mardi 23 septembre 2014

576 Soirée surprise

Quand le rêve devient réalité !

J'imagine la tête de mon chéri si on recevait une invitation pour une soirée costumée. Ce n'est pas du tout son univers. Mais il accepterait pour me faire plaisir. Car moi, j'adore faire la fête, me déguiser, danser sur mes hauts talons, chanter à tue-tête, participer à la danse du canard et prendre le devant de la chenille. Du délire bon enfant que d'aucuns appellent le monde des beaufs. Par contre l'idée de participer à une soirée sur le thème de la fessée ou autre coquinerie ne m'inspire pas. Tout subjectivement, même si les couples ne se mélangent pas, cela m'évoquerait une sorte de libertinage et ma petite tête se mettrait aussitôt à imaginer les pires problèmes de couple. A chacun ses valeurs. Peut-être ai-je tort comme disent certains et je rate de belles pages à vivre. Pourtant en regardant la petite animation de mon lien, je me retrouve parfaitement dans l'allure frétillante de la dame charleston. Et je n'ai aucun mal à avouer que je regarderais moi aussi avec grand ravissement la punition de la dame déguisée en soubrette, notamment quand j'ai eu l'impression qu'elle a fait auparavant des yeux doux à mon homme. Mieux encore, si je la connais bien et je ne l'aime pas du tout. Mais vu que c'est la femme d'un ami de mon homme, alors je me sens obligée de faire des efforts. Dans ce cas je ne connaîtrais pas de pitié et je serais capable de ne plus voir un cadre de jeux, mais un juste châtiment, largement mérité. En gros, ce qui me conviendrais c'est simple.

Une soirée costumée où pour une raison ou une autre se crée une situation de fessée non prémédité !

Basée sur un vrai motif dû au hasard ou - comme c'est souvent mon cas – dû à une « maladresse naturelle ». Enfin tout dépend de la finesse du monsieur qui se charge du châtiment. Je serais très embarrassée s'il affiche une attitude impérieuse envers la fautive. Une vraie punition dans ma petite tête s'applique pour le bien de la punie. Et justement pour que la fessée apporte du bien à quelqu'un il me semble nécessaire qu'il y ait consentement. Sinon c'est impossible. Puis, ce n'est ni un règlement de compte, ni un acte pour faire souffrir. La bienveillance me parait de rigueur.

Évidement je pense aussi à un retournement de la situation. Pour le carnaval en Allemagne j'ai déjà organisé de jolis repas en faisant le service en costume de soubrette. Malheureusement la fessée est restée au stade du pur amusement, stylisée sans rentrer dans les rituels comme soulever ma jupette et baisser ma culotte. Deux, trois petites tapes hâtives avec lesquels mon chéri marque fièrement « son terrain ». Certes, il y a toujours des joyeux gaillards qui n'oublient pas de mentionner qu'une bonne fessée se donne cul nu. Plaisanterie bon enfant à laquelle je ne vais pas manquer de répondre :

Pfoten weg, Privatbesitz (Bas les pattes, chasse gardée) !

Voila la question que je me pose concernant les personnes participant à une mise en scène de groupe autour de notre passion :

N'y a-t-il pas un moment où la réalité bascule, où le fantasme devient autonome et où l'on « croit  au bien-fondé » de ce que l'on voit.

Comme notre soubrette qui paye chèrement la note pour ses erreurs de prestation...

43 commentaires:

  1. Bonsoir Isabelle,

    La frontière entre le fantasme quant il se transforme en jeu et la réalité est bien mince et facilement franchissable en prétextant que c'est "pour de rire" comme on le disait quant on était gamin/e. Sous couvert de jeu, on peut se laisser aller à quelques petites vengeances personnelles.
    Le mini-clip de la jeune soubrette punie est-il simple distraction ou petite vengeance ? La demoiselle à l'arrière-plan semble à la fois envieuse ou amusée, du style "ça lui apprendra " et en même temps effrayée (?) à en juger par son regard et sa posture. Le gentleman fesseur est très sérieux dans sa tâche. Colère feinte ou bouffée de jalousie ? La jalousie peut être une marque d'amour très possessive, voire étouffante au bout d'un moment et préjudiciable pour le couple. Il faut savoir raison garder. Non ? Le dandy en queue-de-pie, en revanche, sous son air désabusé, semble apprécier et n'en perd pas une miette. Flegme tout britannique ? Tout dans le masque ? Rires. Mac-Miche

    RépondreSupprimer
  2. Comme vous, cher Monsieur Mac-Miche, je me pose souvent la question à la vue d'images ou de clips concernant notre passion, si j'assiste à une distraction comme vous dites si bien ou à une décharge d'émotions plus complexes comme la vengeance par exemple. J'aime beaucoup votre interprétation de la petite scène. Je n'ai jamais essayé de cacher que chez moi la jalousie et la vengeance vont de paire. Et effectivement cela peut être pénible surtout quand je fais des scènes en public. Comme disait madame Dolto : « Les femmes sont beaucoup plus tolérantes que les hommes à la frustration orgastique, mais beaucoup plus intolérantes qu'eux à la frustration d'amour. » Nous arrivons à bien vivre cette situation parce qu'au fond mon homme adore ma jalousie et se sent ainsi autant plus aimé.

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour Isabelle,

    Comme cela est bien dit. Cette citation de madame Dolto ( la mère du chanteur Carlos, cf. émissions des Carpentier dans les années 1970) nous fait réfléchir un moment sur les relations sentimentales dans un couple. Et encore une fois, il me fait penser à un titre d'un ouvrage qui fut écrit par un spécialiste en la matière, avec ces mots: "les Hommes viennent de Mars, les Femmes viennent de Vénus". Très "mythologie grecque", n'est-ce pas ?
    L'amour avec un grand A est un sentiment noble à condition qu'il soit sincère. Il peut être aussi puissant que destructeur. Quant on consacre du temps et de la patience pour conquérir quelque chose à laquelle on tient beaucoup, on ne supporte pas de se le faire ravir par un "concurrent" potentiel qui récolterait les fruits sans s'être fatigué pour les ramasser. Ce serait un peu comme "se tailler la part du lion" ! Et l'on peut comprendre le sentiment de jalousie , vu de ce côté-ci. Est ce que cette pointe "d'égoïsme sentimental" renforcerait l'amour réciproque chez les partenaires ??? Mac-Miche

