s'est mal comporté que que l'on a le fantasme de la fessée de s'en tirer à si bon compte. Devoir verbaliser au sujet de son acte et reconnaitre explicitement sa faute ainsi que le caractère mérité de la punition est humiliant mais c'est en assumant cette humiliation "comme un(e) grand(e)" que l'on montre que l'on est pleinement adulte. Reste à savoir les mots que chacun emploi...

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    1. Disons, cher monsieur Doumik, que mon homme part du principe de continuer une punition jusqu'à ce que ma contrition soit sincère. Et loin de lui de se laisser berner par une prestation de théâtre. La fessée a pour mérite de ne pas permettre de simuler. Quand on commence à avoir vraiment mal aux fesses, la fierté se met tout naturellement de côté et un disciplinaire habituée ne manquera pas d'oreille fine pour distinguer le vrai du faux.

      J'ai un peu l'impression que Monsieur Pecan voulais dire que la contrition fait partie d'une fessée disciplinaire correctement appliquée comme indiquent les clichés, non ?

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    2. Exactement, madame Isabelle.

      Imaginons que madame mon épouse ait fait quelque chose de particulièrement agaçant, le genre de bêtises qui font que je me dis qu'elle mérite une bonne fessée et que la main me démange. Même si nous allons passer ensuite à d'autres activités plus "vanille", j'ai tout de même envie de lui faire d'abord ressentir qu'elle est pénible. Autrement dit je n'arrêterai que quand elle aura pris conscience de son caractère casse-pied et qu'elle se sera sentie honteuse et ridicule. En plus, moi, ça me défoule.

      Il m'arrive, moins souvent, de lui flanquer une fessée pour des choses plus graves. Ça s'est calmé, mais elle était assez imprudente et j'ai eu plusieurs fois peur pour sa vie (heureusement ça s'est toujours réglé sans dommages graves, mais quand même). Dans ce cas, je prends vraiment mon temps pour qu'au bout, non seulement elle ait le popotin rouge et douloureux, mais qu'elle ait vraiment honte et se rappelle de cette honte dans le futur. Parce que cela ne m'amuse pas, parce que là, même si j'ai son cul devant moi, je n'ai pas envie de la caresser, mais envie de la châtier pour "lui mettre du plomb dans la cervelle". Donc là j'ai vraiment envie qu'au bout elle soit sincèrement désolée et que sincèrement elle veuille ne plus faire la même bêtise dans le futur. Et là pas de "vanille" ensuite, on verra une fois que mon souci sera retombé.

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    3. Je me retrouve bien dans ce que vous décrivez, Monsieur Pecan, du côté dame qui reçoit une fessée punitive. Le motif me semblant valable, « justifié », notamment une conduite dangereuse pour soi-même ou pour autrui. Effectivement en ces moments je n'attend pas de la part de mon partenaire une partie de jambes en l'air ou une séance de soumission où je paye finalement ma faute par une mise à disponibilité de ma personne aux divers caprices sexuelles du monsieur. D'ailleurs un tel mélange me paraîtrait pour ma part déplacé. Je pense que ce qui lie les adeptes de la discipline conjugale est surtout un sentiment que « justice soit faite », sorte de justice privée qui une fois effectuée élimine autant le besoin de punition de la dame que le besoin de punir du monsieur. Justice au service de la bonne entente dans le couple et qui plus tard se transformera en vanille particulièrement intense.

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  4. Re-bonjour Isabelle,

    Je ne connais que les fessées « disciplinaires », celles que mon mari peut m’administrer quand j’ai fauté, car les quelques tapes amicales qu’il peut donner de temps en temps et quand il en a envie sur mon postérieur nu ne peuvent être considérées comme des fessées, mais bien plutôt la manifestation du plaisir qu’il peut ressentir en sachant que je suis toute à lui. Je vous ai dit un jour comment se passe une séance de correction, et comme il est homme d’habitude, il ne déroge pas à sa façon de faire.

    De ce fait, il m’est très difficile d’aborder souvent ce sujet, car cela me conduirait à dire plutôt le pourquoi de telle ou telle séance, à dire quelle fut ma faute, mon mensonge, ma mauvaise conduite, etc. Or j’ai honte de mes errements, je ne veux pas les étaler au grand jour, je veux seulement accepter leurs sanctions et être heureuse d’en être ensuite pardonnée.

    Alors, je vais me contenter d’oser avouer que pendant le séjour de mes beaux-parents, j’ai été deux fois punie dans le secret de notre chambre, et que malgré la discrétion qui s’y attache, j’ai des raisons de penser qu’ils savent que mn mari sait exercer son autorité vis à vis de moi. Et je vais vous avouer que de cela, je n’en ai pas honte, qu’au contraire, il me semble que c’est une façon de leur prouver mon amour pour leur fils, et qu’il a bien choisi en m’épousant !

