dimanche 6 juillet 2014

542 Je veux ma fessée

Ou comment forcer la main du monsieur !

J'ai lu ce printemps un magnifique post sur le blog d'Ellie se finissant par une interrogation de plus existentialiste. C'est l'histoire d'un monsieur fort troublé. Ce dernier terme est faible d'ailleurs, car le monsieur fait allusion à une demi-douzaine d'érections ! Une histoire en béton donc. En méditant sur un scénario de fessée punitive proposé par une dame, il se pose la question suivante :

« Comment cette femme a-t-elle eu l’intuition que, quelque part dans ma psyché, il sommeillait sans que je le sache, n’attentant que d’être libéré ? »

Inutile de dire que j'ai passé beaucoup de temps pour lire et relire cette superbe histoire qui livre ceci dit de précieuses pistes pour mieux comprendre ce qui arrive à ce monsieur. Par dessus du marché je connais bien « le milieu universitaire », d'où mon attachement... bienveillant pour ces messieurs de tout âge qui consacrent leur vie à faire progresser le savoir et ce que l'on considère comme la vérité objective. Souvent au détriment de leur vie … fantasmatique. Mais disons que là, j'avais déjà une superbe piste. Car …

...la vérité s'oppose au narcissisme du Moi et ce dernier ne tolérera le déplaisir attaché à la recherche de la vérité qu'en en faisant un certain plaisir, c'est-à-dire en utilisant le masochisme primitif désolidarisé du sadisme, c'est-à-dire encore, désexualisé. Le savoir officiel peut avoir tenu lieu de fétiche collectif, masquant l'absence de symbolisation de la castration, tandis que le narcissisme-phallique s'efforçait de tenir en lisière les fantasmes masochiques de soumission passive.... Toute activité intellectuelle dont les incidences risquent de porter atteinte au narcissisme phallique tendra donc à provoquer une resexualisation du masochisme soit dans la relation interne Moi-Surmoi, soit sous forme de masochisme moral...

Notons aussi la sexualisation sous-jacente des liens sociaux qui sous-tend un tel fantasme. Par un tour de passe-passe, la blessure narcissique affirmée s'est transformée en punition d'un forfait de nature imprécise et confuse. Enfin, la société a été régressivement ramenée à une foule sadique dont il est l'objet passif. L'inhibition porte sur le verbe, le discours, la lecture, l'écriture. La scène qui se profile est visuelle, sensuelle, la fessée publique n'est pas loin. 

(D. Braunschweig et M. Fain ; Inhibition intellectuelle ; Conférence de 1972)D.

Bref, tout prête à croire (je rappelle qu'il s'agit d'un monsieur inventé!) que nous sommes à la bonne adresse. Heureusement il y a la dame (inventée également!) qui donne un joli aperçu d'une construction possible du fantasme. Peut-être le monsieur se voit-il à la place de la dame ? Peut-être est-il hors de lui à cause de l'ignoble geste de la dame qui ose tacher un instrument de vérité. La vilaine ! En découvrant ainsi ses tendances de vouloir remettre à leur place les étudiantes paresseuses.
Je passe sur mes expériences personnelles avec certains messieurs du « milieu universitaire ». Mais disons autant le texte de chez Ellie que le contenu de cette conférence sur l'inhibition intellectuelle rejoint assez bien mes observations.

Retournons maintenant à notre question du départ. Passons sur la fameuse intuition féminine qui selon moi provient d'observations attentives depuis la petite enfance. Comme la supposée beauté ou grâce naturelle (tu parles Charles!), il faut un esprit masculin bien naïf pour croire qu'il s'agit une qualité innée chez les dames. Mais disons elle pourrait alimenter une hypothèse sur la passivité de certaines dames qui au lieu de se mettre au milieu de l'action préfèrent... observer attentivement.

En lisant attentivement le texte chez Ellie, j'ai trouvé trois éléments qui semblent actionner la fantaisie du monsieur.

Personnaliser le fantasme

Ne pas décrire simplement un fantasme, mais de le personnaliser de manière astucieuse en mettant le monsieur au milieux d'action. Ce qui est attendu de lui. Style : Dans ce livre c'est toi le héros ! Indiana Jones et les aventuriers de la fessée perdue. Par conséquence je te verrais bien trousser ma jupe. N'oublions pas que la compréhension du désir de la dame constitue pour bien d'hommes une sorte de quête du Saint Graal.

Ne rien laisser au hasard et livrer un mode d'emploi précis.

