vendredi 18 juillet 2014

547 Liens de discipline domestique (123 ème édition)

Au menu cette semaine : Grands moments de solitude


La plupart de productions industrielles ne laissent aucun doute à mes yeux sur l'orientation du fantasme. Ce qui est montré n'a rien d'érotique et couvre exclusivement sans se cacher le registre punitif. Par conséquence, vu qu'il s'agit de vendre un produit, il ne me semble pas hâtif de conclure que le registre récréatif n'a qu'un public restreint. Du moins pas de public prêt à payer pour voir de tels films. Pour ma part, visionner du récréatif me met un peu mal à l'aise. J'ai l'impression de jeter mes yeux sur quelque chose de bien intime qui ne me regarde pas. Deux personnes à la recherche de manière peu orthodoxe cette jouissance que dame nature a mise généreusement à la disposition des êtres humains. Par contre la fessée punitive me semble parfaite pour être partagée et par conséquence je ne suis pas gênée de jeter un coup d’œil pourvu que cela ne dépasse pas trois ou quatre minutes. Me voilà donc épatée par la cadence imposée et outre l'enjeu d'un fessier qui rougit, ma curiosité se tourne essentiellement vers la solidité de la main de la dame qui applique :

Comment fait-elle sans avoir mal ?


Ce qui rend le grand moment de solitude particulièrement redoutable, c'est quand cela se passe devant témoin. Subitement on devient la cible de tous les regards. Mais contrairement au quart d'heure de la gloire on s'en passerait bien. Dans mes fantasmes j'ai toujours eu une faible pour les ambiances imprégnées par la discipline stricte. Par exemple un instrument ostensiblement accroché qui annonce au visiteur clairement de que bois on se chauffe dans cette maison. Mes preuves comme peste et mauvaise langue étant fait depuis longtemps, je ne saurais certainement pas retenir mon rire en voyant une bonne ou pas bonne copine s'en prendre une solide correction. Notons l'aspect hystérique de mon rire qui peut signifier autant le désir de me trouver à la place de la punie, autant cette joie jubilatoire d'échapper à une situation inconfortable et surtout peu valorisante. Bref aucun problème pour me mettre dans la situation de l'image.


Chère Inga, je sais que vous êtes suédoise et que les lois de votre pays interdisent de donner la fessée à un enfant, vous par contre je vous suppose en âge pour en recevoir une !

Difficile de mieux résumer ma vision de la fessée !

Je suis tout à fait d'accord que certaines choses restent réservées aux adultes. Enfin, cela peut se pratiquer aussi entre « apprentis adultes » à condition que je jeune prince et la jeune princesses soient ado tous les deux. Je sais de quoi je parle...


Un nouveau blog de fille, plein de grands moments de solitude. Un peu éloigné de mon univers, mais loin de moi un besoin de me chercher dans l'identique, dans ce qui me ressemble. De jolies histoires mettant en scène les méandres de l'âme féminine. Toutefois l’appellation « petite pisseuse » me réveille aussi des « émois … tendres » et l'idée de mettre en relief une expression chargée de sous-entendu ne me laisse pas indifférente. D'où mon plaisir de découvrir un fantasme explicite d'une autre dame qui fait à mon goût le tour du sujet de manière très captivante...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !




















8 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle !

    Merci pour ces excellentes pépites !! On n'oublie souvent de vous remercier pour tout ce travail de fourmi qui nécessite temps et patience comme vous le savez du temps où j'exerçais mon métier de documentaliste. Ah la fameuse classification de Mr Dewey !! Encore merci. Mac-Miche.
    (Perso, je préfère les sites de dessins érotiques . On admire la variété des œuvres sur un même thème. )

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  2. Je pense que quand on cherche des remerciements, il ne vaut mieux pas ouvrir un blog à texte. Il n'est pas un hasard que bien de personnes s'y essayent et se découragent vite. Pour durer il faut avoir une sacré de dose d’auto-motivation, une discipline de travail et aussi... non accessoirement ... des choses à dire. Par conséquence il faut également avoir un minimum de susceptibilité. Ne pas confondre une critique sur ce que l'on fait avec une critique sur notre personne. Je dis cela non pas pour éviter le gros bobo, la blessure narcissique, mais surtout pour ne pas perdre le courage de dire ce que l'on a vraiment envie de dire. Il m'arrive souvent de poster de textes complexes, loin de l'aspect masturbatoire. Parfois cela jette un froid qui se reflète dans mes stats. Ceci dit merci pour vos gentils mots Monsieur Mac-Miche.

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  3. Bonjour Isabelle !

