mardi 1 avril 2014

494 Envie d'être vilaine ?

Voici qui me donne envie !

J'adore ce petit clip, à nouveau disponible sur le net (merci Monsieur Chross pour la trouvaille).

Selon moi, Il existe deux phases importantes du développement chez toute vilaine fille qui se respecte !

La phase manuelle quand elle se trouve toute seule dans son lit, phase la plus inoffensive en fait, car purement auto-értique et nuisible pour personne. Suivi de la phase entreprenante à l'adolescence quand elle découvre joue de son pouvoir de séduction sur le monde de princes charmants. Et là, attention aux dégâts. A mon avis tout personnel ce sont ces dégâts subis par les jeunes messieurs en devenir qui créent chez certains le fantasme de la vilaine écolière... qui mérite sévère punition. Et je trouve significatif que j'ai eu le plus de menaces de fessée quand ado je commençais à me familiariser avec le monde masculin. Menaces, précisions le, prononcées en l'air car suives d'aucun acte. Le désir exprimé sous forme verbale qui reste à l'état de projet. Soyons clairs j'aurais bien aimé que l'un de princes charmants m'aurait passée sur ces genoux. Peut-être devant les copines pour pouvoir frimer. Il y a eu de simulacres, mais bon, ce n'est pas vraiment satisfaisant.

Comme on constate facilement, la poésie de la vilaine fille est celle de la femme active, de la femme libre qui n'attend pas sagement dans un coin que le monsieur se décide de passer à l'action. Certes pour la fessée (cquine) c'est un peu plus complexe que pour la vanille, mais cela n'est pas dépourvu de charme pour autant. Peut-être la bonne question à se poser serait pour quelle raison pas mal de « vilaines filles » abandonnent le côté actif avec le temps. Je doute que ce soit par peur d'une fessée...

Je ne vais pas rentrer ici dans le débat autour de l’interdiction de châtiments corporels envers les mineurs. Ce clip fait dans l'humour et restons en là. Je le trouve très bien fait, car il présente les fantasmes de personnes adultes. En reflétant une vision agréable de la pratique. D’abord de bons conseils techniques pour que l'action ne se transforme pas en séance de torture pour la dame. Hein oui. Cela ne me parait pas un luxe. Un penchant pour une activité claquante ne révèle pas forcement une proximité avec un univers qui puise ses sources plutôt du côté de Thanatos que d’Éros. Je pense d'ailleurs que la plupart de fantasmes cuisants se situent loin du monde de pratiques extrêmes. C’est le fait – à mon avis - que les adeptes de pratiques poussées s’expriment en plus grand nombre sur le net qui fausse la réalité. Puis quand le lis certains « manuels de la bonne fessée entre adultes «  sur le net, je ne m’y retrouve pas. Déjà le vocabulaire employé me convient rarement. Je ne suis pas une soumise. Mais une femme consciente de ses irrationalités. Je ne souhaite pas vivre avec un homme qui essaye de me dominer, mais avec un qui tient compte de la réalité mon désir. Sans confondre les deux registres.

A mon avis le fantasme présenté dans ce clip est une quasi exclusivité masculine. J'ai rencontré peu de femme dont les rêveries tournent autour d’une telle tenue. Par contre j’en connais qui en mettent pour faire plaisir à leur homme. Jusque là, rien à critiquer. Ce qui me dérange par contre ce sont certaines personnes qui déduisent à partir d’une telle constellation un désir d’infantilisation de la part de la dame. Ou pire encore une immaturité de sa part. Pourtant rien ne dit qu’une libido dite régressive, s’accompagne d’une régression de la personnalité. Ce sont deux registres différents qui ne se confondent pas. Et une dame qui se déguise en écolière exprime plutôt par ce fait un comportement de plus adulte :

Tenir compte du désir d’autrui, de son partenaire.

