mercredi 24 septembre 2014

577 De la fessée disciplinaire

Donner un support physique à la honte

Il y a des expressions qui frappent. Celle-ci, je la trouve magnifique pour sa résonance en moi. Elle vient d'un très joli commentaire de Monsieur Pecan, adepte avec sa dame de la fessée « disciplinaire » réciproque. Discipline avec un grand accent sur l'amour, parfaitement dans la ligne éditoriale de mon blog. Pour que ce beau texte ne se perde pas dans la profondeur des mes archives, je le reposte comme sujet à part entière.

Je cite Monsieur Pecan :

Pour expliquer notre relation à la fessée "disciplinaire": 

Comme dans tous les couples, nous avons nos disputes et il arrive que l'un comme l'autre agissons mal; que ce soit par rapport au conjoint, à des tiers (par exemple, j'étais assez prompt à la colère ou à des remarques désobligeantes) ou à notre propre intérêt (par exemple, ma femme avait tendance à être imprudente au volant et oublieuse).


Bien que nous nous étions rencontrés autour du thème de la fessée comme "excitant", nous avons vite aussi considéré la correction au sens propre. Celle-ci est administrée avec amour, mais fermeté. Sauf si nous sommes pressés (dans ce cas c'est un peu le "feu d'artifice" sur les fesses, comme j'ai parfois senti dans l'enfance), elle est longue et accompagnée de reproches. Le fesseur attend que son indignation soit un peu retombée avant de se mettre en action. Le déculottage doit être honteux.

Ensuite, c'est sans doute très cliché, mais il faut imaginer monsieur sur les genoux de madame, ou l'inverse, recevant méthodiquement une claque alternativement de chaque côté en se faisant sermonner. Comme cela fatigue la main, nous utilisons aussi souvent une brosse (c'est surtout madame qui l'utilise), une planchette ou une pantoufle. Ou alors, nous utilisons plutôt le martinet (souvent à genoux cul en l'air) ou une position "scolaire" (penché sur un meuble, pantalon baissé ou jupe relevée).

Est-ce que cela fait mal? Certainement, mais raisonnablement. Le but n'est pas de faire pleurer ou de dissuader ou punir par une forte douleur, mais en quelque sorte donner un support physique à la honte résultant du mauvais comportement .

Je crois que ça a eu une influence sur nos comportements. Je me rappelle ainsi un jour avoir envie de jurer sur un autre conducteur, et là je me suis vu sur les genoux de madame qui me corrigeait pour le même acte, et je me suis ravisé - alors que madame n'était même pas dans la voiture!

C'est tellement dans nos mœurs que nous avouons des fautes commises en l'absence du conjoint.

La seule difficulté? Maintenant, avec les enfants, il faut être discret... 

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