La
chasse aux jolies filles !
Amateurs de fessée ou pas, cette
activité... sportive fait même oublier à certains
messieurs le foot. Ce dernier, fléau moderne qui a remplacé les
jeux de gladiateurs de jadis. Hasard ou pas, je ne suis jamais tombée
sur un vrai amateur de sport. Et je préfère franchement un monsieur
le torse nu, en train de suer un bon coup en fendant du bois ou en
faisant autre chose d'utile au lieu de regarder des hommes courrier
derrière un ballon. Bref le compagnon assis dans un fauteuil et qui
boit sa bière, le regard fixé sur l'écran de la télé, je ne
trouve pas cela très sexy. Et j'ai aussitôt envie de me transformer
en éducatrice intransigeante, le martinet en main pour lui changer
les idées. Zut j'ai fait un hors sujet. Cela mériterait... J'essaye
de m'y prendre autrement alors.
J’ai
un faible pour les activités cuisantes au grand air !
Surtout quand il y a le risque de se
faire surprendre en pleine action. Les fesses dénudées pointant
vers le ciel, déjà plus ou moins rougies par une main énergique
et un bruitage si caractéristique que n'importe quel promeneur
reconnaît au premier « coup d'oreille ». La poésie de
la culotte baissée. Et il importe peu s'il y a un jeans qui se
trouve autour des chevilles ou s'il y a robe ou jupe relevée. Je
crois qu'il faut être un homme pour pouvoir passer des heures à
discuter ce qui convient le mieux dans une telle situation. Si, si je
connais même des hommes qui approuvent ardemment le port de la
culotte en faveur d'un « affreux » string qui lui tout
seul est déjà raison suffisante pour une magistrale punition sur le
derrière. Mais ne nous voilons pas la face, expérience faite, il ne
suffit même pas de se déguiser en sage écolière ou étudiante
anglaise avec une culotte en bon et solide coton blanc pour échapper
aux envies du monsieur. Alors string ou culotte tout compte fait
c'est une question de plus futile. Notamment pour la dame une fois sa
place prise sur les genoux du monsieur. Zut, encore un hors sujet !
Je vais essayer de me concentrer, même si le sujet me trouble
particulièrement.
Il s’agit d’un extrait d’un film
qui vante les « délices danois ». Pays qui a du moins en
Allemagne la réputation d'une liberté de mœurs sans limite. Par
conséquence ne pas qu’un seul délice, mais 1001 comme promet le
titre : 1001
Danish delights ; 1972.
Dans l'extrait du film, sur
une jolie musique entraînante tout le monde part à la chasse. Et on
se rends vite compte qu'il existe deux sortes de chasseurs. Ceux
qui s’occupent de la poursuite du renard et ceux qui s'occupent des
belles dames. Même si le mouvement est sensiblement le même. Dans
les arbres, dans le bois coupé, dans les champs les couples
s'amusent et notons que moi aussi je suis très friande de la bonne
et solide vanille dans un entourage champêtre. Et ceci depuis mon
adolescence.
La scène présentée me fait rêver.
Je me verrais bien en clou de spectacle devant les chasseurs qui
passent. Hein oui, pas de honte, ni de mauvaise conscience. Je ne
serais même pas gênée. Et aussitôt je pense à certaines de mes
propres corrections. Quand nous étions encore à la campagne, en été
Monsieur me faisait sortir de la maison pour m’appliquer la fessée
sur la terrasse. Nous n'avions eu qu'une seule voisine, une superbe
dame de la quarantaine qui faisait des yeux doux à mon homme et il
me paraît impossible qu'elle aurait pu échapper à notre petit
ménage malgré une épaisse haie de lauriers. Peut-être cela abrite
de la vue sans toutefois empêcher le bruit de se propager.
Le bon air te
fera du grand bien isabelle.
Puis mon homme ajoutait :
Et à moi
aussi…
Le fait de me sortir de la maison pour
me déculotter au soleil ne le laissait manifestement pas
indifférent. Je trouve ce genre de réaction bien normale chez un
homme. Le cliché de l’éducateur posé en tout circonstance qui
exécute une tache pour le bien de sa protégée me parait aussi peu
crédible que le monsieur qui fessée la dame « pour son
plaisir à elle ». On dirait presque un raisonnement de bon
samaritain. Le ridicule ne tue pas.
Je ne me laisse pas voiler la face par
ce que je lis parfois ci et là. Je préfère la franchise de mon
homme qui assume ses « réactions d’homme ». Que mes
corrections l’émoustillent fortement ne fait pas de lui un mauvais
disciplinaire. N'oublions pas que le fantasme de la fessée vie parfois de la
régression de la morale à une situation de plus charnelle.
Œdipienne ?
Mais noooon pas du tout ! Quelle idée bizarre.
Il me semble un pur hasard que l'homme
a 15 ans de plus que moi. Que j'aie des sueurs pas possibles dans
l'entrejambe quand il me parle de mon éducation. Quand il prévoit
de réviser avec moi mes bonnes manières. Et quand je considère à
quel point j'aime le provoquer en public par mes attitudes et petites
gestes pour qu'il se sente subitement très serré dans son jeans, je
me vois au beau milieu d'un traité de psychanalyse :
Voyez
bien, il n'aime que moi ! Bas les pattes, sinon je sors mes
griffes.
Pour me garantir un impact
psychologique de mes punitions, monsieur ne mélange pas les
registres. Pas de risque avec lui de me trouver impliquée dans un
pelotage coquin qui ne convient pas à la situation. Il s’applique
avec sérieux. Chaque chose en son temps. Puis notre vécu en matière
de correction s’empare de notre imagination au long de la journée
et garantit des retrouvailles sur l’oreiller très intenses sans
qu’il n' y ait rapport avec un claquement de mon postérieur.
Tu fais quoi
là isabelle ? De la critique de cinéma ou du n'importe quoi ?
Je
m'amuse chéri, je m'amuse...