Je pense personnellement que toute conclusion hâtive sur l’état psychologique d’une femme attirée par la fessée exprime … un penchant pour la pensée simple qui essaye de contrôler et de maîtriser le réel en lui collant des étiquettes. Façon d’aborder autrui pour le moins qu’on puisse dire maladroitement. Une approche du style : J’aimerais te voir en tenue d’écolière parce cela m’émoustille de la part du monsieur me parait plus simple et plus saine. Ce n’est pas le fait de me vêtir de temps en temps en écolière qui me gêne et je le fais de bon cœur. Mais de là à me confondre avec une gamine d’un âge mental attardé …je le prendrais très mal. Et une chose est sure, je n’aurais plus envie ni de me remettre en tenue , ni de faire la vilaine …

10 commentaires:

  1. Wha géant ! J'adore ce clip que j'avais complètement perdu de vu ! Merci Isabelle :D

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    1. Toujours contente de voir que je ne suis pas la seule avec de vilaines fantaisies !

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  2. EllaJenesaisquoi3 avril 2014 à 12:29

    Quand on est une femme libre et active, mais qu'on veut une fessée-punition, encore faut il trouver un prétexte acceptable pour être "punie" ainsi. Alors quand il me dit "as tu fait ta vilaine aujourd'hui ?" ou pire "tu as fait ta vilaine aujourd'hui !" et que je ne peux qu’acquiescer avec un air contrit parce que j'ai délibérément cherché à l'agacer, c'est l'assurance pour nous deux que la fessée qui suivra sera particulièrement réussie.

    Il y a des expressions comme cela qui vous chamboulent les sens !

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  3. Merci pour votre commentaire et soyez la bienvenue sur mon blog, EllaJe nesaisquoi. Je suis bien d'accord avec vous sur les éléments clefs de la réussite d'une bonne fessée-punition. Un prétexte crédible de la part de la dame et le juste mot de la part du monsieur pour passer à l'action. J'ai un peu de mal pour ma part d'agacer délibérément, mais j'ai un naturel qui s'avère tout aussi efficace !

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  4. Bonjour Isabelle,

    Il n’y a pas dans ma garde-robe de tenue du style « écolière » ou similaires : je pense que cela ne vous étonne pas, puisque je me souviens vous avoir dit combien mon mari préfère avant tout, quand le temps et le contexte le permet, que je sois nue, disant que c’est la nudité qui me convient le mieux et lui plait le plus. J’avais commenté en disant que c’est peut être là que réside ce que l’on pourrait appeler son fétichisme ?...

    En réfléchissant un peu sur ce sujet, il me semble qu’en fait, notre vie, et donc ma vie, est fort bien compartimentée en temps et en lieux ! Je suis tout d’abord et pendant les jours et heures ouvrés, un rôle qui fut historiquement le premier ( !), une assistant de Direction sobrement vêtue, très attentive à être discrète, efficace et fonctionnelle, toujours réservée et ne débordant pas de sa mission première, même si épisodiquement, lors de la signature du courrier par exemple, une main peut venir enserrer mon postérieur en me rappelant (s’il en était besoin !) l’existence d’une certaine « intimité ». Et même si les éventuelles fautes et erreurs, que je m’attache à être aussi exceptionnelles que je le peux, seront sanctionnées d’une façon certes moins usuelle pour une assistante puisqu’ayant lieu le soir dans la chambre conjugale !

    Il y a ensuite le temps chez nous, dans cette maison où il m’a accueillie voilà bien des années avant même notre mariage, où je suis heureuse et fière d’être la compagne, l’épouse, de celui que j’aime et qu’il me plait de reconnaître comme mon « Seigneur et Maître » selon l’expression qu’il emploie souvent en me demandant d’acquiescer. De même, lorsque nous sommes en famille (la sienne ou la mienne !) ou avec des relations, si mon attitude est certes beaucoup réservée (physiquement notamment bien sûr !), je ne peux que démontrer, ne serait-ce qu’instinctivement, que je lui suis dévouée et que je ne prends pas de décision sans son assentiment.