    PS : Mon mari, la semaine dernière, a fait un court voyage en Allemagne pour le travail, dont notamment une journée à Munich. Il y est « tombé » en pleine Oktoberfest ! Il m’a dit qu’il veut suggérer à nos amis du club de choisir cela pour une soirée à thème, afin de me voir habillée en bavaroise car il a trouvé cette tenue particulièrement jolie, et même si pour cela, il doit mettre une « culotte de peau » ……….

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  5. Si vous observez bien chère Christine, pour ma part aussi je reste souvent vague concernant le motif précis de mes punitions. Quand je parle par exemple d'insolence ou manque de respect, c'est une surface que je dévoile. Le reste étant réservé à ce que je considère comme ma vie privée. La plupart de mes textes commencent une fois la faute établie et s’intéressent plutôt à la façon comment se passe le châtiment. Il m'importe beaucoup de montrer que dans la discipline domestique telle que je la conçois, le processus punitif sert à effacer les tensions entre le monsieur et la dame et non pas à « s'adonner sans limites à la fessée » comme récréation érotique. Donc bien évidement je comprends que vous en faites de même.

    Je pense que mes parents et ma belle mère également sont aux courants de notre mode de vie. Il n'est pas toujours besoin de devenir explicite dans le moindre détail. A vrai dire, je ne me sens pas honteuse non plus. Mon tempérament très vif et impulsif concorde bien avec un homme calme et déterminé de ne pas me laisser faire et qui - rien qu'avec ses mots - sait bien me remettre en place.

    Quelle excellente idée de la part de votre mari de suggérer une soirée bavaroise. J'adore personnellement la mode Dirndl , mais n'oubliez pas qu'il existe également toute une mode de culottes en peau pour dames . Enfin c'est une question de préférences.

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    1. Chère Isabelle,

      Je vous remercie très sincèrement pour votre réponse à mon commentaire, et plus particulièrement pour les deux liens. En voyant toutes ces robes que je trouve si belles, je suis devenue enthousiaste pour l’idée de mon mari, j’espère qu’il pourra convaincre sous peu nos amis, et qu’ainsi, j’aurai l’occasion de me « pavaner » dans l’une d’elles.

      J’aimerais avoir votre avis sur un détail. J’ai l’impression que le corsage, surtout avec la partie lacée de la robe, est conçu pour mettre la poitrine en valeur, un peu comme c’est le cas avec celui de ma tenue indienne, mais qu’il n’est pas très adapté au port d’un soutien-gorge banal. Ce que fais avec ma tenue indienne, c’est que je mets un soutien-gorge invisible adhésif, ce qui rehausse mes seins, tout en pouvant faire croire qu’ils sont naturellement pigeonnants. Qu’en pensez-vous ?

      Par contre, et je pense que vous n’en serez pas étonnée, je ne me vois vraiment pas mettre une culotte de peau, même conçue pour femme, et de plus, je suis sûre que mon mari n’apprécierait pas !

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  6. Bravo chère Christine, je suis enchantée de votre perspicacité. Et contente aussi que cette mode vous plaise. Je me sens un peu moins seule alors. Rire Je vais alors vous expliquer l'astuce. En fait, il s'agit d'un soutien-gorge spécial Dirndl, un Dirndl BH ou Dirndl Büstenhalter (mots clefs pour la recherche sur le net) . Il est rembourré en bas et de côté pour pousser les seins en même temps vers le haut et vers le milieu. Bien entendu il est coupé d'une manière pour rester invisible sous une
    Dirndlbluse .

    Un petit clip démonstratif, malheureusement en allemand, se trouve
    ici

    Et voilà L'ADRESSE shopping et pour rêver. On y trouve également de quoi pour habiller le monsieur. Pas de lien direct, vu le sujet de mon blog... qui risque de ne pas plaire.

    www.trachten-angermaier.de

    Il ne me reste que de vous souhaiter une excellente fête !

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  7. Vous parlez de "dormir sur le ventre", Isabelle.

    Cela ne m'est jamais arrivé suite à une fessée, car nous n'y allons pas avec brutalité. Et puis... comme vous le savez madame aime le coït du soir. Et chez nous la coutume veut que s'il y a eu fessée du soir, ce soit le conjoint fessé qui soit en dessous pour le coït. ;-)

    En ce moment entre les enfants et mes nombreux déplacements professionnels c'est malheureusement fort limité.

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  8. N'imaginez pas le pire chez nous, cher Monsieur Pecan. J'ai une tendance
    à dramatiser un peu et mon homme également... avec les mots. Je suis très sensible à la menace qui me promet de ne plus pouvoir « m’asseoir pendant des jours ». En réalité il m'arrive parfois (quand la faute a été importante) d'avoir bien mal au moment de me coucher, mais rien à voir même avec les clips de fessée à peu soutenus. Il y a sensibilité certes, mais nous ne sommes pas dans un registre de souffrance.

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