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. bonjour Isabelle ; Christine ,Constance et Simon ; Pecan-nudjob ; Doumick ; Mac-Miche , heureuse de vous retrouver enfin !
      le sejour avec mon papa a ete eprouvant car il a un caractere bien trempe et ne se remet jamais en question "" il a toujours raison forcement ""
      et ne plie pas .... directeur technique dans une ecole privée
      ( anien pilote d'avion ) c'est l'autorite absolue pour moi ce n' ai pas nouveaux mais etant adulte je ne supporte pas tres bien cette situation qui me gene pour prendre les decisions qq fois necessaire
      surtout ' avec l''age qu' il a , je n'ai pas le choix malheureusement
      a une dmla et ne peut plus sortir seul
      les personnes qui s' occupent de lui etaient en vacances
      donc etant une bonne fille ...j'ai ete remplace ces dames .. et ironie du sort ce que j ' obtenais de mes patients ( ancienne infirmiere psy ) ne marche pas forcement avec mon papa; pourtant je prends du recul et reste calme et concilliante et ferme et donne les excplications qui s'averent necessaires. mais peine perdue il reste inflexible de toute façon il a une structure psycho rigide !
      je l'ai bien aide mais je suis epuisée nerveusement decidement ce n'ai pas facile de s' occuper de ses parents
      j'ai aussi soigne ma mere avec l'aide de had mais ( elle dcd ) ça n 'a pas eté facile pendant 6 mois chez elle car sous oxigene ,grabataire et azelmere je m' en occupais beaucoup la nuit et un peu dans la journée aussi ..
      il faut savoir que de toute façon j'ai reçue de mes parents une education pendant mon enfance et mon adolescence tres sévere avec fessée ; martinet et punitions quant celà etait necessaire .. mais egalement beaucoup d'amour et je dois dire que je ne leur en veux pas en tant qu"adulte je trouve que celà a ete finalement rassurant
      et m'a permis d' integrer les limites necessaires
      chére Isabelle pour ce qui est de la jalousie je ne me suis jamais
      trouve devant des situations me confrontant à ce cas de figure
      mais si celas se presentait je resterais discrete mais en prive il y aurait qq explication a donner par la suite car je tiens à mon Michel bien sur !!
      bon a tous je vous souhaite une bonne soirée
      tres cordialement Jacqueline

      Supprimer
    2. Bonjours Jacqueline,

      loin de moi de critiquer l'ancienne génération et ses méthodes éducatives. Pour ma part je n'ai pas connu la fessée, mais la pression psychologique comme moyen de punition dans les années 70 et 80. Et à vrai dire ce n'était pas mieux. Ceci dit, ne restons pas dans le passé, mais parlons plutôt comment ce passé concerne notre vie actuelle. Comment se présente notre monde fantasmatique ici et maintenant, le genre de punitions qui nous trotte en tête pour des situations bien concrets de notre vie de tous les jours.

      Je rejoins votre bon sens. Concernant ma jalousie, je préférerais également en faire un sujet strictement privé, hélas mon tempérament ne s'y fait pas...

      Supprimer
  4. Ne mettons pas tout dans le même pot, cher Monsieur Mac-Miche. Madame Dolto était un médecin, tandis que notre marsien est un essayiste sans formation médicale à ma connaissance. Difficile alors de comparer leur spécialisations. Quant à l'amour je pense qu'il faut tomber sur une personne partageant le même but dans vie. Il y a en qui veulent vivre pour eux en couple, chacun de son côté et d'autres qui souhaitent vivre pour l'autre. Certes de nos jours il est mal vu de se consacrer sans honte à son compagnon et à ses enfants. Ce qui est mal vu c'est le fait de le vivre sans honte, sans se laisser influencer. Bref je trouve notre société actuelle (je ne parle pas que de la France) extrêmement culpabilisant pour nous transformer... en bon consommateurs. Couple cassé = deux apparentements, deux notes d'électricité etc...

    RépondreSupprimer
  5. Bonsoir Isabelle,

    Merci pour cette rectification. J'avais en effet retenu le titre plus que les compétences de l'auteur. Dans un autre domaine, plus médical, une autre spécialiste de l'enfance et de ses problèmes , le Dr Edwige Antier intervenait il y a pas mal de temps sur l'actuelle chaine TV France 5 dans l'émission "les Maternelles" qui était alors animée par M Biraben. et ce notamment à propos de l'autorité des parents. J'avais suivi l'une de leurs émissions surtout lorsque le thème fut les maladies héréditaires et incurables et leurs conséquences dans la vie quotidienne (étant moi-même concerné par ce problème.
    Actuellement le Dr M. Rufo y participe de temps à autre.
    Désolé pour cette énième digression , Isabelle. Votre excellent Blog n'est pas un forum médical et je m'en excuse.
    Pour en revenir à votre constat du couple, je suis bien d'accord avec vous. Je trouve complètement idiot d'être en ménage avec une personne si ce n'est pour ne rien partager en commun ! Autant rester célibataire avec des aventures passagères. Vivre dans une solitude continuelle a de quoi vous rendre dingue. Personnellement, je me moquerais bien du quant dira-t-on des voisins, car comme me disait ma grand-mère maternelle; "Mon fils, quant le voisin ferme sa porte, tu ne sais pas ce qu'il fait chez lui !". Prêcher est une chose et en appliquer les belles paroles en est une autre ! Alors...
    Le principal est de vivre heureux dans la vie et d'en être satisfait tous les jours. Que ça plaise ou non ! Après tout , c'est le regard des vôtres qui compte . Ils en sont contents ? c'est le principal ! Les bonnes choses se recommandent d'elles-mêmes ! Maintenant, s'il faut sacrifier à la mode... Il est vrai que tout est sous-tendu par une logique outrancièrement commerciale ! Crise oblige, dirais-je ? Mac-Miche

    RépondreSupprimer
  6. Ne me parlez pas de maternelles. C'est un sujet qui me met facilement en colère. J'avais beaucoup de mal à comprendre le système scolaire de ce beau pays, mais étant concernée par ma fille j'ai compris comment on produit l'échec scolaire par l'épuisement des petits et aussi par l'épuisement des profs. Il y a vraiment des fessées qui se perdent. Peut-être devrait-on d'abord consulter de vraies spécialistes, soucieux de la santé humaine, base indispensable d'un bon apprentissage.

    Quant au couple, il me semble que la question de la composition n'a pas vraiment d'importance et seul comptent les valeurs d'un couple. Il me semble hors propos de nos jours que la dame soit « la bonne de son mari ». Peut-être le féminisme de la troisième génération qui trouve indigne pour une femme de se consacrer au ménage, de se faire jolie pour son homme etc, a-t-il raison. Alors quoi faire de toutes ces dames, comme moi, qui souhaitent se consacrer à leur foyer, à leurs enfants, à leur compagnon ? Devrait-on les culpabiliser en permanence car leur travail profite à leur famille sans que quelqu'un 'autre ne se remplit les poches sur leur dos ?