    Et enfin, il y a le temps de la fête, pour lesquelles, pour des raisons de discrétion bien évidentes, nous profitons de l’anonymat que peut procurer Paris, lesquelles il est vrai ont souvent lieu, mais sans exclusivité, au club privé de nos amis. En particulier, nous sommes plutôt fidèles aux soirées à thème qui sont généralement animées et joyeuses, les photos affichées par la suite en témoignent ! Mon mari tient à ce qu’on « joue le jeu du thème », notamment par ma vêture. A ces occasions, il me semble qu’il est heureux de voir comment je suis et me tiens, de façon à la fois réservée et sans pruderie.

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  5. Chère Christine,

    il est toujours intéressant d'apprendre comment les choses se passent dans un autre couple. C'est pouvoir vivre sa curiosité avec l'accord de la personne qui parle de sa vie. Et a ce sujet je suis très bon public. Ce qui est troublant dans votre témoignage, c'est la double nature de votre emploi. Cette interactivité entre le domaine du travail et du privé et la manière élégante que vous avez trouvée pour concilier les deux sans débordements. Vous ne tombez pas dans un cliché du privé parasitant le professionnel. Certes il y a punition pour vos fautes professionnelles, mais vous savez les positionner dans votre temps libre.

    Concernant la nudité, avant d'avoir un enfant, mon homme aimait aussi, notamment quand nous étions encore à la campagne de me voir nue certains jours du matin jusqu'au soir. Alors je faisais par exemple le jardinage en tenue d’Ève. Étant bien habituée à la nudité par les vacances naturistes quand j'étais enfant et ado, je n'ai eu aucun mal avec le fait de me promener ainsi chez nous et je pense être a-pudique comme vous dites à ce niveau.

    Soyons clairs, je ne passe pas non plus ma vie à me déguiser en écolière, soubrette etc. Et même si parfois pour cause de punition il y a une tenue imposée, cela reste exceptionnel avec une durée déterminée. Le reste du temps je m'habille comme bon me semble, même si je fais souvent des efforts pour plaire à mon homme. D'ailleurs je choisie généralement ma garde-robe en fonction de ses goûts. Ceci dit je verrais mal mon homme dans une soirée à thème. Il ne serait pas vraiment à l'aise. Moi par contre j'adore me déguiser et nous avons le compromis (enfin nous avions, car notre enfant va à l'école) le compromis du carnaval allemand.

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    1. Chère Isabelle,

      J’ai eu envie de revenir sur le dernier paragraphe de votre commentaire, et sur les deux points qui y sont évoqués.

      Tout d’abord, en vous disant que lors des soirées à thème au club, mon mari aime qu’on y « joue le jeu », cela l’implique lui aussi ! Cela se passe sans difficulté, car dans un contexte où c’est le cas quasiment pour tous. En fait, ce serait plutôt celui en « costume de ville » qui se sent le moins à l’aise, tout comme celui ou celle qui arborerait un maillot de bain bien couvrant à la plage des Grottes au Levant !

      Nous avons alors des tenues qui, tout en respectant le thème, sont en harmonie et démontrent que nous formons un couple. Je crois pouvoir penser qu’il est aussi plutôt fier de moi et qu’il aime m’y mettre en valeur. Par exemple, lors de cette soirée où j’ai pu jouer le rôle d’une pin-up de burlesque, mon mari était en « western » genre John Wayne, et formidablement séduisant ainsi ! Pour une soirée « tahitienne », où j’avais une jupe longue en raphia naturel et un soutien-gorge fait de deux demi-noix de coco que beaucoup ont voulu essayer ( !), il l’était tout autant avec sa chemise et son long short à fleurs très colorées, etc, etc …

      Mais pour en venir à la façon de m’habiller dans la « vraie vie », un sujet auquel je n’avais jamais réfléchi, les principes se sont imposés instinctivement, sans qu’il soit question d’une règle formalisée mais plutôt d’une habitude venue le plus naturellement du monde et qui nous convient à tous les deux. C’est ainsi que l’achat d’un vêtement, robe, tailleur, chemisier, etc, ne devient définitif qu’après le lui avoir montré le soir à la maison ! Et lorsque nous sortons en couple, pour un dîner, une réception, en famille, pour affaires, etc …, je commence toujours par convenir avec lui de ce que je vais porter, cela me semble devoir être une évidence.