Qu'il puisse se voir étape par étape, mêlant découverte et progression dans sa quête. Tout le monde n'est justement pas Indiana Jones, mais plutôt un Marcus Broady en constante proie de se perdre sur sa route. Avec des repères dans le temps et dans l'espace cela devrait aller mieux. Puis les jeux de piste plaisent à beaucoup de grands garçons.

Ne pas lui donner la possibilité de poser de questions ….

…bêtes ! Certes, par lettre c'est le cas, mais la démarche me semble un peu complexe et - bonjours mes stéréotypes – indigne d'une dame. Peut-être parce que la vie et plus précisément le contact avec la gente masculine m'a appris de laisser toujours l'initiative (du moins l’illusion d'avoir pris l'initiative) au monsieur. Je ne rentre pas dans un discours égalitaire qui me semble assez … obsolète en matière de ce qui se passe dans l'intimité entre un homme et une femmes. Mieux vaut mettre l'accent sur la différence. Déjà pour rendre plus performant le monsieur.

Alors une fois mon analyse de ce texte fait, je n'étais pas contente de mon post. Quelque chose semblait manquer. Quelque chose qui éloignait cette belle composition littéraire de la réalité des rencontres liées à la vie quotidienne. Car effectivement, les dames se confiant d'une manière aussi ouverte, sont plutôt héroïnes de livres. De préférence conçues par un esprit masculin. Donc rares, voire quasi introuvables en pleine nature.

J'ai eu un déclic par un très beau commentaire dans un autre post. Au lieu d'écrire une lettre, la dame émet un troublant:

Punis moi !

Et là je me retrouve personnellement. Pour donner un coup de pousse à un monsieur qui nous est cher, il suffit parfois de lâcher au bon moment un petit mot suggestif, sans fournir d'autres précisions. En fait pour faire naître un fantasme, il faut une graine (un détonateur) et du temps. Il est fort possible que le monsieur au premier aperçu ne voit nullement un lien avec lui-même. Il se peut même qu'il oublie temporairement ce qu'il vient d'entendre. Croit oublier du moins, dans le sens de porter la petite graine dans son préconscient où – si le terrain est favorable - elle commence vite à germer...   

19 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle !


    Le titre de votre récit sonne comme un... caprice ! Rire. Réclamer "sa" fessée comme on quémande une faveur, une récompense. Une boutade ? Un peu comme un caprice de gamin. Une menace dont on attend fébrilement l'effet escompté. Chatouiller le pied du géant endormi pour réveiller sa colère. Peut-on vous imaginez , sage Isabelle, en fée d'intérieur, rusée et rebelle ? (Tiens , ça rime bien) Quelle surprise !
    Le titre me permet cette suggestion : en matière d'intimité ", la gent féminine fait elle preuve de patience ? Ou de passivité. La première joue t-elle sur le temps et la seconde sur le tempérament ? Tout un programme .
    Bonne journée. Mac-Miche

    RépondreSupprimer
  2. Vous pouvez m'imaginer parfaitement en fée d’intérieur, mais méfiez-vous d'un cliché gentillet. Je suis exigeante, capricieuse, pénible, colérique, impatiente et j'en passe. Mes fessées je ne les vole pas, je les mérite bien. Je suis loin de la passivité, mais il m'arrive de jouer sur ce tableau. Je pense comme beaucoup de femmes actives, je n'ai pas peur de la gente masculine. J'ai toujours su bien choisir mes partenaires et je garde grosso modo surtout de bons souvenirs de ma vie d'ado et de célibataire.

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour Isabelle !

    Wahou ! Quelle personnalité ! On ne doit pas s'ennuyer tous les jours à vos côtés. Mais c'est certainement ces petits "défauts" qui font votre charme. Et conforte votre compagnon. Et si au fond, les défauts n'étaient que des qualités mal utilisées ? A coup sûr, vous rompez la monotonie. Restez comme vous êtes . Ne changez rien. Je comprend mieux le titre de votre présent Blog.
    Bonne journée. Mac-Miche

    RépondreSupprimer
  4. Il y a des petits trucs qui me déplaisent en moi (sans que cela m'ôte le sommeil), mais grosso modo je vis en bonne harmonie avec moi sans l'envie de changer. Et visiblement je conviens aussi à mon homme vu la longévité de notre couple. Non, il ne s’ennuie pas avec moi. Comme il dit souvent je suis trop turbulente pour une relation de tout repos. Et quand j'abuse, il y a le martinet... Bref tout va bien !