    Je trouve qu'un couple ne se construit pas autour de la raison et pas non plus comme stipule la lois en créant la plus petite cellule économique de notre société. La lois et la raison me semblent de bon guides dans la vie, mais hélas leur domaine ne concerne pas le bonheur...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. chére Isabelle oui je partage votre bon sens je ne trouve pas celà depasse .... de vivre en partageant pleinement sa vie de couple oui je prends plaisir a m' occuper de mon mari de lui cuisiner ce qui lui fait plaisir ; d" arranger ma maison ( ce qui est réciproque d' ailleur )
      lorsque les enfants etaient là j'avais à coeur de veiller à leur bien etre avec sollicitude mais avec nos salaires pas moyen de pouvoir rester à la maison .... helas aussi j''ai trouve un compromis travailler à mi temps lorsque ils etaient petits j' ai pu profiter de mes enfants
      et oui Isabelle je ne trouve pas cela ridicule de soigne son apparence ;de se faire belle pour son mari c'est important c'est avoir du respect et de l'amour pour celui qui partage votre vie et puis c'est bon pour le moral de se sentir bien mise et laissons les autres penser ce qu'ils veulent .....
      tres amicalement Jacqueline

      Supprimer
    2. bonjour monsieur Mac - miche j'ai connu le docteur M Rufo , il est venu pour des interventions dans mon unite quand je travaillait encore; c'est un pedo- psychiatre tres interessant et tres sympathique mais qui avait des idées qui etaiet tres differentes et pas toujours bien comprises de ses confreres c'est dommage car il merite d"etre ecouter de plus il est accessible dans ces propos ce qui n'est pas toujours le cas avec certains autres medecins
      jacqueline

      Supprimer
    3. bonjour chere Isabelle oui le systheme scolaire français est vraiment mal adapte surtout pour les jeunes enfants ; les horaires et le contenu mal reparti ce qui amene forcement un surcroit de fatigue ; voir d'epuisement pour certains celà devrait etre revu plus serieusement avec des medecins qui donneraient leurs avis sur l' aménagement des journées
      quant aux plus grands c' est carrement de la folie à l'etat pur !!
      amicalement Jacqueline

      Supprimer
    4. Chère Jacqueline,

      étant très coquette par nature, bien souvent mon homme me sert de prétexte aussi pour passer tant de temps à me pomponner. De toute façon il adore voir dans ses pauses comment je m'y prend et il m'accompagne également quand il s'agit de trouver mes crèmes. Puis, il se sent inspiré pour son travail me voyant tirée à quatre épingles. Alors je peux me dire qu'indirectement moi aussi je participe à son travail.

      Quant à l'école, je suis assez curieuse pour apprendre comment cela va se passer quand ma fille sera plus grande. Bon, je ne perds pas de vu la finalité, la compréhension que l'école de la vie et l'école tout court couvrent de secteurs distincts, mais je tiens à une instruction de qualité au niveau du savoir scolaire. Et ma fille étant comme ses parents a l'habitude depuis toute petite d'aller au bout de ce qu'elle commence.

      Supprimer
  7. Bonjour Isabelle,


    Concernant le rythme scolaire des enfants en bas-âge, votre constat rejoint celui de ma sœur ainée et de ma nièce qui est jeune maman de deux jeunes enfants. C'est juste ce que vous dites. Nos élus parlementaires votent des décisions parfois absurdes et en dépit du bon sens. Consultent-ils auparavant des spécialistes de l'enfance tels que les pédiatres, psychothérapeutes, orthophonistes qui oeuvrent au bien-être de nos enfants ? J'en doute. La connaissance est une belle chose à condition qu'elle soit acquise dans les meilleures circonstances. Et fatigue et énervement la réduisent à rien. Tout comme les vacances scolaires qui sont calquées sur les périodes d'activités touristiques pour satisfaire une logique commerciale, encore une fois. Certes, toute une économie est bâtie sur les loisirs mais il faut savoir "ménager la chèvre, le chou et le loup".
    Justement, profitant de votre expérience, est-ce que le système scolaire allemand qui semble plus logique pour la concentration intellectuelle car centrée sur la matinée, après une nuit de repos, est appliqué dès le niveau correspondant à notre section Maternelle et le CP ?
    Après le déjeuner, que l'on soit élève, étudiant, retraité ou actif , on "somnole", digestion oblige. Qui n'a pas eu recours à son travail à un bon café bien fort après le repas pour garder les idées claires ? Sans compter les potins et autres médisances du jour autour du distributeur de boissons chaudes ! Rires.
    Personnellement, je ne vous apprend rien en matière de vie commune : si deux personnes se rencontrent "et plus si affinités", c'est que quelque chose de fort s'est passé entre elles. Ils partagent des gouts, des projets, des petites attentions. La vie d'un couple est strictement privée et reste l'affaire de chacun et chacune d'entre nous. Et ce qui s'y passe ne regarde personne tant qu'il n'y a pas de débordements négatifs. "Pas de ménage sans orages" disait ma Maman. Si chacun se dévoue envers l'autre et bien c'est leur choix. Le principal dans tout cela est l'épanouissement de tous et toutes.
    Et si ça ne plait pas aux beaux parleurs et autres prêcheurs de tous poils, eh bien tant pis pour eux ! Car finalement, est-ce qu'ils appliquent à la lettre leurs belles théories ? Hum, c'est à voir... C'est toujours dans l'intimité que les caractères véritables se révèlent. A l'extérieur, il faut souvent porter le masque des apparences. "L'habit ne fait pas le moine mais il fait rentrer à l'abbaye".
    Mac-Miche

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour Jacqueline


    J'ai lu avec votre message de retour concernant votre séjour chez votre Papa. Je comprend tout à fait le problème car j'y suis confronté avec ma sœur ainée tous les jours. Mon papa (qui a une BPCO) est d'un caractère cool et raisonnable. Il est entouré par une auxiliaire de vie ponctuelle, une aide ménagère et l'infirmière pour les passages. Mais sa vue l'angoisse par moments. En 2007: opération de la cataracte , réussie , mais masquant une DMLA ! Il a consulté un ophtalmologiste sur Toulouse et il lui a fait des injections de Lucentis tous les 4 ou 6 mois mais sans grand résultat. Avez-vous essayer ce médicament pour votre papa ? Tout dépend du stade d'évolution de la maladie, évidemment.
    Bon courage. Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. bonjour monsieurs Mac Miche en effet mon pere a eu il y a environ 5 ou 6 ans je crois ce traitement qui d'ailleur ne semble pas lui avoir produit de grandes ameliorations de plus à l'epoque il a ete oblige de consulte sur Paris ( resident en bourgogne ) ha la province !! car cela ne se faisait pas encore n' inporte ou
      bon c'est toujours avec beaucoup de plaisir que je vous lis
      bien amicalement Jacqueline