      PS : en relisant mon commentaire précédent, j’ai vu deux fautes (une lettre et un mot manquants ), inadmissible pour une assistante de direction consciencieuse …..

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  6. Ah j'adore quand vous parlez de votre couple Christine. De petits détails sur vous et votre mari pour répondre à ma curiosité. Je vous découvre alors avec un bon sens de fête et visiblement vous savez vous amuser. Peut-être pour mieux décompresser de votre vie professionnelle que j'imagine particulièrement intense et demandant à chaque instant un effort sur soi. Notamment que je vous vois tous les deux soucieux d'un très haut niveau de qualité.

    Je me retrouve très bien dans votre manière de choisir vos habits dans la vie courante. Je demande toujours conseil à mon homme avant de m'acheter un vêtement pour la simple raison qu'il sait « habiller une femme ». Par conséquence je récolte pas mal de compliments sur mes tenues et autant ma maman que mes copines n’hésitent pas de lui demander conseil aussi. Il me semble donc naturel de me tourner vers lui avant de sortir quelque part.

    Ne vous en faites pas si une petite faute de frappe se glisse dans un de vos commentaires. Ce n'est certainement pas moi qui va vous blâmer. J'essaye de manier le français au mieux de mes capacités, mais à chaque fois que je relis un de mes textes, je trouve encore des fautes. Le manque de temps n'y est pas pour rien, mais n'excuse pas tout non plus.

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    1. J’ai envie d’ajouter deux petites remarques au commentaire précédent !

      Très logiquement, le principe a été pris presque dès le début de notre liaison que mon mari valide tous mes achats, notamment vestimentaires, ce qui ne me pose pas de difficulté auprès de commerçants qui me connaissent bien. J’évite ainsi, grâce à son regard critique sur le volume de mes emplettes et de son rapport qualité/prix, de faire des bêtises et des « coups de folie » irréfléchis dont instinctivement je suis loin d’être exempte !

      Mais j’apprécie aussi, pour ce que j’oserais qualifier comme son « domaine de compétence » ( !), que du fait de ses avis et de ses choix j’aie la réputation d’être toujours vêtue avec chic sans ostentation, BCBG si je peux dire, pour mes vêtements et accessoires tels sacs ou autres. Par contre, n’ayant pas trop le « feeling » pour apprécier et conseiller pour les chaussures, il me laisse toute liberté de choisir à mon idée, sous réserve d’avoir des talons entre 2 et 3 cm pour les mocassins, et d’un grand maximum de 10 cm pour les escarpins. Et pour mes dessous, soutiens-gorge et jupons, il ne me donne aucune consigne particulière.

      Quant au PS sur mes deux fautes, ce n’était qu’une petite allusion à certaines « activités » vespérales consécutives à certains envois prématurés de courriers ….

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  7. Je me retrouve parfaitement dans votre première remarque, Christine. L'habitude était prise dès le début de notre vie commune (donc vraiment très rapidement) et je sais que mon homme s'y connaît parfaitement quant à la qualité d'un vêtement. Ayant fait de très mauvaise expérience en ce domaine, j'étais trop contente d'être tombée sur un « spécialiste ». Il sait même me conseiller si la couleur tient ou pas, voire si les éventuelles taches s'enlèvent facilement ou pas. Il me paraît naturel de faire mes courses avec lui et je n’hésite pas lui demander dans un magasin ce qu'il en pense. Peu importe ce que l'on puisse penser de moi.
    Par contre je suis peu compulsive dans mes achats. Disons assez raisonnable. Comble de chance mon homme s'y connaît aussi en chaussures ce qui me semble très important notamment pour porter de hauts talons. L'un pour la solidité du talon et et l'autre pour le confort du pied. Par conséquence j'ai toujours la première paire que mon homme m'a offerte... en parfait état d'origine.

    Merci pour le mot vespéral, doublé du plaisir d'imaginer ce qui vous arrive en cas d'erreurs. J'ai une grande sympathie pour les personnes consciencieuses...

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