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour Isabelle

    Votre couple vit une parfaite osmose. A n'en pas douter. Conservez la dans son écrin. Elle se bonifiera , comme un bon millésime. Rires. Une perle rare, votre compagnon. Heureux veinard, en somme !
    Bonne journée. Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je fais partie de ces personnes qui se mettent en couple pour toute une vie. Et mon homme aussi. Avec valeurs traditionnelles : enfant, pantoufles, fêtes en famille. Sans écarts et aventures. Voila la ciment de notre couple, loin des extravagances fantasmatique. Mais si j'ai fait ce blog, c'est pour montrer que les personnes classiques et fidèles aussi ont des fantasmes et que le couple ne s'oppose nullement à explorer des chemins peu communs.

      Supprimer
    2. Bonjour Isabelle !

      Rien de mieux que les traditions. on retrouve ses pénates. C'est parfois ce qui manque dans certaines familles et c'est bien dommage. Rester unis tout en ayant chacun/e sa propre liberté de mouvement. Bienveillant sans être étouffant. La complicité en toutes choses permet de souder les liens en partie entre les conjoints et de profiter de la moindre opportunité. Les bonnes choses s'en trouvent mieux partagées. Alors, profitons-en !
      Bonne journée. Mac-Miche.

      Supprimer
    3. Heuh...cher Monsieur Mac-Miche... étouffante... je m'y retrouve quand même un petit peu. Voila qui me rappelle un vieux texte sur le masochisme masculin qui m'a faite beaucoup rire. Notons que ce texte se veut sérieux :

      « Il ne faut pas non plus étiqueter masochistes les malheureux époux, amants ou soupirants d'une virago autoritaire ou d'une beauté capricieuse, cruelle et abusant jusqu'au despotisme (nous osons dire jusqu’au sadisme) de la puissance souveraine de ses charmes. Samson, ni Hercule, ni Cyrus, ni Holopherne, ni Hérode, ni Socrate, ni même pensons-nous Aristote, ne sont des masochistes ; victimes de leur amour ou de leur mansuétude pour une femme... « Roger Dupouy ; Du masochisme ; 1929

      Supprimer
    4. Bonjour Isabelle !

      Votre citation pose une question qui reste le fondement d'une relation amoureuse entre conjoints. Et il semble difficile de faire la différence entre sentiments et "dévouement absolu" envers l'être aimé. L'épanouissement doit parfois passer par ce "dévouement".
      Le langage populaire ne parle t-il pas de "se dévouer corps et âme" pour quelqu'un/e. D'autres parlerait de "soumission déguisée". Vaste question...
      Une remarque : concernant Roger Dupouy, s'agit-il du célèbre dessinateur "érotique" du même nom, comme pourrait le laisser entendre la date du texte pré-cité ?(Et contemporain des écrits du docteur Freud ?)
      Bon ne journée. Mac-Miche.

      Supprimer
    5. Je ne saurais dire si le Roger Dupouy qui s’intéresse au masochisme et plus précisément d'orientation chevaline (L’axiome du dressage. — « Détruire les forces instinctives pour les remplacer par les forces transmises ». ) et celui qui dessine sont le même. A vrai dire, je ne sais rien sur l'un ni sur l'autre. Mais ce qui rend l'échange passionnant c'est le fait d'ouvrir de nouvelles portes de la connaissance. Alors en faisant des recherches sur « Roger le masochiste » je suis tombée sur la baguette d'hyacinthe dont se sert Cupidon. Ah passion de la documentation quand tu nous tiens !

      Supprimer
  6. Bonjour Isabelle,

    La semaine passée a été difficile, les journées étant trop courtes pour accomplir tout ce que j’avais à faire, avec mon mari en voyage 4 jours, puis un dîner « social » où il m’appartenait d’être une bonne hôtesse, et enfin un dimanche au temps incertain qui ne m’a pas permise de lézarder. J’ai pourtant pris le temps de lire, certes qu’en diagonale, vos billets, et de faire ce que je fais souvent, c’est à dire de noter à la volée une de vos phrases, de vos expressions, pour y penser, y réfléchir à loisir, ce qui peut m’inciter (pas toujours !) à un commentaire…