      Supprimer
  9. Voyez cher Monsieur Mac-Miche je suis très pragmatique. Ma fille fait sa scolarité en France et devrait par conséquence s'adapter à ce qui est proposé. C'est cette la capacité d’adaptation de chaque enfant au système proposé qui l'armera pour sa vie d'adulte. Idem pour le programme, après l'acquisition des bases technique comme lire, écrire et calculer, le contenu selon moi importe peu. Ce qui compte c'est la capacité de l'enfant d'apprendre « un certain quota de savoir » sur tant de temps. De toute façon, il me semble inutile de faire croire aux enfants de pouvoir comprendre quoique ce soit aux matières avant l'université. Quand on est en apprentissage on ne se pose pas de questions sur la méthode ou sur le contenu. C'est du temps perdu . Ce n'est pas cerner ce qui est demandé.
    Ceci dit apprendre à lire, écrire, calculer, puis deux langues étrangères à l'âge de 5 ans me semble un programme très chargé. Toutefois faisable à condition de laisser à l'enfant le temps de se reposer et surtout aussi d'assimiler ses nouvelles connaissance. Disons que je ne pense pas que les petits allemands soient plus doués que les français. Mais pourtant en 5 demi journées, ils arrivent à suivre un programme aussi complexe qu'en France. Seulement on leur laisse jusqu'à l'âge de six ans leur enfance, sans qu'un système scolaire s'en mêle. Puis aussi beaucoup de repos chaque après-midi à l'âge scolaire...

    RépondreSupprimer
  10. Bonjour Isabelle,


    Une fois de plus , nos voisins d'Outre-Rhin ont opté pour une solution plus logique et surtout plus conforme à la santé de leurs jeunes enfants. Ils ne s'embarrassent pas de discours inutiles comme nos élus en sont friands et vont directement à l'essentiel du problème. On veut parfois brûler les étapes mais mieux vaut aller "piano que troppo presto" comme disait mon grand-père. Nous avons chez nous " des têtes bien pleines mais pas forcément bien faites" pour paraphraser un écrivain du 16 è . siècle bien connu pour ses célèbres "Essais" (Michel de Montaigne, je crois). Nous philosophons beaucoup avant d'agir. Dommage. Mac-Miche

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'avoue que j'ai toujours été un peu perplexe face aux discussions sur les rythmes scolaires... d'autant plus que ce que j'ai connu dans mon enfance était plutôt l'absence de rythme. L'école manquait des salles, ce qui faisait qu'on commençait un jour à 7h45, un autre jour à 11h20... il y a eu une journée où nous commencions à 13h15... Un jour on pouvait avoir trois heures de cours, une autre sept, et avec quelques activités supplémentaires, j'arrivais (je crois que c'était à 9 ans, un mercredi, si je ne m'abuse), à une journée de neuf heures. Tout cela sans cantine, puisque nous n'en avions pas: en arrivant en France, je percevais la cantine (deux heures e trou dans l'emploi de temps pour manger?) comme une perte de temps, de quoi passer pour un stakhanoviste. Ce qui n'est pas forcément faux; je crois que j'ai mis beaucoup de temps à intégrer le fait que le bien-être compte aussi. Je ne suis pas sûr que les enfants aient vraiment autant besoin de régularité que le pensent les adultes, je pense que ce chaos était surtout gênant pour les parents. Quant aux têtes bien pleines ou bien faites, ce n'est qu'en France que j'ai pour la première fois vu le souci du "bien fait", avec la méthode, dont je n'ai jamais entendu parler avant... et que je me retrouve maintenant à enseigner! En Pologne, on insistait sur les connaissances (que j'ai appris à ingurgiter vite), tout le reste était secondaire. Et pourtant, le système scolaire polonais copie pas mal l'allemand, en tout cas tant qu'il ne se met pas (hélas!) à imiter servilement les Anglo-Saxons.

      Je suis tout à fait d'accord pour la somnolence liée à la digestion. J'ai expérimenté, et ça me pousse à sauter les repas. Étrangement, Constance n'apprécie pas que j'emploie cette solution...

      Et oui, la citation est de Montaigne. D'ailleurs, cet essai ("De l'institution des enfants", I, 26) est reste génial d'un bout à l'autre, bien au-delà de la citation que tout le monde connaît pour l'avoir entendue depuis le collège. On n'a pas le temps de tout faire, mais j'aime aussi la formule de fin: "On leur donne à coups de foüet en garde leur pochette pleine de science, laquelle, pour bien faire, il ne faut pas seulement loger chez soy, il la faut espouser".

      Simon

      Supprimer
  11. Pour monsieur Mac-Miche

    L’Allemagne étant une fédération, chaque pays décide librement de son programme scolaire et même chaque école à le droit d'établir assez librement son programme. Mais disons que sous ses apparences « cool » cela va très vite et il faut savoir emmagasiner. Tenez,je ne connaissez pas cette expression de la tête bien faite. Ceci dit dans la vie de tous les jours un joli sourire sert souvent mieux qu'une belle instruction...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Isabelle,


      Je me souviens quant j'étudiais l'Allemand en classe de 4è au collège (1981), que notre professeur, une dame très énergique, nous avait fait un petit topo sur le système scolaire allemand en nous précisant que chaque "gouverneur" (?) des Länder décidait de sa propre administration scolaire, des effectifs, du calendrier des vacances et du budget adéquat selon les termes de la Constitution (qui date de 1949 ?). Et que seul le Gouvernement central ( alors à Bonn) se réservait le droit de frapper monnaie et d'organiser la Défense Nationale (effectifs, budget, etc...). Peut-être me trompe-je ? C'est si loin...
      Je suis bien d'accord avec votre dernière phrase :"ça fait parfois mieux passer la pilule". Rires. Mac-Miche.

      Supprimer
    2. C'est le ministère de la culture de chaque pays, cher Monsieur Mac-Miche, qui décide des directives du programme, laissant à chaque prof de la place pour développer une certaine créativité personnelle.
      Ne sous-estimez pas le pouvoir du sourire. C'est vraiment une arme redoutable de dans la vie...

      Supprimer
    3. Pour le sourire, je confirme. Je n'irais pas jusqu'à dire que ça compense un manque d'instruction, mais les deux combinés, c'est très efficace. Et d'après mon expérience et ce que j'ai pu entendre, ça marche aussi bien pour les femmes que pour les hommes. On s'imagine mal tout ce qu'on peut obtenir avec un sourire, un rien de diplomatie/politesse et une petite note d'humour (j'ai jamais eu de souci administratif durable grâce à ça, c'est une méthode approuvée et certifiée que faudrait en déposer le brevet).