    Vous abattez un immense travail de réflexion, qui nécessite méthode et arguments. Ecrire n'est pas à la portée de tout le monde. Et dans ce domaine, vous excellez. Il faut parfois mettre de la distance entre nos écrits et nous. C'est certainement ce que l'on peut imaginer quant on décide d'écrire sa propre expérience de l'existence. Les récits autobiographiques semblent osciller entre récit des évènements et confidences dont la curiosité humaine est friande avant tout. Quoiqu'il en soit, votre maitrise de la langue est parfaite. Et je vous applaudis pour ce tour de force journalier. Et en ce sens, le métier de documentation relève de cet "exploit".
    Cela me rappelle la soutenance de mon mémoire en fin d'études (DUT Information et Documentation ) en 1991: présenter - argumenter- convaincre !
    Un excellent exercice ! Bonne journée. Mac-Miche.

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    1. Pour être régulière, il faut surtout être méthodique. Trouver de rubriques régulières, de rubriques saisonnières. Calibrer ses textes. A ce point ma longue expérience de blogueuse m'est très utile. Peut-être faudrait-il aussi une certaine vision qui va plus loin que le bout de son nez. Tenir un blog tout texte c'est assez dur, car cela empêche les posts de confort comme une image ou une vidéo. Enfin, je me suis lancée un défi il y a deux ans et là je suis déjà à presque 550 post...

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  4. Bonjour Isabelle,

    Ce mot de « pisseuse » me rappelle mon oncle ! Car pendant des années, jusqu’au début de mon adolescence, c’est ainsi qu’il nous désignait, ma sœur et moi, quand il parlait de nous avec mes parents, et plutôt avec ma mère. Je ne saurais compter le nombre de fois où je l’ai entendu lui dire « Comment vont tes petites pisseuses ? ». Cela ne me plaisait pas trop, mais comme la plupart du temps, il nous apportait quelque chose, bonbons ou autres, on ne disait trop rien. Heureusement, devenues grandes, il a perdu cette habitude.

    Mais votre billet, et plus précisément le blog que vous citez, me rappelle surtout comment, aux premiers temps de ma relation, et pour m’habituer à ne plus avoir de pudeur vis à vis de lui, à devenir « a-pudique » selon son expression, à ce que ce soit lui le maitre de ma pudeur et de mon comportement, il exigea, entre autres obligations, que je ne ferme pas la porte des WC. Ce me fut difficile au début ! Puis, l’habitude est venue, et cela n’a plus maintenant d’importance, tant pour lui que pour moi ! Je peux me soulager sans avoir à réfléchir quant à l’éventualité de sa présence ou non. Cela dit, il n’y a pas de pot dans notre chambre !

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  5. Bonjours Christine,

    nous avons pas de pot de chambre non plus ! Rire. Mais je trouve le fantasme tout mignon. Il y a certaines similitudes entre mon homme et votre mari. Mon chéri pour sa part aime beaucoup que je me montre « a-pudique » (finalement ce terme désigne bien la chose) en pleine nature et sur les aires de repos qui selon lui manquent toujours d'hygiène (décidément c'est son truc). Sans toutefois impliquer d'autres personnes dans notre petit ménage.

    J'aime beaucoup la poésie de la petite pisseuse qui me rappelle ma tendre enfance, la découverte de la différence, la curiosité des petits garçons (qui ne se distinguent au font très peu des grands), le côté pratique des robes et jupes, plus cette prémonition que cet endroit devrait tout de même avoir une utilité plus vaste que le simple soulagement de la vessie...

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  6. J'aime bien la photo de la "petite pisseuse".

    C'est une petite punition que madame subit parfois: devoir faire pipi devant moi... soit accroupie (comme c'est embarrassant avec le pantalon baissé! et à peine mieux avec la robe troussée!) soit sur les toilettes (madame, instinctivement, serre les cuisses mais ce n'est pas le jeu). Ensuite, si possible, un gant de toilette humide voire un rinçage sur le bidet conjuguent hygiène et humiliation.

    Depuis longtemps nous pensions à la fessée "historique" (très kitsch, je sais). Faute de costume, nous avons laissé tomber mais avons fini par acheter dans une brocante un pot de chambre en porcelaine. Quand madame fait la vilaine gamine, elle doit parfois passer "sur le pot", par exemple avant la fessée!

    (Pour ma part, je ne passe pas "sur le pot" mais une petite humiliation que m'inflige parfois madame est la toilette du derrière et du devant (et on dégage et on savonne bien), agrémenté du commentaire que "les vilains garçons souvent ne se lavent pas bien". Ça vaut bien la "pisseuse"...)

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  7. Tenez, je connais pas mal de dames émoustillées par l'idée de devoir faire pipi devant un monsieur (n'en parlons pas du pot en porcelaine!), par contre aucune a émis l'idée de renverser la situation. Je découvre avec ravissement les vilains garçons qui ne se lavent pas bien... Ceci dit j'ai trouvé comme « prétexte » pour épiler mon homme les poils dans les Wc !

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