    C’est ainsi que dans votre billet 537, vous semblez avoir subi des critiques ou du mépris pour être juste ménagère au foyer : sachez que bien souvent, je vous envie beaucoup ! Mais l’expérience de la période où pendant quelques 6 mois une intérimaire tint mon rôle d’assistante de direction nous a démontré que je suis très utile (il ne faut pas dire indispensable ou irremplaçable !) comme collaboratrice de mon mari, son bras droit comme il aime à le dire (et je l’en remercie), la « voix de son maître » comme l’a susurré (pas gentiment !) le directeur commercial …

    J’ai été pour le moins fort étonnée de lire dans votre billet 539 que vous adorez vous « montrer soumise dans l’intimité », après ce que vous m’aviez répondu à la suite de mon commentaire par lequel je disais être en accord avec moi-même en étant soumise à mon mari, mais soumise tel que ce qualificatif est défini dans mon dictionnaire. Je pense que vous voudrez m’en dire plus, car je n’ose pas imaginer que dans votre inconscient, vous me rejoindriez peu ou prou sur ce point …

    Dans ce même billet, vous dites qu’il ne vous est pas facile de mettre en scène votre nudité intégrale : voilà par contre une impression que je ne connais guère, pour ne pas dire plus du tout ! Si souvent il m’a voulue, il me veut être nue, et être devenue a-pudique, que dès qu’il le suggère, je m’exécute. C’est ainsi, par exemple, que lorsque nous revenons en même temps le soir du travail (ce n’est pas si souvent hélas !), et qu’il me dit, « après ta douche, reviens avec juste un de tes strings », je le fais sans réfléchir tant cela me paraît naturel. Il convient de préciser que ces strings ne comportent pas d’étoffe, mais font partie des bijoux intimes qu’il m’offre tous les ans pour fêter la « première fois » ….

    Dans vos derniers billets (541 et 542), vous évoquez pour vous (et pour d’autres aussi) ce fantasme de la fessée : il me semble, et je ne crois pas me tromper, l’avoir jamais eu, même si (ou peut être à cause de ?) j’ai parfois été corrigée de la sorte pendant mon enfance. Dans mes rêves du prince charmant, il n’y avait pas ce détail, même si je l’imaginais me guidant d’une main ferme et me protégeant contre « les autres ». C’est simplement venu tout naturellement comme je vous l’ai déjà raconté, parce que je lui appartiens, qu’il est bien celui dont j’avais besoin et dont j’avais rêvé, et qu’ainsi, en règle générale, je suis vite pardonnée lorsque j’ai été fautive, ce que j’apprécie évidemment. Mais il me semble aujourd’hui parfaitement inconcevable qu’un autre puisse en avoir un jour ce droit à mon égard : est-ce que je me trompe ?

    Cela dit, la pire punition qu’il peut m’infliger, c’est arrivé trois fois, est de me chasser de son lit, m’obliger à aller dormir ailleurs, et ne pas pouvoir m’endormir à son côté, ce qui me rassure. Il me suffit déjà d’être contrainte de subir cela lorsqu’il est en voyage !

    RépondreSupprimer
  7. Chère Christine,

    nous avons donc un autre point en commun. Moi aussi je note certaines phrases pour pouvoir y méditer quand j'ai le temps. (Notamment quand je fais du coin ou quand je change le vernis de mes ongles.) Que vous prenez mes écrits me flatte beaucoup. J'ai également comme vous l'impression que mes journées sont trop courtes pour tout faire ce que j'ai envie de faire. Alors je prend souvent sur mon sommeil. Heureusement que mon homme veille sur mes abus. Ceci dit, contrairement à vous, je suis quasi exemptée d'obligations sociales.

    J'ai eu effectivement pas mal de critiques sur mon statut de femme au foyer. Notamment en Allemagne. Ce qui me mets en colère c'est le sexisme sous-jacent. Un homme au foyer (Hausmann en allemand) sollicite l'admiration de tout le monde, par contre la Hausfrau semble être la cible de pas mal de moqueries, considérée comme un être d'un autre âge. Ceci dit, je pense si mon homme avait besoin de moi pour son travail, je ferai comme vous. Je répondrait présente à l'appel. Il me paraît primordial de le soutenir autant que je peux. Cela me semble même « le premier devoir » d'une compagne. Peu importe ce que pensent ou disent les gens...