      Constance

      Supprimer
    4. Bonjour Isabelle,

      Merci pour toutes ces bonnes précisions. C'est complètement à l'inverse de notre système de gouvernement centralisé en haut lieu. Comme vous le savez, c'est Louis XIV qui voulait centraliser dans sa main (de fer) toute l'administration du pays, déléguant à ses ministres mais ayant toujours lui-même le dernier mot dans ces projets quels qu'ils soient. Monarchie absolue oblige (comme beaucoup d'autres souverains de son époque, au fond...). Et c'est toujours Paris qui décide.
      C'est, je crois, Napoléon 1er qui avait créé les préfectures car il trouvait trop d'écart dans l'administration de la France, entre les ministres "parisiens" et les maires des communes, au niveau local. Il fallait un "intermédiaire exécutif". D'où les préfets.
      Finalement, le gouvernement allemand a opté pour une plus juste "décentralisation " (?) plus autonome et plus précoce que chez nous. Remarquez ça encombre moins le pouvoir exécutif avec des questions moins cruciales, qui ne remettent pas le système en jeu. Le principal est le bénéfice retiré pour la population, en matière d'avancée sociale, tant sur le plan humain qu'intellectuel.
      Astucieux, non ? Chez nous, on aime bien respecter les traditions. Sentiment de plénitude protectrice ? Qui sait...
      Bon Dimanche. Mac-Miche

      Supprimer
    5. Houla, Mac Miche... Ne nous emballons pas. Vous voilà en train de faire de Louis XIV un cruel despote, et de mettre un jugement de valeur sur deux histoires différentes. Je sais que c'est complexe, mais je vais essayer d'expliquer ça simplement:
      La construction des deux Etats, français et allemand, diffèrent dans le sens où, en France, il a fallu diviser un tout, en Allemagne, on a réuni des ensembles.
      La centralisation administrative, c'est pas que Louis XIV et Napoléon. C'est un processus qui dure facilement un bon millénaire: déjà, au XIIIeme - il me semble que c'est déjà sous Philippe Auguste - on se décide à fixer les archives de la chancellerie. Pourquoi? Parce qu'avant, on mettait tout ça dans des besaces sur un cheval qui suivait le roi dans tous ses déplacements, que lors d'une bataille le cheval a eu peur, qu'il s'est carapaté et qu'on a paumé comme ça une grande partie des archives.
      Effectivement, le règne de Louis XIV a joué un rôle dans la construction de l'Etat, pour la bonne raison que ça se construit mieux sur un long règne, question de stabilité. Mais on ne peut pas négliger les apports d'Henri III, et surtout, on ne peut pas oublier que le vrai tournant, il apparaît bien après la mort de Louis XIV, sous Louis XV: l'Etat fonctionne alors que le roi n'a pas autant d'énergie que le prédécesseur! Et avant Napoléon, ne négligeons pas trop le rôle de la Révolution: les départements, c'est eux..
      En Allemagne, on a pas choisi de décentraliser, on a formé un Etat en unissant des entités qui préexistaient: il me semble que dans la Constitution allemande, ce principe est préservé. Ce n'est pas une république fédérale qui est divisée en Lander, ce sont des Lander qui se sont associés pour former une fédération!
      Au final, aucune des deux structures ne semblent plus juste que l'autre. Par contre, elles sont cohérentes avec l'histoire de la construction de la nation.


      Bon. Là j'ai essayé de faire un petit topo vite fait, mais, outre que c'est pas exactement l'endroit où raconter ça (Isabelle, comme d'habitude, tu peux supprimer si ça va pas, ou au contraire tu interviens si tu juges que j'ai loupé un gros truc dans l'histoire allemande), je sais que c'est très aride, tout ça. Donc c'est pas vraiment votre faute si vous avez cette impression "d'herbe plus verte" dans le pays d'à côté. C'est juste qu'en remettant les choses dans leur contexte, on constate que ce qui est bien chez les voisins ne marcherait pas forcément chez nous et inversement. Voyez vous?


      Constance

      Supprimer
    6. Pour ma part, je ne saurais rien apporter de constructif sur l'histoire de la France . Étant très tôt passionnée par la science, j'ai eu pendant pas mal de temps une certaine méfiance envers les historiens, me posant la question dans quelle mesure cette discipline relève d'une science exacte.
      Par contre je suis un excellent public pour apprendre. J'aime quand on me parle de choses que je ne connais pas. Donc loin de moi de supprimer des commentaires que ce soit de toi Constance, de vous Monsieur Mac-Miche ou d'autres personnes sous prétexte de s'éloigner trop du sujet de base de mon blog. Au contraire, j'aime un fond de culture, justement pour monter que nous sommes des gens comme tout le monde. Certes, nous aimons chacun et chacune le pan-pan cucul à sa manière, mais ce n'est qu'une facette de nous, loin d'être représentative. Voilà qui brisera, je l'espère, un peu l'image de l'obsessionnelle compulsive qui va vers ses 600 messages à textes autour d'un même sujet.

      Je confirme que l'Allemagne est avant tout une fédération de Länder différents qui gardent une importante autonomie avec chacun bon nombre de particularités. Pour ma part, il m'arrive bien entendu de comparer l'Allemagne avec la France, mais en restant proche de la pensée exprimée par un compatriote que j'aime beaucoup et mon homme aussi (pour ses chemises), Karl Lagerfeld qui a dit ces derniers jours (concernant la politique française) :

      "Je ne suis pas Français donc je ne suis pas là pour faire des commentaires. Je me limite à mon rôle de témoin"

      Supprimer
    7. Bonsoir Constance,

      Qui ne connaît pas la formule célèbre : "L'Etat, c'est moi" pour désigner (ou aussi caricaturer ?) le pouvoir absolu de Louis Le Grand, un de nos plus fameux souverains (avec Charlemagne et Napoléon 1er, ajouterais-je).
      Ils ont chacun œuvré pour donner au pays une dimension à sa juste valeur. Avec tous les sacrifices qu'un tel projet nécessite.
      Souvent l'évocation de leur figure emblématique occulte les efforts de nos autres monarques. "Le Français est la langue de la République" : autre impératif . Un personnage de la Révolution ? Mais là encore, ma mémoire me joue un tour...
      Mon nom de famille étant d'origine alsacienne, tout ce qui concerne cette belle province et ses racines historiques me passionnent. Et ce d'autant qu'elle est l'une des dernières à être rattachée à la France par le Grand Roi après plusieurs siècles de "disputes" entre les deux Royaumes (ou Empires ?).
      Et merci pour ces explications. Désolé, Isabelle, pour cette ééénième digression qui nous éloigne de notre sujet favori.
      Je suis incorrigible quant je bavarde. Mac-Miche.

      Supprimer
    8. Bonsoir Isabelle,

      J'applaudis votre sagesse et vous remercie pour votre légendaire indulgence. Déjà 600 messages autour de notre (et le votre) fantasme favori !!!!!
      Bravo à nous tous/toutes réunis . Un tel record mériterait d'être fêté dignement. Alors , pour notre chère Isabelle, tous en cœur : "Hip Hip Hip Hourra !! Longue vie à notre Webmistress ! ".
      Rires. Bonne fin de soirée. Mac-Miche.

      Supprimer
    9. @Isabelle: effectivement, l'Histoire n'est pas une science exacte, et nombre d'historiens sont de gros pervers, j'en sais quelque chose, tu as raison de te méfier... (mouahaha)

      @MacMiche: c'est bien en résumant Louis XIV à "l'Etat c'est moi" qu'on fait les plus grosses erreurs (et d'après des travaux récents, c'est une phrase qu'il n'aurait jamais prononcée en fait)... L'assimiler à Charlemagne me paraît une énormité, dans la mesure où Charlemagne n'avait pas la moindre idée de ce que pouvait être la France (et quitte à pourfendre les clichés, il était autant allemand que français, puisque la France et l'Allemagne n'existaient pas alors, il n'avait pas de barbe fleurie, et non, il n'a pas inventé l'école, oui je connais la chanson de France Gall).
      Quant à l'importance accordée à l'unification de la langue, c'est pas l'Ancien Régime qui aurait pu le faire: pas assez de moyens, tout simplement. Le Français imposé comme langue de la République, c'est surtout une préoccupation de la IIIeme République (donc, bien après la Révolution), et ça suit l'exemple de l'Allemagne de Bismarck. Le modèle de l'instituteur français de la IIIeme République, il est construit à partir du cliché que les Français se font de l'instituteur allemand, droit, discipliné, autoritaire, qui a unifié la nation allemande (et comme tous les clichés, ça ne correspond pas à la réalité, bien évidemment).
      Mais là encore, je le répète, c'est extrêmement complexe.
      Voyez plutôt: vous avez l'air d'attribuer à Louis XIV tout ce qui s'est fait aux XVIIeme et XVIIIeme siècle. Sauf que la Lorraine est rattachée à la France sous Louis XV, en 1766, à la mort de Leszczynski, et l'Alsace n'existe pas comme un ensemble, sous Louis XIV. Ce qu'obtient Louis XIV, c'est Strasbourg (et de haute lutte, parce que les Strasbourgeois n'étaient pas d'accord) (pas de digression sur les malheurs de la guerre et l'âge sombre. S'il vous plaît.), et une partie de l'Alsace, mais pas toute la région, et encore les terres qui passent sous autorité du roi de France conservent une très large autonomie. Ce n'est qu'au moment de la Révolution française que l'Alsace, cette fois en tant qu'ensemble, vote son rattachement à la France.

      (Récemment, mes élèves m'ont dit qu'ils appréciaient que j'aie une explication pour toutes les questions qu'ils se posent, encore heureux, c'est pas sur ma sévérité que je vais construire ma réputation...)


      Constance

      Supprimer
    10. Bonjour Constance,

      Mais non, vous n'êtes pas sévère : seulement votre caractère consciencieux et votre souci de la vérité vous poussent à rétablir l'ordre dans les dates et les évènements. Et l'on peut prendre ce trait comme une marque de sévérité. C'est simple. Et tout à votre honneur.
      J'ai travaillé comme Documentaliste en Lycée général (1 an ) puis en Lycée Technique qui est plus axé sur les métiers. Le contact avec les élèves n'est pas foncièrement différents (je l'ai ressenti comme tel , en tout cas. Mais les coefficients à l'examen varient selon les sections choisies et l'intérêt de chacun/e également.
      Bien sûr il faut parfois ramener le calme et faire preuve d'autorité quant on travaille avec leur prof dans des travaux dirigés. Il faut que jeunesse se fasse. Pour preuve, quant j'ai terminé mes contrats, un groupe d'élèves et deux de mes collègues m'avaient envoyé une carte de vœux pour les Fêtes de fin d'année en remerciement de l'aide que je leur avais apporté durant mon séjour au Lycée. C'est touchant quant parfois on déplore l'impolitesse de notre jeunesse. C'est rassurant. Et ça fait toujours plaisir. On trouve son travail moins "inutile". Et pourtant je ne suis pas le genre de gars à se lancer des lauriers à lui même.
      Justement, en parallèle à votre activité d'enseignante (?) , avez-vous déjà envisagé de travailler sur un sujet précis en Histoire (style thèse ) ? Ce serait bien dommage de ne pas faire profiter un plus large auditoire de votre connaissance en la matière. C'est un travail de longue haleine et très prenant, me direz-vous. Mais c'est ce qui me vient à l'esprit.
      Quant à Charlemagne, je voulais uniquement souligner sa place dans notre Histoire et par extension, dans celle de l'Europe. Et point de barbe fleurie , ni d'école inventé même s'il incita (ordonna ?) les monastères à en ouvrir dans ces murs pour instruire les petit peuple. Même chose pour Napoléon 1er ,dans l'Europe de son temps ce qui prépara le "take-off" de certains pays voisins.
      Ainsi, par exemple, le général Bernadotte qui lui fut contemporain quitta la France pour fonder l'actuelle dynastie princière du royaume de Suède.
      Dans les conflits armés, au moment de la victoire, on félicite toujours le général mais jamais les soldats. Sans eux, les états majors des camps rivaux en seraient réduits à pousser des pions sur une carte entre deux coupes de Champagne !!!
      Merci Isabelle de votre indulgence. Mac-Miche

      Supprimer
    11. Pour Monsieur Mac-Miche

      Il me manque encore un vingtaine de post pour arriver à 600. Ce sera donc pour la début novembre. Et en théorie, à moins que je m'en lasse d'écrire ou que je devrais prendre une pause pour des raisons de famille, j'ai tellement de sujets et brouillons dans mes archives pour arriver à un chiffre encore plus grand. Enfin, quand on aime on ne compte pas.

      Voyez, cher Monsieur Mac-Miche, le souci de vérité chez Constance, me semble tout simplement le caractéristique de toute science qui se veut objective. Aussi dans le sens de se détacher de la vanité personnelle qui permet à bien de (pseudo) scientifiques de publier un peu de n'importe quoi pour s'assurer les faveurs du public et aussi et peut-être surtout pour renflouer leur compte en banque. Voila la source de ma méfiance. Est-ce que je me trouve devant la présentation d'un fait objectif ou est-ce que je me trouve devant une interprétation personnelle.

      Notons à titre de pure curiosité qu'un vrai dévouement pour la science relève selon certains textes de la psychanalyse du masochisme en débouchant parfois sur des fantasmes de fessée publique. Enfin grâce à Constance je commence à douter un peu de cette théorie du scientifique passif. Pourquoi ne pas imaginer un scientifique donnant de fessées publiques par souci de rétablir la vérité...

      Supprimer
    12. Pour Constance

      Tiens, je n'aurais jamais cru de pourvoir m'instruire sur l'histoire de la France sur mon blog. Je vois déjà dans quelques années la tête de ma petite, me demandant où j'ai appris toutes ces choses.