    Concernant le post 539 (adorer me montrer soumise dans l'intimité), ne le prenez pas trop à la lettre. J'ai ajouté dans le titre le qualificatif « petite fiction... ou non ! » pour pouvoir me permettre quelques libertés. Quand je fais allusion dans une situation réelle à ma soumission (sexuelle), il s'agit d'un jeu, d'une provocation. Le cœur n'y est pas. Ce qui ne m’empêche pas de jouer mon rôle avec sérieux. Par contre dans la vie de tous les jours je me retrouve dans pas mal d'aspects de la soumission telle que vous la concevez. Il m'arrive souvent de dire concernant mon homme : « c'est toi la tête/ le cerveau » et même « c'est lui la tête/le cerveau ». Et je le pense vraiment. Je suis toujours en train de réfléchir sur votre conception de la pudeur. Je me suis d'ailleurs procurée le livre « Histoire de la pudeur » que je n'ai pas encore eu le temps de lire.

    Je ne saurais porter un avis si vous vous trompez d'attribuer l'exclusivité de vos punitions à votre mari. Et d'ailleurs avec quel droit devrais-je porter un avis sur ce qui ne concerne que vous. En matière relationnel chacun décide pour soi. Il n'existe pas selon moi un mode d'emploi. Ce que je vois, c'est que vous êtes heureuse dans votre relation. Alors pourquoi changer une équipe qui gagne ?

    RépondreSupprimer
  8. Très flatté d'avoir donné le déclic par mon commentaire, (que vous qualifiez de "très beau"!). Oui ce "punis moi" résonne encore dans ma tête avec un peu de frustration car à l'époque je n'ai pas su en profiter.
    Le croiriez vous? Elle s'appelait Isabelle, je jure que c'est vrai!! Bon sang de bonsoir, elle m'avait donné un coup de pouce (ou un coup de pousse comme vous l'écrivez joliment) et tout ce qu'elle attendait c'était une bonne fessée qui aurait fait beaucoup de bien, à elle et à moi.
    Bon, ni regret ni remord comme dit l'autre

    RépondreSupprimer
  9. Ah que voulez vous cher Bertrand, parfois mon français m'échappe involontairement. C'est un peu comme mes bourdes quand je parle et qui font beaucoup rire. Alors une isabelle peut en cacher une autre. Ceci dit, il me semble aussi délicat de réagir sur un punis-moi que de le prononcer. Je pense que vous avez bien réagi. Même si on a pleine conscience de ses fantasmes. « Sauter à chaud sur l'occasion » me semble hasardeux. Mieux vaut réagir avec un peu de recul. Enfin, c'est ma façon de concevoir les choses. Style, à une prochaine occasion il reste à dire au monsieur : Si tu continu comme cela, je vais te punir...

    RépondreSupprimer
  10. Votre français est excellent et je ne n'ai aucune leçon à vous donner à ce sujet!
    Oui c'est la bonne méthode il me semble, tester, tâtonner, ne pas brusquer les choses, mais ne pas trop attendre non plus car elle risque de se lasser.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pourquoi ne pas recourir à une méthode empruntée à beaucoup de dames: Mettre le paquet à la deuxième occasion/fois ?

      Supprimer
  11. Bonjour Bertrand !


    Je m'associe à votre excellente remarque. C'est juste. Notre chère Isabelle mérite notre admiration. Bravo ! Que dire d'autre. Mise à part que son Blog est mené de main de... maîtresse . Je ne vois rien à ajouter... Rires. "Les bons esprits se rencontrent ! dit-on Une sacrée personnalité, notre chère Isabelle. Naturelle, espiègle à ces heures, et parfois terriblement sérieuse Non ?.
    Bon WE à vous. Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
  12. Peut-être ce sérieux est emprunté à Monsieur Goethe et Monsieur Schiller (celui qui avait écrit une passionnante dissertation sur la notion du jeu dans la sexualité il y a plus de 200ans) qui partaient du principe de bien mélanger distraction et information. Ce fiat lux, de mettre de la lumière, notamment dans les zones sombres de l'âme humaine qui contiennent nos fantasmes...

    RépondreSupprimer
  13. Bonjour Isabelle ,

    Merci pour ce nouvel éclairage. Vous nous étonnerez toujours. Je croyais ces deux génies artistiques uniquement préoccupés par leur art respectif. Peut être ont ils été influencés par le vent de liberté issu du Siècle des Lumières ,qui permit l'apparition de l 'Encyclopédie de Messieurs D'Alembert et alt.
    De même, Léonardo De Vinci était un peintre génial doublé d'un visionnaire dans bien des domaines. Certains esprits illuminent leur époque et sont parfois en avance sur leur temps. Pour le plus grand profit de tous .
    Bonne journée. Mac-Miche.

    RépondreSupprimer