      Supprimer
    13. Ah, justement, cette histoire du désir de vérité (objective) comme forme du masochisme. Je suis assez d'accord, en tout cas, ça a l'air de marcher pour moi. Après tout, les plus beaux moments dans mon travail, je les ai vécus grâce à une sorte de détachement de soi: il y a un moment ou ce n'est plus moi-qui-écrit-sur tel sujet, mais le sujet seul. Et j'écris ce qui s'impose à moi, comme si je ne faisais que capter et fixer ce qui exige de l'être. Le moi devient insignifiant à ces moments-là, et c'est là qu'on sent que ce qu'on écrit est solide. Je ne sais pas s'il existe un autre domaine où l'on peut réduire autant la part du soi!
      A ceci près que l'objectivité parfaite est impossible, d'où la nécessité (surtout dans nos disciplines, sociales, que nos collègues matheux ont la gentillesse d'appeler "molles") de s'interroger tout le temps sur notre propre position, notre rapport aux enjeux du moment et à ceux qui nous ont précédé - une difficulté supplémentaire qui, d'après un collègue spécialiste des sciences naturelles, peut être intimidante.
      Mais pour le scientifique tenté de donner la fessée, je viens de tomber sur un passage de Gilbert Simondon ("Du mode d'existence des objets techniques") qui parle de l'agressivité de la technique vue par les technocrates; il parle de l'aspect de conquête, voire de violation de sacré. La technique (et une certaine façon de concevoir la science, plutôt dépassée mais on la voit encore souvent, conservée par des clichés qui ont la vie dure) comme conquête et comme viol m'a toujours fasciné - mais est-ce que l'un et l'autre sont symétriques?
      Ce serait du coup à l'ingénieur de donner la fessé à celui qui le ralentit dans sa progression? Une telle domination du polytechnicien sur le littéraire rappelle un peu trop la réalité.

      Simon

      Supprimer
    14. Je me souviens d'avoir lu quelques idées intéressantes sur l'objectivité chez Egar Morin dans son Introduction à la pensée complexe. Il réfléchit à juste titre à quel point s'implique la subjectivité du scientifique dans l'objectivité qu'il cherche. Certes chez un matheux l'objectivité semble sauter aux yeux, car leurs équations surtout différentielles arrivent parfaitement à décrire ce qui se produit dans la nature. D'ailleurs en Allemagne ils traitent les « sciences de l'esprit » en « science du blablatage » (Geschwätzwissenschaften).

      Quand à l'agressivité de la technique je pense qu'il s'agit du reflet de notre moi qui aspire la destruction (tanatos), tandis que l'autre reflet de notre moi (eros), l'aspect créatif donc fait progresser la science. D'ailleurs en lisant ton paragraphe sur la passion pour ton travail, j'ai presque l'impression que tu décris une forme d'extase (du à la sublimation) dans le sens de sortir de ton moi pour devenir un avec ton sujet. C'est beau lire et rejoins certains autres témoignages que j'ai eu en écoutant des scientifiques de différentes matières.

      Supprimer
    15. Le mépris des sciences de l'esprit (j'aime bien le terme allemand qui en plus me rappelle mon premier contact avec Husserl) est assez généralisé.
      Je ne connaissais pas le livre de Morin, je suis surtout passé par Bourdieu, dans le Sens pratique et dans L'esquisse d'une théorie de la pratique, où il montre en quoi la posture d'objectivité est elle-même orientée et rendue possible par un ensemble de conditions qui tendent à passer inaperçues de celui qui cherche sincèrement à être objectif. L'illusion est particulièrement forte pour les matheux, mais même eux s'aperçoivent que les maths sont eux-mêmes un produit de l'esprit et que l'objectivité et la neutralité des mathématiques n'est pas si absolue. Ce qui rappelle d'ailleurs la situation de la physique: la discipline qui, comme toutes les sciences "dures" aspirait à une "connaissance sans sujet connaissant" (parfaitement détachée de tout point de vue), a dû réintroduire l'observateur avec l'avènement de la physique quantique, puisque le fait même d'observer un phénomène le modifie. Mais il y a pas mal de scientifiques à qui ces subtilités échappent (puisqu'on peut bien faire des pots sans se demander ce que c'est que la poterie) - d'où ces gens qui nous expliquent nos vies quotidiennes par les hommes des cavernes, et se croient scientifiques sous prétexte qu'ils parlent d'évolution.
      Je n'ai pas du tout pensé à chercher du côté du couple eros/thanatos! C'est pourtant très tentant: je crois que, si je n'y ai pas pensé, c'est que je verrais la science pas mal chargée de négativité, dans ce qu'elle a d'analytique, alors que c'est bien la technique qui construit. Si on suivait Simondon, la technocratie (pas toute technique, mais une forme particulière de rapport à la technique), c'est la science et technique sans réflexivité, "qui manque d'empire sur elle-même" - alors qu'en sciences sociales, contrairement aux technosciences lucratives, nous n'avançons qu'en faisant des retours constants sur nous-mêmes.

      Simon

      Supprimer
    16. Merci pour ces précisions Simon. Je ne connaissais pas l'expression « connaissance sans sujet connaissant » qui cerne bien la chose. Enfin certains matheux sont particulièrement prétentieux en désignant les maths comme le langage universel de la nature. Pour moi, il est toujours troublant en physique justement de constater comment à partir d'une simple équation mathématique ou en combinant des équations mathématiques on arrive à décrire ce que l'on aperçoit. Ceci dit j'ai toujours eu un faible pour l'histoire culturelle de la physique et le livre de Heisenberg, casse tête pour la philosophie de son époque, a fait longtemps parti de mes livres favorites. Enfin de ce que j'ai compris de ce livre...

      Supprimer
    17. Bonjour Simon

      Je n'ai jamais été franchement bon en maths. J'avais toutefois des camarades qui l'étaient et qui ont fini par atterrir en maths et en physique rue d'Ulm et dans l'école semblable à Lyon, et faire des doctorats. Je les avais revus et nous avions discuté de divers sujets (vous savez on est jeune, on refait le monde), notamment scientifiques. Contrairement au portrait de brute que vous faites des "matheux", il me semble qu'ils avaient une certaine vision et un recul de ce dont ils traitaient.

      Cela m'est resté: mon camarade m'expliquait que le problème en mathématiques est souvent de trouver la bonne définition de ce dont on a l'intuition, ce qui montre bien que le lien entre les abstractions mathématiques et le "réel" n'est pas direct et que les mathématiciens en sont conscients. À part ça, l'impression que ça m'avait donné est que les matheux sont de doux dingues.

      Je ne sais pas quels matheux vous cotoyez et qui vous ont donné cette impression d'arrogance, mais s'il s'agit d'enseignants de collège ou lycée... ce que j'entendais à l'époque, et on me l'a dit encore récemment, c'est que le CAPES de maths n'est vraiment pas dur à avoir et qu'il ne nécessite aucune culture générale mathématique et encore moins scientifique en général.

      Supprimer
    18. Je remarque avec intérêt ce que vous dites dans votre dernier paragraphe Monsieur Pecan. Il semblerait donc qu'il ait grande similitude entre la la formation de futurs professeurs en Franc et en Allemagne. Car effectivement en Allemagne un futur prof de math ne va pas faire des études de math, mais des études de math pour profs. Ce qui est une énorme différence.

      Supprimer
    19. De mon temps, en France, ils faisaient des études de maths mais, m'avait-on dit, le niveau exigé n'était guère élevé.

      Supprimer
  12. Pour Simon

    Merci pour cette excursion sur l'enseignement en Pologne. Comme pour toi, le système scolaire en France à été une surprise pour moi, surtout cette longue pose entre les cours du matin et de l'après-midi. Disons que ce qui m'inquiète pour l'instant, c'est le programme de maternelle surchargé et la fatigue de ma fille, pourtant une boule d’énergie avec un énorme potentiel physique.

    Merci pour les références de Montaigne. Là j'avoue de ne pas connaître du tout, alors comme d'hab quand je ne connais pas je me tais...

    RépondreSupprimer
  13. Bonjour Isabelle,

    D’avoir eu mes beaux-parents pendant trois semaines chez nous m’a mise en retard pour plein de choses, même si je suis contente de leur venue. Mais j’ai du mal à me mettre à jour, y compris pour lire votre prose ! Enfin, voilà néanmoins un beau week-end où nous avons pu concilier le beau temps et l’intimité, profiter sans restriction du soleil et de notre piscine, avoir un petit air de vacances qui fut si rare en août : j’ai vraiment apprécié hier de n’avoir pas eu besoin de mettre un peignoir avant 18h, et d’avoir pu gambader nue sans contrainte au soleil pendant plusieurs heures.

    Votre billet m’a faite penser que le mois prochain, nous irons au club de nos amis pour une soirée à thème, comme ils en organisent une environ tous les six mois, pour selon leur expression, ouvrir et fermer la saison. Ces soirées ne sont pas l’occasion d’une débauche organisée ( !), même s’il est fréquent et au fond normal que ce soit souvent l’occasion pour certains et certaines de nouer des idylles. Ce n’est pas notre cas ! Et c’est encore moins l’idée de se retrouver dans des clubs échangistes, même si d’aucuns le font et si nous n’avons pu que savoir l’adresse de quelques lieux dévolus à cela sans qu’il ne prenne fort heureusement l’idée à mon mari de vouloir les explorer.

    C’est en fait pour nos amis l’occasion de créer une ambiance de fête. Cette fois, leur choix est une soirée indienne comme il y en eut une il y quelques trois ans. Je vais donc ressortir ma tenue que j’aime bien, un beau sari brodé sur un jupon tout simple et un haut à manches courtes, et plein de bijoux (bracelets multiples et tika pour le front). C’est très décent, seul mon ventre reste nu. Quant à mon mari, je le trouve fort séduisant dans sa tunique longue au dessus d’un pantalon traditionnel. Et je pense qu’avant la soirée proprement dite, nous (les membres anciens du club) y dinerons d’un curry d’agneau authentique.

    Mais puisque votre billet évoque des activités sexuelles multiples en nombre de partenaires, cela me fait me souvenir une conversation d’un soir lorsque mon beau-père évoqua celles d’une espionne anglaise (Stella quelque chose) qui fut paraît-il très efficace durant la seconde guerre mondiale. La conversation dériva sur une française qui coucha avec un agent de la gestapo pour obtenir la libération de son mari. J’ai admis qu’en pareille circonstance, je pense que ce serait pour moi un devoir que d’en faire autant sans restriction.

    RépondreSupprimer
  14. Bonjour Christine,

    je regarde avec plaisir vos bonnes relations avec vos beaux parents. C'est rare de nos jours et bien de personnes de mon entourage ont du mal à comprendre ma passion pour les relations familiales.

    Concernant les soirées organisées, je n'ai jamais caché mon ignorance à ce sujet. Je suis donc bien contente de vos informations et anecdotes de première main. Voila qui change agréablement des textes habituels du net érotique qui mentionnent les odeurs corporels, les détails pour la douche etc. En gros rien qui ne saurais me faire rêver. Puis j'ai souvent l'impression que ce sont des personnes en manque qui écrivent, en manque de quelque chose dans leur couple pour aller voir ailleurs. Voila qui me rappelle un peu les moralistes des années 80 qui disaient qu'aller en club en couple pour de nouvelles expériences n'est pas tromper.

    A vous lire, de faire la fête en joli costume me plairait aussi. Puis de goûter des spécialités authentiques. Voila donc qui correspond à ce que je qualifie de registre bon enfant. Si cela va plus loin, en privé ou ailleurs, ne me regarde pas. Après tout il s'agit d'adultes. Mais en aucun cas je souhaite être témoin oculaire de certaines choses.

    J'ai lu avec l’intérêt la petite anecdote de votre beau-père. Ma réaction est la même que la votre. Je n'hésiterais pas une seconde...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Chère Isabelle,

      Un super long week-end parisien ! mais là, je récupère …

      Surtout, vendredi soir, nous étions au club de nos amis pour la soirée « semestrielle » à thème, qui, comme je vous l’avais dit, était cette fois l’Inde. Nous étions plusieurs à être en sari, et j’ai trouvé mon mari très séduisant avec sa grande liquette par dessus son pantalon. D’une façon générale, la plupart, mais surtout les femmes, avaient fait un effort pour respecter le thème, et participer à l’ambiance.

      Nous, c’est à dire les membres anciens, avons pu déguster pour débuter la soirée avec un vrai menu indien : je ne saurais tout décrire si ce n’est le poulet tandoori ! Et les murs, car on était là pour danser et se distraire, étaient décorés avec plein de photos tirées du kamasoutra !

      Samedi, tandis que mon mari était au Salon de l’Auto, moi, j’ai vraiment préféré faire du lèche-vitrines pour me tenir au courant des nouveautés et de la tendance. Dimanche, nous avons déjeuné chez nos amis, et nous en avons profité pour leur suggérer le thème d’une soirée bavaroise : chouette, c’est adopté pour l’automne prochain, en même temps que l’Oktober Fest. J’ai donc toute une année pour faire les emplettes nécessaires ; merci pour les infos que vous m’avez données et qui m’ont déjà bien éclairée ! Pour le mois de juin prochain, nos amis avaient déjà choisi le thème, ce sera Tahiti.

      Supprimer
  15. Chère Christine,

    je dois vous avouer que je ne connais de Paris que sa périphérique. Mais je ne doute nullement qu'un telle métropole puisse offrir des distractions à tout le monde. Je ne suis pas une spécialiste de la culture indienne et disons que mes connaissances sur sa spiritualité proviennent de seconde main. De plus sous forme romancée. Je me sens alors plus à ma place avec le folklore allemand. La tradition du « Oktoberfest » (à sa base limitée à la Bavière) est en train de se propager et on trouve facilement les tenues un peu partout en Allemagne à cette époque. Toutefois loin des splendeurs munichoises.

    RépondreSupprimer